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Édito : Hasta nunca

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Vivatech ouvre ses portes ce mercredi. Avec un parterre d’intervenants prestigieux. Citons pêle-mêle, les sœurs Williams, John Kerry, Charles Michel, Bernard Arnault ou encore Elon Musk. Le programme est raccord avec la météo des ces derniers temps. Il pleut des stars. Ce salon se veut le rendez-vous des start-ups, des financeurs et de l’innovation. Comme le concours Lépine l’est pour les inventeurs. La hype en moins. Et par conséquent, les financeurs en moins. Si le concours Lépine compte quelques belles histoires comme le stylo à bille, la tondeuse à gazon, le lave-linge ou encore le presse-purée qui donnera naissance à Moulinex, 85% des inventions sont restées des coups d’un jour. Avec pour seule gratification, une médaille à la Foire de Paris.

Et pour cause. L’innovation a complètement croqué l’invention à mesure que les services grignotaient l’industrie. Ces dernières années, quelques slides, quelques mots clés, quelques promesses, une ébauche de business plan suffisaient à faire ruisseler des liquidités sur des start-up promettant de révolutionner tel ou tel secteur. Non pas qu’elles aient trouvé quelque chose de nouveau, définition de l’invention. Simplement, elles allaient faire mieux que les autres. Elles allaient « craquer le code », « casser des rentes ». Évidemment, l’assurance n’échappait pas à cette frénésie révolutionnaire. Et les insurtech poussaient comme des champignons, bientôt, pour certaines, impropres à la consommation, la FED et la BCE jouant le rôle de fongicides.

Luko en France, Wefox en Allemagne… ou comment se retrouver valorisé des centaines de millions de dollars un jour et à peine plus qu’un presse-purée le lendemain. Car craquer le code de l’assurance n’est pas chose aisée. Son corpus réglementaire agit comme une barrière à l’entrée difficilement franchissable. Mais surtout, l’assurance est une science. Celle du risque. Et comme toute science, elle repose sur des fondamentaux immuables ou presque. On les appelle par exemple table de mortalité, période de retour ou stochastique. Ne reste alors que la partie émergée de l’iceberg pour se faire les dents. Celle des services aux assurés. Hélas, pas suffisant pour mener une révolution.

Lire la suite ici : Édito : Hasta nunca (source : News Assurances Pro - Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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