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Voile: Marseille, la plage ou le bateau pour vivre des régates "plus fun"

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Voile: Marseille, la plage ou le bateau pour vivre des régates

Pour chacune des 12 journées de régates à la marina de Marseille, tous les billets ont été vendus, soit plus de 12.000 par jour. Même si sur la plateforme de revente, on en retrouve entre 500 et 1000 pour chaque journée, tous les sites olympiques ne peuvent pas en dire autant, notamment les stades de football.

"Tout a été vendu. Même si les prix n'étaient pas exorbitants, cela montre qu'il y a une appétence", assurait au début du mois Pauline Laïd, directrice de la marina olympique pour Paris-2024.

"On sait que vivre les régates à terre, ça n'est pas forcément évident. On a vendu 144.000 billets et on veut que l'expérience spectateur soit à la hauteur", renchérissait Cédric Dufoix, responsable des sites de Marseille et Nice.

"On a beaucoup discuté avec le CIO pour créer un concept qui n'existait pas", a encore expliqué Pauline Laïd. Le concept en question ? Une sorte de grande fan-zone, équipée de jeux de plage, d'ateliers d'initiation à la voile, d'une tribune ombragée installée devant un écran géant et, tout bêtement, d'une plage.

"On fait la totale"

Alors que les températures sont caniculaires à Marseille depuis le début des JO, les visiteurs sont invités à venir avec maillot et serviette pour admirer depuis l'eau, quelques mètres seulement devant eux, le départ des bateaux et des planches. Sur place, des bouées et des paddles sont à disposition, ainsi que les indispensables distributeurs de crème solaire.

"On n'a pas pu avoir de billets pour Paris, c'était trop cher. Mais on a pu en profiter avec Marseille, avec des places pour la voile et pour le foot ce soir au Vélodrome. On fait la totale", a expliqué mardi Melissa, une Nancéienne qui passe ses vacances sur la Côte d'Azur voisine avec son mari et son jeune fils.

"On a fait la marina, la boutique, la plage... Le petit a pu se baigner. C'est vraiment chouette", assure-t-elle, même si elle reconnait que depuis le sable, "on ne voit pas grand-chose".

La solution est alors d'aller au large, sur l'un des deux bateaux qui assurent chaque journée plusieurs rotations pour permettre à un millier de spectateurs d'aller au plus près de l'action.

Larme à l'oeil

Là-bas, près du Château d'If ou des îles du Frioul, on regarde les 49er piaffer sur la ligne de départ ou gonfler leurs spis, on guette le décollage des IQFoil, les planches à voile "volantes", on profite de l'expertise des deux championnes venues expliquer les épreuves micro à la main, on crie "Allez les Bleus" comme partout en France et on est trempés par les embruns qui rafraîchissent.

"C'est une façon si fun de voir les courses ! La vue sur Marseille est incroyable, c'est une superbe journée", assure Anja, une jeune Anglaise venue de Nice avec son compagnon Tom, "super heureux d'être sur le bateau".

Le public, connaisseur ou novice, local ou venu d'ailleurs (les billets ont été vendus à parts égales à des Provençaux, des Français venus de plus loin et des étrangers), se régale donc. Et les athlètes s'y retrouvent aussi, grâce notamment à la digue qu'ils longent à chaque sortie vers le large et que des centaines de spectateurs transforment en mini-kop de stade de football.

"On était préparées mais on s'est fait cueillir. On avait les jambes qui tremblaient", a ainsi raconté dimanche Sarah Steyaert, engagée en 49er FX avec Charline Picon.

"Franchement, c'était incroyable quand on est sortis de la marina, avec tout le public français qui était à fond, confirme Clément Péquin, spécialiste du 49er. On a essayé de passer le plus près possible et on avait presque la larme à l'oeil. Ca montre l'engouement pour ces Jeux en France, ça nous booste encore plus."

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