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Pékin Express: la gazette olympique des JO-2022

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CO-PILOTE. L'équipe de France de combiné nordique a décollé de Genève vendredi pour rejoindre Paris, première étape du voyage avant de rejoindre Pékin. Aux commandes de l'appareil, une vieille connaissance: le champion olympique 2010 Jason Lamy-Chappuis, devenu pilote de ligne après sa carrière, qui sera consultant pour le groupe Eurosport pendant les Jeux. "En espérant que le pilote nous amène à bon port", a plaisanté le combinard Antoine Gérard sur son compte Instagram (AFP).

MOTIVATION. C'est peu dire qu'Elsa Desmond, 24 ans, vit son rêve olympique à fond. Pour pouvoir participer aux JO de Pékin, elle est allée jusqu'à créer la fédération irlandaise de luge en 2020. Après avoir découvert, enfant, la luge à la télévision lors des JO-2006 de Turin, elle a investi près de 60.000 euros de ses deniers personnels pour acheter son matériel et payer ses déplacements. Pour pouvoir préparer le rendez-vous de Pékin, cette médecin, en première ligne contre le Covid dans un hôpital britannique, a obtenu un congé sans solde de quatre mois, à condition de reprendre ses gardes cinq jours seulement après son épreuve sur la piste de Yanqing. "Je ne regrette pas une seconde les choix que j'ai faits", assure celle qui a été choisie pour être porte-drapeau de l'Irlande lors de la cérémonie d'ouverture (AFP).

LONGEVITE. Jaqueline Mourao est Brésilienne et sportive. Elle ne joue pas au football et pourtant elle est devenue une star dans son pays. La raison? A Pékin, elle va participer à ses huitièmes Jeux olympiques. Pour arriver à ce total, elle alterne JO d'été, avec trois participations, et JO d'hiver, avec 5 participations. Athènes-2004, Pékin-2008 et Tokyo-2020 en VTT et en ski de fond à Turin-2006, Vancouver-2010, Sotchi-2014 - où elle a également fait le biathlon -, Pyeongchang-2018 et Pékin-2022. A 46 ans, elle se sent "encore plus heureuse que lors de (ses) sept participations précédentes" et surtout elle est "en forme". Sur les pistes de Zhangjiakou, elle participera à trois épreuves, deux individuelles et une par équipe. En sprint par équipe, elle sera associée à Eduarda Ribera, 17 ans et qui n'était pas encore née lorsque son aînée participait à ses premiers JO à Athènes (AFP).

RESURRECTION. Quelques mois après avoir remporté la médaille d'argent des JO-2018 en snowboard slopestyle, Max Parrot a appris qu'il souffrait d'un cancer du système lymphatique. Malgré d'éprouvantes séances de chimiothérapie, il a toujours été persuadé qu'il reprendrait le cours de sa carrière, ce qu'il a fait après une parenthèse de six mois pour se soigner. "Abandonner n'a jamais été une option", explique le Canadien qui participe à 27 ans à ses troisièmes JO. "Revenir pour participer à ces Jeux a même été une énorme source de motivation pour battre le cancer", assure Parrot qui s'alignera également sur l'épreuve de big air (AFP).

BRULURE. "J'ai brûlé mes skis sur le bord de carres assez rapidement, car le vent a asséché la neige et l'a rendue très froide (la friction crée alors une très haute température qui peut faire fondre les carres). Mes skis étaient impossibles à mener. J'espère que dimanche ce ne sera pas comme ça, sinon ce sera la loterie complète", a expliqué le Français Johan Clarey à propos d'un phénomène qui survient parfois lors des grands froids et rend la paire de skis inutilisable pour le reste des JO. Le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde a connu le même souci, que les skieurs avaient déjà expérimenté à Pyeongchang en 2018 (AFP).

PRECAUTION. Masque sur le visage jusque sur la glace à l'entraînement et impasse sur la cérémonie d'ouverture: Nathan Chen, triple champion du monde en titre de patinage artistique et prétendant à l'or olympique à Pékin, ne prend aucun risque face au Covid-19. "Je me suis entraîné masqué la plupart du temps depuis deux semaines, alors c'était vraiment agréable de l'enlever un court moment quand j'ai patiné aujourd'hui", a apprécié l'Américain après sa victoire dans le programme court hommes de la compétition par équipes vendredi matin. Quant à la cérémonie d'ouverture, "je l'ai déjà vécu une fois" en 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud). Et c'est un moment où il y a de la proximité avec beaucoup de gens. Je suis sûr qu'il n'y aura pas de risque, mais ma compétition n'est que dans quelques jours (mardi et jeudi en individuel)", a-t-il expliqué. "On s'entraîne pendant quatre ans, et plus encore, pour cet événement, a rappelé Chen. Personne d'entre nous ne voudrait le manquer à cause d'un test" positif (AFP).

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