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L'arrière des Espoirs du CAB, Aaron Grandidier, mixe entre le rugby, sa passion pour la musique et ses études de graphisme

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L'arrière des Espoirs du CAB, Aaron Grandidier, mixe entre le rugby, sa passion pour la musique et ses études de graphisme

Un créatif. Voilà comment définir Aaron Grandidier. Sur et en dehors des terrains.Très souvent positionné à l’arrière avec l’équipe Espoirs, le Briviste aime se créer des propres espaces, relancer à l’instinct.

A l'arrière, le Briviste adore jouer les ballons de relance 

Et lorsqu’il laisse les crampons aux vestiaires pour enfiler son casque, derrière ses platines, c’est la même chose. Il fonctionne au feeling. Bercé depuis gamin dans un univers artistique en Angleterre, Aaron Grandidier a fait de l’art un héritage. Qui l’a fait se tourner depuis plus d’un an vers la découverte du mix après avoir auparavant touché à tout. 

" La musique fait partie de ma vie "

« Ma maman est sculptrice et à la maison, quand j’étais petit, on avait la chance avec ma sœur d’avoir une batterie, un piano, des guitares donc on a toujours grandi dans cet univers. La musique, ça fait partie de notre vie. Cela permet aussi de se vider la tête le soir, après les entraînements », explique celui qui commence progressivement à monter sur les réseaux sociaux sous le nom de… Aztek avec déjà plus de 11.000 lectures sur la plateforme SoundClound.

Le Briviste a été inspiré par Martin Garrix

« En Angleterre, le surnom de Aaron, c’est “Az”, ou “Aza”. Et comme j’ai toujours adoré les motifs aztèques ça a donné ce surnom », s’amuse le Briviste de 20 ans qui a profité du premier confinement pour vraiment se lancer et même acheter du matériel de pro.

« Disons que mon anniversaire est tombé pendant cette période alors je me suis fait un beau cadeau. » Un deuxième arrivera quelques semaines plus tard, pour la fête de la musique, Aztek ayant été invité à jouer le long de l’avenue de Paris.

À chacun de ses mixs, généralement deux fois par semaine, Aaron Grandidier est aussi suivi, comme sur les terrains, par ses coéquipiers qui n’hésitent pas à commenter et partager. « À Brive, j’ai vraiment rencontré une bande de potes. Il se passe quelque chose entre nous tous, une cohésion, un vrai état d’esprit », indique le Briviste qui suit, en parallèle, des études de graphisme.

Né en Angleterre, Aaron Grandidier a la nationalité française 

Pas question pour autant de se laisser entraîner par le tourbillon musical. Arrivé en Corrèze à l’été 2019, Grandidier a un objectif bien précis en tête.

Le Stadium comme rêve

« jouer avec l’équipe première sur le Stadium. Ça serait incroyable et c’est pour ça que je suis venu à Brive, pour jouer en Top 14 », indique l’explosif trois-quarts qui avait pu porter la tunique briviste en match de préparation face à Montpellier puis en compétition officielle, lors du premier SuperSevens disputé à l’Arena, en février dernier, où il s’était clairement montré à son avantage.

Aaron Grandidier avait été très en vue lors du SuperSevens  

« Je n’avais jamais vécu un tel truc. C’était fou, l’ambiance, le jeu. Une super expérience. » Cette semaine, le Briviste va en vivre une nouvelle. Avec l’équipe de France 7 pour participer à un stage à Toulouse. Le deuxième depuis qu’il est à Brive. Le premier avait eu lieu en février dernier, en Afrique du Sud, avec France Développement.

« C’est une chance de vivre ça parce que personnellement, ça m’apporte beaucoup dans le jeu. La gestion défensive, la technique de passes, c’est un vrai plus. » Le parfait mix pour vivre sa grande première avec le CAB ? 

Benjamin PommierPhotos : Fred Lherpinière et Stéphanie Para

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