Transat Québec St-Malo : Un trio de choc à bord du Class40 Amarris
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De Belle-Ile en mer à Québec, Gildas a assuré !
Au rang des satisfactions, il y a aussi la démonstration qu’Amarris est un des bateaux les plus performants de la flotte. Parce que depuis le début de saison, le monocoque a enchaîné les milles. Il y a d’abord eu la Niji40 où le trio Gildas Mahé – Tom Dolan – Pep Costa a longtemps occupé les avant-postes avant de terminer au pied du podium (4e). Dans la foulée, Gildas a assuré le convoyage : onze jours depuis les Antilles puis trois à remonter le Saint-Laurent. " J’étais déjà venu ici puisque mon fils y habite mais je n’avais jamais navigué sur le fleuve, confie Gildas. C’est vraiment beau et on est très bien accueilli par les Québécois ". [caption id="attachment_184429" align="aligncenter" width="500"]![](https://www.voileetmoteur.com/wp/wp-content/uploads/2024/06/240404N402JML0433-500x333.jpg)
Alan Roberts, un atout de poids pour briller
Pour ce grand défi, Achille et Gildas, qui travaillent ensemble depuis le tout début du projet, seront à nouveau à bord. À leurs côtés, ils pourront compter sur le talent d’Alan Roberts. Après l’Irlandais Tom Dolan et l’Espagnol Pep Costa, Amarris continue de faire confiance avec un skipper international. Alan est bien connu des habitués des pontons : il a disputé neuf Solitaire du Figaro et a multiplié les expériences en IMOCA. Le skipper compte cinq traversées de l’Atlantique lors des deux dernières années. Il a également disputé toute la saison en double l’an dernier aux côtés de Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence). " Je suis ravi qu’il partage cette aventure avec nous, il y aura à coup sûr une très bonne ambiance à bord, apprécie Achille. Un enthousiasme partagé par Alan : « par le passé, j’ai beaucoup apprécié régater contre Achille et Gildas. Nous avons la même philosophie, la même approche avec nos expériences en Figaro. On s’entend très bien à terre, ça va être génial en mer ! ""On a tout pour faire une belle course !"
Le trio s’apprête donc à disputer une course particulièrement relevée dont le scénario s’annonce corsée. Car avant de traverser l’Atlantique Nord, il y a le majestueux fleuve du Saint-Laurent près de 400 milles très délicats. " Même s’il est un peu plus large, c’est comme si on remontait la Seine pendant trois jours. Souvent, le vent est dans l’axe du fleuve, ce qui oblige à tirer des bords ". En somme, les 72 premières heures peuvent être particulièrement harassantes à multiplier les empannages. " Il y a vraiment deux courses : le Saint-Laurent et l’Atlantique Nord ", abonde Gildas. La suite, c’est donc l’océan et la météo conditionnera tout. " Il peut y avoir des dépressions d’Est en Ouest qui nous poussent avec du vent au portant mais la météo peut être bien plus compliquée ", décrypte Achille. [caption id="attachment_184431" align="aligncenter" width="500"]![](https://www.voileetmoteur.com/wp/wp-content/uploads/2024/06/2404041JML0887-500x333.jpg)