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Occasion | Entretien : Le circuit d’électrique d’un bateau

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L'électricité à bord n'a rien de simple, une masse, une mauvaise connexion et le désastre peut être proche. Pire, il n'est pas rare que chaque propriétaire ajoute et modifie son circuit avec plus ou moins de compétences.  Notre expert maritime et architecte naval, Jean-Michel Viant nous éclaire sur les points indispensables à vérifier pour naviguer serein. Une faiblesse sur ce réseau peut engendrer de gros dégâts. Raison pour laquelle il faut traquer les fils baladeurs, ceux qui sont torsadés ou mal isolés, le risque étant l’incendie… De même, leur diamètre doit être dimensionné en fonction du voltage. Éviter aussi les dominos, peu adaptés à l’environnement marin, en particulier lorsqu’ils utilisent des vis en acier. La rouille ne tarde pas à apparaître, rendant le démontage difficile, voire impossible, et ne favorisant pas la continuité électrique. Il est plus que recommandé de choisir des modèles entièrement en laiton et de les protéger dans un coffret électrique de taille adaptée. Enfin, les fils qui passent de l’extérieur du bateau (via un balcon, un T-top, une main courante…) vers l’intérieur (console, cabine…) sont un point faible qu’il faut surveiller régulièrement. En particulier l’état du joint d’étanchéité, torique ou plat. Les eaux d’infiltration chargées en sel ne manqueront pas de suivre les conducteurs et d’en corroder les extrémités et les connecteurs, avec faux contacts et courts-circuits à la clef.

Les batteries

[caption id="attachment_184743" align="aligncenter" width="500"] L'entretien de la batterie et sa fixation sont à surveiller © DR[/caption] « Ce n’est pas parce qu’un bateau à moteur ne gîte pas de la même façon qu’un voilier qu’il faut se passer de mettre une sangle. Car les mouvements du bateau peuvent altérer la batterie et son bac », explique Jean-Michel Viant. On imagine les dégâts que peut provoquer une batterie – un modèle de 100 Ah pèse environ 30 kg – non sanglée dans un coffre. Il faut également veiller à ce que les cosses soient serties, sans traces de corrosion.

La prise de quai

[caption id="attachment_184742" align="aligncenter" width="500"] Aux intempéries, la prise de quai se révise au moins une fois par an © DR[/caption] Placée à l’extérieur, elle est sujette à l’humidité. Il faut régulièrement la démonter (tous les deux ans, selon Jean-Michel Viant) pour vérifier l’absence d’infiltration ou de fils corrodés.

Le Faisceau électrique

[caption id="attachment_184741" align="aligncenter" width="500"] Modifié ou non, le faisceau électrique peut poser problème © DR[/caption] « Je recommande de vaporiser un produit anti-humidité sur les parties émergeantes métalliques, observe Jean-Michel Viant. Mais il faut agir avec douceur, sans noyer les contacts. » Quant aux fusibles, très courants sur les installations électriques, il faut privilégier les modèles de type « automobile » à enficher, car ils sont moins sensibles aux vibrations que les modèles classiques. Et les vibrations sont nombreuses sur les bateaux à moteur…

Retrouvez nos conseils d'entretien sur Voile&Moteur

 

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