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Les pépites de l’occasion : 6 voiliers increvables entre 8 et 9 mètres

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Dans la catégorie des croiseurs de moins de 9 mètres, pour tirer des bords cheveux au vent il y a évidemment les ancien Pogo, Bongo, mais on peut aussi opter pour des carènes agiles aux aménagements plus confortables et moins exigeants sur le pont. A vous de bien placer le curseur entre confort et performance.

First 27.7 : Le grand frère

[caption id="attachment_183981" align="aligncenter" width="500"] First 27.7 © Voile Magazine.[/caption] Des trois petits First signés Finot/Conq qui ont marqué ces années-là, le 27.7 reste le moins diffusé, mais il ne manque pas d’atouts. En occasion, on s’intéressera en particulier à la version quillard lancée en 2005, soit trois ans après le 27.7 à quille pivotante. Pourquoi ? D’abord parce que le système de relevage et sa vis sans fin vieillissent souvent mal. Ensuite parce que le carré, débarrassé du puits de quille, est encore plus accueillant. Ce qui ne change pas, c’est l’habitabilité remarquable – lit breton à l’avant et cabine arrière – et ces dossiers malins dans le carré, qui se soulèvent pour fournir des couchettes plus larges. [caption id="attachment_184037" align="aligncenter" width="500"] First 27.7 © Voile Magazine.[/caption]

En chiffres :

Long. : 8,30 m. Largeur : 3 m. Tirant d’eau (Q) : 1,85 m. Déplacement : 2 795 kg. Lest : 621 kg. SV au près : 48,80 m2. Matériau : stratifié de verre. Architectes : Finot/Conq. Constructeur : Bénéteau. Années : 2002-2016. Cote argus (2024) : 10 700 €.

Hunter 27X : Le quart d'heure américain

[caption id="attachment_184042" align="aligncenter" width="333"] Hunter 27x © Voile Magazine.[/caption] Peu considérés à l'époque, ces Hunter made in USA annonçaient pourtant les croiseurs des années 2010 : gréement sans pataras, arrière ouvert sur la jupe, franc-bord imposant et grand volume habitable ! C’étaient certes des bateaux lourds, souvent dotés d’un mât enrouleur, qui ne prétendaient pas naviguer à la voile par moins de 12 nœuds de vent. C’est précisément l’intérêt de cette version dite « x » : elle propose un mât un peu plus élancé pour 5,26 m2 de toile supplémentaire. Le tirant d’eau reste le même (1,60 m), la quille reçoit juste 180 kg de lest en plus. Quant au confort, il est typiquement américain avec cette grande couchette arrière dans la largeur, et si vous avez de la chance, peut-être même un frigo qui fait des glaçons ! [caption id="attachment_184047" align="aligncenter" width="500"] Hunter 27x © Voile Magazine.[/caption]

En chiffres : 

Long. : 8,23 m. Largeur : 2,95 m. Tirant d’eau : 1,60 m. Déplacement : 3 650 kg. Lest : 1 130 kg. SV au près : 41,25 m2. Matériau : stratifié de verre. Architecte : BE Hunter. Constructeur : Hunter. Année de lancement : 2007. Cote argus (2024) : 27 500 €.

Etap 28S : La qualité belge

[caption id="attachment_184054" align="aligncenter" width="500"] Etap 28S © Ludovic Fruchaud IMACIS Copyright 2024.[/caption] Tout le monde regrette le chantier Etap, liquidé en 2009, et ses croiseurs marins, insubmersibles et malins comme tout. Le 28S ne fait pas exception quant aux astuces et aux performances, étonnantes notamment au près. Il y ajoute une touche de style due à l’intervention du designer italien Nuccio Bertone à qui l’on doit les emménagements tout en courbes et le rouf en sifflet très élégant qui fait vite oublier le franc-bord un peu imposant. Ce dernier n’a pas que des inconvénients : avec 1,93 m de hauteur sous barrots, l’Etap 28s est le champion de sa catégorie... Il fut également commercialisé avec une quille « tandem », mais on ne la recommande pas spécialement. [caption id="attachment_184055" align="aligncenter" width="500"] Etap 28S © Voile Magazine[/caption]

En chiffres :

Long. : 8,60 m. Larg. : 3,36 m. TE : 1,76 m. Dépl : 3 700 kg. Lest : 1 170 kg. SV au près : 44,80 m2. Matériau : strat. verre. Architecte : M.-O. Von Ahlen. Const. : Etap. Années : 2006-2009. Production : nc. Cote argus (2024): 33 635 €.

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Bongo 8.70 : Un joli compromis

[caption id="attachment_184056" align="aligncenter" width="500"] Bongo 8.70 © Voile Magazine.[/caption] Ce cousin du Pogo 8.50 est moins radical dans ses formes, moins large et plus polyvalent. Des caractéristiques qui le destinent à la croisière familiale, sans renoncer à la puissance d’un plan Rolland bien né. D’abord construit par le chantier 3C Composite, il a eu un frère jumeau, le Malango 870 construit par IDB Marine de 2005 à 2009 à 9 exemplaires. Une carène identique, un plan de pont et des aménagements plus adaptés à la croisière familiale. Le Bongo 8,70 sera décliné dans une version biquille sous le nom d’Oléa 30 et Oléa 32 – avec jupe. [caption id="attachment_184057" align="aligncenter" width="500"] Bongo 8.70 © Voile Magazine.[/caption]

En chiffres :

Long. : 8,70 m. Larg. : 3,45 m. TE. : 1,80 m. Dépl. : 2 800 kg. Lest : 870 kg. SV au près : 57 m2. Matériau : strat. verre. Arch. : P. Rolland. Constructeur : 3C Composite. Années : 2005-2007. Prod. : >20. Cote argus (2024) : 26 250 €.

Pogo 8.50 : Une luge de croisière

[caption id="attachment_184106" align="aligncenter" width="500"] Pogo 8.50 © JM Liot[/caption] Forcement à part dans sa catégorie, le Pogo 8.50 était le premier bateau du chantier Structures entièrement dédié à la croisière. Après le succès du Mini 6.50 éponyme, c’était un sacré pari pour le constructeur de Trégunc… Pari gagné puisque le Pogo 8.50, aussitôt récompensé par le titre de Voilier de l’année, allait se vendre à 186 unités et donner naissance à une belle lignée de croiseurs rapides. Puissant dans la brise, réputé moins à l’aise dans le petit temps, le Pogo 8.50 est parfait pour prolonger la croisière au-delà du talus continental. Un caractère hauturier que ne démentent pas les emménagements, sobres mais très marins. Un croiseur qui n’a pas peur de s’aventurer très au large. [caption id="attachment_184060" align="aligncenter" width="500"] Pogo 8.50 © Voile Magazine[/caption]

En chiffres :

Long. : 8,50 m. Larg. : 3,60 m. TE : 1,75 m. Dépl. : 2 800 kg. Lest : 850 kg. SV au près : 53 m2. Mat. : strat. verre. Arch. : P. Rolland. Const. : Structures. Années : 1999-2010. Production : 219 ex. Cote argus : 24 530 €.

RM 880 : Le petit poucet

[caption id="attachment_184066" align="aligncenter" width="500"] RM 8.80 © Voile Magazine[/caption] Belle réussite que ce RM miniature lancé en 2006. Élégant avec son rouf panoramique parfaitement intégré, généreux en volume avec 1,84 m de hauteur sous barrots, il a tout d’un grand comme on dit, et surtout il a tout d’un RM : un biquille lumineux et agréable à vivre. Le plan de pont est un régal de simplicité et d’efficacité avec les drisses en pied de mât – à l’ancienne – et des winches installés à hauteur d’homme de part et d’autre de la descente. Un principe qui se retrouve aujourd’hui encore sur tous les RM. Un défaut ? On aurait aimé disposer d’une plus grande surface de voile dans le petit temps.

En chiffres :

Long. : 8,72 m. Largeur : 3,25 m. Tirant d’eau : 1,25 m. Dépl. : 3 200 kg. Lest : 900 kg. SV au près : 45,60 m2. Matériau : CP-époxy. Architecte : M. Lombard. Constructeur : Fora Marine. Années : 2005-2013. Production : 45 ex. Cote argus (2024) : 33 256 €.

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