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Départ de la Transat en double, les fauves sont lâchés

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Départ de la Transat en double, les fauves sont lâchés

Les 18 duos de la 15e Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy sont enfin partis ce mercredi 12 mai à 19h dans un bon vent de nord-ouest, et sous le soleil breton. La première nuit en mer aura été très sportive et humide pour les marins qui ont du se mettre dans le rythme rapidement.

Ce départ, donné trois jours après la date initialement prévue, a marqué une sorte de libération, de soulagement pour les 36 marins qui ne cachaient pas leur envie de prendre le large. Les dernières heures qui précèdent une grande échéance sont toujours les plus stressantes. C’est finalement à 19h que les 18 duos se sont élancés en baie de Concarneau, dans de très belles conditions avec un vent de nord-ouest d’une quinzaine de nœuds et sous un beau soleil de fin de journée. Violette Dorange et Alan Roberts (Devenir) ont volé le départ. Ils ont donc dû faire demi-tour pour repasser la ligne. Rien de bien grave à l’échelle d’une transatlantique de 3 890 milles à destination de Saint-Barthélemy…

En soirée et en première partie de nuit, les duos ont bien progressé sur la partie nord du golfe de Gascogne dans un vent d’ouest de l’ordre de 25 nœuds à vive allure au près débridé dans une houle d’environ 3 mètres qui aura rendu la vie à bord bien inconfortable. L’humidité a été maximale avec des grains générerant d’importantes précipitations et de possibles rafales de 35 à 40 nœuds.

Ce matin c’est le Team CMB-Bretagne du duo Tom Laperche – Lois Berrehar qui mène la flotte non loin de Guyot Environnement de Pierre Leboucher et Thoms Rouxel.

Une flotte compacte
Pas de nouvelle, bonne nouvelle du côté de la direction de course qui n’a connaissance d’aucun souci technique. En regardant la cartographie ce matin, on observe que les duos naviguent très proches de l’orthodromie, c’est-à-dire la route directe. La flotte est groupée. Au pointage de 8h, il y avait 7,3 milles d’écart entre le leader Bretagne – CMB Performance (Loïs Berrehar / Tom Laperche) et Kriss-Laure (Nicolas Bertho / Romuald Poirat) qui ferme la marche.   

Une traversée rapide du golfe de Gascogne
Ce jeudi, les concurrents devraient naviguer dans un vent de 15 à 20 nœuds et donc maintenir une vitesse moyenne intéressante dans leur traversée du golfe de Gascogne. Pas de grande stratégie à déterminer, l’enjeu étant plutôt de continuer à tirer le meilleur de la machine dans cette course de vitesse. 

———————

Le top 5 au pointage de 8h : 

1. Tom Laperche / Loïs Berrehar (Bretagne – CMB Performance), à 3 759,8 milles de l’arrivée
2. Pierre Leboucher / Thomas Rouxel (Guyot Environnement – Ruban Rose), à 0,0 mille des leaders
3. Fabien Delahaye / Anthony Marchand (Groupe Gilbert), à 0,6 mille des leaders
4. Nils Palmieri / Julien Villion (TeamWork), à 0,6 mille des leaders 
5. Alexis Loison / Guillaume Pirouelle (Région Normandie), à 0,7 mille des leaders

Dernières réactions des marins à Concarneau :

| Yann Eliès (Gardons La Vue / 3e participation) : « Avec Martin, on aime quand c’est engagé »

« Les périodes d’attente ne sont jamais évidentes. On gagne du temps de préparation mais on subit aussi plus de pression. Mais il ne faut pas partir sur un faux rythme. Nous devons avoir un minimum le couteau entre les dents. Cette nuit, il va y avoir de l’air, ça va être viril mais on ne va pas non plus se faire découper. On va se rappeler les entraînements qu’on a faits cet hiver dans la baston. On a pris du plaisir, c’était sympa. Avec Martin (Le Pape), on aime quand c’est engagé. »

| Arthur Hubert (MonAtoutEnergie.fr /1ère participation) : « Ne pas se retrouver K.O. dans deux jours »

« Le schéma pour le début de course semble un peu plus clair qu’il y a deux jours. En gros, nous allons tous viser La Corogne et après il y aura un choix à faire entre l’intérieur et l’extérieur du DST (Dispositif de Séparation de Trafic) du cap Finisterre. Il va falloir allier vitesse et gestion des bonshommes pour ne pas se retrouver K.O. dans deux jours. Avec Clément (Commagnac) nous avons déjà connu des transatlantiques avec de telles conditions au départ. On a appris de certaines de nos erreurs. L’objectif reste d’aller le plus vite possible vers Madère et les Canaries car là-bas on pourra commencer à enlever les cirés. »

| Tom Dolan (Breizh Cola / 2e participation) : « On va peut-être subir le vent le plus fort de la course pendant la première nuit »

« Il y a toujours un peu de stress avant de prendre le départ d’une telle course. Les dernières heures avant de partir, c’est le pire ! On va peut-être subir le vent le plus fort de la course pendant la première nuit donc il faut être direct dedans. Ça va être rock ‘n’ roll ! On va vite s’amariner et être dans le rythme. Gildas (Mahé) sera de quart pendant la première nuit et je gérerai quand ça se calmera à 6h du matin (rires). »

| Jérôme Samuel (Erisma – Groupe Sodes – Fondation Tara Océan / 1ère participation) : « Cela fait plus de 20 ans qu’on attend ce moment ! »

« Cela fait plus de 20 ans qu’on attend ce moment ! On n’était pas à trois jours ou à deux heures près. Nous ressentons un peu d’appréhension et surtout de l’envie d’aller vers des contrées plus chaudes et d’envoyer le spi. Ça va secouer la première nuit et surtout il y aura une transition à gérer au petit matin. Il faudra être vigilant pour choisir les bonnes voiles et chercher une éventuelle bascule dans l’ouest. On va essayer de tenir la cadence même si notre objectif premier est de terminer. »

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