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Vendée Globe. Charlie Dalin sur Apivia “J’assume d’avoir été un peu conservateur !”

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Vendée Globe. Charlie Dalin sur Apivia “J’assume d’avoir été un peu conservateur !”
Vendée Globe. Charlie Dalin sur Apivia “J’assume d’avoir été un peu conservateur !”

Charlie Dalin accuse 125 nm de retard sur Alex Thomson. Il ne regrette pas son choix d’avoir contourné plus largement à l’ouest la dépression. Un choix conservateur qu’il assume. « J’essaye de garder un bateau à 100% de son potentiel déclare le skipper d’APIVIA. J’ai décidé de faire une route moins engagée, cela me fait perdre un peu de terrain sur les autres, mais j’assume… Je saurais mettre le pied sur l’accélérateur quand il faudra ». Clair, net et précis que cette déclaration de Charlie qui sait, que ce Vendée Globe est long et exigeant, tant pour l’homme que le bateau. Et parions que ce week-end réponde aux attentes d’APIVIA car, aujourd’hui si une page se tourne pour clore le chapitre « Fronts et dépressions », une autre s’ouvre sur de nouveaux chapitres : accrocher l’alizé de Nord-Est, exploiter enfin le potentiel de son monocoque à foils APIVIA et commencer à observer la situation météo sur la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT) ou Pot au Noir pour optimiser son lieu de passage… Enfin !

Le mot à retenir

Charlie Dalin (Skipper APIVIA) : « Je n’ai pas chômé depuis le début, que ce soit en termes de stratégie ou de manœuvre. Je n’ai pas eu beaucoup de moment de breaks. Ce n’est pas toujours simple de se reposer dans ces conditions. Mais, j’ai l’impression d’être en forme et j’essaye de trouver le bon placement du curseur en termes d’attaque, de performances du bateau et d’agressivité dans les choix stratégiques ».

Et le sommeil dans tout ça ?

Question phases de repos, nul doute que ce début de Vendée Globe a été à géométrie variable. Charlie n’a pas échappé à la règle, et l’on ne reviendra jamais assez sur l’importance du sommeil qui est devenu un enjeu fondamental de la performance, mais aussi de la sécurité. « Les marins vont dormir en moyenne entre 3 et 5 heures par 24 heures, sachant que le corps et le cerveau vont beaucoup s’adapter aux conditions de course et de météo explique le Docteur François Duforez, Directeur de l’Institut European Sleep Center, spécialiste passionnant et passionné du sommeil des marins. Les deux premiers jours, Charlie a pu dormir, manger et se préparer à prendre un rythme. Il l’a expliqué lui-même. Il savait ensuite qu’une dépression arrivait et là, il a pu se mettre en déficit de sommeil. C’est ce qui est arrivé à partir du 2e/3e jour, il y était obligé. Il faut savoir que les marins peuvent tenir comme cela pendant 36 heures sans dormir… Charlie a donc passé le cap difficile et ensuite, il a essayé de reprendre un rythme de phase de repos. On voit à travers cela qu’il existe clairement des stratégies de sommeil avec des marins qui apprennent à mieux se connaitre. Charlie s’est très intéressé à cela et grâce à cet intérêt sur la question du sommeil, nous avons eu la chance d’aller assez loin dans la réflexion ».

Source Apivia

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