Paris 2024 : bilan mitigé pour la voile française après trois jours de régate
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Sarah Steyaert et Charline Picon : une performance solide malgré tout
Les spécialistes des conditions légères, Sarah Steyaert et Charline Picon, ont su s'adapter aux vents plus musclés du jour. Leur régularité ((12) / 11 / 10) leur permet de conserver une précieuse deuxième place au classement général provisoire, seulement 5 points derrière les Néerlandaises et 18 points devant l’équipage Suédois, troisième.« Bien entendu, nous gardons le sourire, nous sommes deuxièmes du classement provisoire des Jeux Olympiques. Nous connaissons nos forces et nos faiblesses et nous jouons avec. Aujourd’hui cela aurait pu être un peu mieux. Nous avons notamment pris de moins bons départs et les choix stratégiques n’étaient pas simples avec un vent variant en intensité et direction. » explique Sarah Steyaert. Charline Picon note les défis physiques posés par les conditions : « Nous sommes un peu légères pour ces conditions. Nous pouvons avoir jusqu’à 10 kilos de différence avec certains équipages. Mais avec de meilleurs départs, nous aurions pu faire entre 6 et 8ème. La satisfaction, c’est que nous avons été régulières. Le but de demain, pour notre dernière journée de qualification, c’est de rester placées. Nous le sommes aujourd’hui. Nous avons envie de l’être demain et être en position pour jouer la médaille jeudi. »
Les défis des conditions changeantes pour Fischer et Péquin
Naviguant sur la zone « Corniche », Erwan Fischer et Clément Péquin ont dû composer avec un vent capricieux, tournant souvent sur la droite. Malgré une journée difficile, ils maintiennent la 8ème place au classement général (7 / 8 / 12).« J’ai trouvé que les conditions étaient vraiment très compliquées avec des grosses différences d’intensité et des variations d’orientation importantes. Ce qui est bien, c’est que nous limitons la ‘casse’, même si nous ne faisons pas de belles courses dans le top 3. Il y a beaucoup de frustrations, mais nous n’avons rien lâché notamment sur la dernière course où nous remontons une bonne partie de la flotte. » commente Erwan Fischer.
Hélène Noesmoen et Nicolas Goyard : des résultats mitigés en windfoil
En iQFoil, Hélène Noesmoen et Nicolas Goyard ont affronté des conditions difficiles près de la côte, où le vent était imprévisible. [caption id="attachment_186028" align="aligncenter" width="500"]
Nicolas Goyard, 5ème au général, est plus que jamais dans la coure à la Medal Race. Crédit : Sailing Energy.[/caption]
Hélène se place 5ème au général (2 / 9 / 5 / 11 / 6), exprimant une légère déception : « Je trouve que c’est une journée moyenne, car j’aurais voulu faire mieux. J’ai l’impression de faire de bons choix, mais d’en louper de très bons. Du coup, j’ai un peu de frustration. C’était une journée compliquée où il y avait beaucoup à perdre et c’est vrai que j’ai évité cela. » Nicolas Goyard, également 5ème au général ((16) / 11 / 5 / 5 / 14), a rencontré des difficultés similaires : « C’est une journée insatisfaisante. Je ne prends pas un bon départ sur la première course. Sur la deuxième, je dois réparer une pénalité, que j’estime limite, demandée par le Néerlandais, donc je perds beaucoup de places pour la réparer. J’enchaîne par une place de 5ème, correcte. Je suis content de ma quatrième course du jour sur un format différent. Enfin, je prends un mauvais départ sur la dernière course, je remonte très bien, mais malheureusement, je me ‘crashe’ sur le dernier bord. C’est donc une journée frustrante. »Progamme du mercredi 31 juillet Courses de qualification à partir de 12h15 pour :
- Sarah Steyaert et Charline Picon : dériveur double féminin (49er FX)
- Erwan Fischer et Clément Péquin : dériveur double masculin (49er)
- Nicolas Goyard : windsurf masculin (iQFOiL)
- Hélène Noesmoen : windsurf féminin (iQFOiL)
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