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Le SCB a organisé une journée portes ouvertes au Pont-de-Bois

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Le SCB a organisé une journée portes ouvertes au Pont-de-Bois

Le club recherche des filles

Le rugby féminin était à l'honneur samedi sur les installations du Pont de Bois à Brioude. Le SCB a organisé une journée portes ouvertes pour faire découvrir la pratique aux filles, en présence de la meilleure joueuse du monde 2018, Jessy Trémoulière.

Le rugby féminin à Brioude c'est une longue histoire, tout d'abord attaché au lycée agricole, les féminines ont ensuite rejoint le SCB pour, enfin, évoluer vers une entente avec le club de Montaigut-Besse. Actuellement, les joueuses disputent le championnat régional à X, mais « notre ambition est de monter une équipe à XV pour disputer un championnat fédéral », affirment les dirigeants.

« Notre ambition est de monter une équipe à XV »

Cette après-midi découverte a permis à une dizaine de jeunes femmes de venir découvrir le rugby féminin dans les meilleures conditions.

La section féminine du SCB compte 22 joueuses seniors et voudrait pourvoir aligner aussi une équipe de jeunes joueuses de moins de 18 ans à l'avenir. « Notre priorité pour cette journée c'est le recrutement de joueuses seniors pour pouvoir, à terme, aligner une équipe à XV », explique Daniel Issartel, co-entraîneur avec l'ancienne joueuse de Romagnat Aurore Dissart, qui ajoute : « Cette entente nous l'avons voulue pour que les joueuses progressent et s'entraînent dans de bonnes conditions. »

Les entraînements ont lieu en alternance à Brioude et à Montiagut, « De gros sacrifices pour les joueuses qui font des kilomètres pour s'entraîner », précise Aurore.

À celles qui pourraient s'inquiéter d'être blessées dans les contacts, les joueuses répondent toutes : « Des blessures il y en a dans tous les sports. Si on s'entraîne sérieusement on peut jouer tranquillement ».

Les joueuses évoluent dans un championnat à X, avec des contacts, mais pas de poussée en mêlée. Elles ne disputent pas de matches simples mais une semaine sur deux un plateau contre deux ou trois autres équipes. « Cela nous fait moins de déplacements », confirme l'une d'entre elles.

Pas de poussée en mêlée

Toutes l'affirment : « On peut faire du rugby et être féminines », car ces femmes sont, hors des terrains, étudiantes, salariées, célibataires ou mère de famille et « en s'organisant un peu, on peut tout faire sans être dans le rouge ».

L'objectif de l'après-midi, sous le parrainage de Jessy Trémoulière, qui avait pour l'occasion troqué son maillot jaune et bleu, pour les couleurs rouge et noire du SCB, était de recruter et aussi de montrer que le rugby féminin peut être pratiqué par toutes les filles.

À écouter Romane, 24 ans, le pari est réussi : « C'est un sport que j'aime, un sport d'équipe avec du contact, une bonne entente. Il y a de l'entraide. » Madisson, 22 ans, étudiante conclut : « C'est un sport familial, j'en fais depuis longtemps, Quand on commence à jouer au rugby on n'en part plus ! » Madisson entraîne aussi à Langeac, les jeunes de l'école de rugby. « Ce sport véhicule des valeurs que nous aimons toutes. »

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