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HandiCaf : Aspet en noir et blanc

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HandiCaf : Aspet en noir et blanc

 

Date : 14 et 15 décembre 2024

Bénévoles : Yann et Alex

Participants : Thomas, Baptiste, Guillaume, Estéban, Mathilde et Alice

Samedi

Thomas, Alice et Mathilde sont au rendez-vous et devinez quoi….. ? Nous partons à l’heure ! Pour partir oui mais 50m plus loin c’est l’arrêt avec un camion garé en travers, des voitures derrière et bien évidement en sens inverse donc stoppés dans notre élan. Tel un sauveur Philipe, le papa de Mathilde, jaillit de sa voiture et sans peur me guide pour passer dans ce trou de souris. Nous avons encore le temps d’arriver à l’heure pour récupérer Guillaume au métro de Ramonville, Yann chez lui à Portet et enfin Baptiste et Estéban à Roques.

A peine parti, Alice a déjà faim, nous visons donc la 1ère aire pour petit déjeuner et autant vous dire qu’il ne reste plus rien. Merci de ne pas les affamer avant de partir en week-end !

Trêve de plaisanteries, il faut reprendre la route pour Aspet. Nous y arrivons pour faire un tour de marché et déguster une galette koukou sibzamini, spécialité venue d’un autre monde sous la forme d’une galette aux légumes et épices.  Sans grande faim nous attaquons nos pique-niques sur une petite place avant de retrouver Nicolas, notre spéléologue professionnel.

C’est à Gouillou que nous nous équipons, bottes, combi, casque et baudrier. Après une ascension en sous-bois, sous-pluie et sur-gadoue nous arrivons enfin devant l’entrée de la grotte : toute noire !

Lumière allumée, nous nous enfonçons dans l’antre de la terre, les plafonds se rapprochent de nos têtes, nos pieds disparaissent dans les gours boueux. Nous ne devons notre survie qu’à notre grande capacité d’adaptation et un peu à Nicolas ! Il faut vous dire que nous n’étions pas les seuls ; des indices nous mènent à nos colocataires les chauves-souris. Après un temps (assez bref) toutes lumières éteintes nous écoutons les bruits de la grotte. Puis nous partons au plus profond de la grotte pour pratiquer des descentes sur corde. Mathilde, ayant un profond sens l’orientation, nous ramène à l’air libre prisonnier de son humidité mouillée. C’est boueux, mouillé et souriant que nous arrivons au camion.

Il ne nous reste plus qu’à nous changer et en route pour l’hôtel la Grange situé aux pieds des pistes du Mourtis.

Ecrit cela semble facile, mais ajoutez-y de la pluie, une fine pellicule de neige, du vent tourbillonnant, les mini avalanches venues s’échouer sur la route et pour finir une route toute de blanc vêtu, vous avez un Yann stressé qui gère le camion comme il peut. Les démarrages en coté sont plus que laborieux, c’est mieux en marche arrière !

Nous sommes accueillis à l’hôtel à bras ouverts et sans faire de chichi nous nous dirigeons tous vers une douche bien chaude.

Apéro, repas pantagruélique, les dents et au lit.

Dimanche

La journée commence à 7h15 malgré les réticences de certaines qui essaient de rester au chaud sous la couette. A leur décharge, il neige encore et il fait froid (-7 à 7h30). Après un petit-dej tout aussi pantagruélique que le dîner, il est tant d’aller dégager le camion des 10 cm de poudreuse mais plus compliqué de le dégager des congères crées par la déneigeuse. Heureusement que nous avons des costauds dans l’équipe.

Nous retrouvons Nicolas avec 15 minutes de retard !

Nous nous dirigeons vers Saint-Paul sous une pluie battante qui déplait fortement à notre essuie-glace gauche qui décide de passer le parebrise ! Pose technique et c’est reparti.

C’est sous le soleil que nous arrivons sur le parking de l’église pour nous parer de nos belles combis encore propres pour le moment.

L’entrée de la grotte se trouve dans le lit de la rivière. Point de chichis, il faut se mouiller ! Le pieds, les mollets, les genoux, les cuisses et pour certains le caleçon et a culotte…

Autant vous dire que ça gazouillait !

La traversée de la grotte se fera principalement les pieds dans l’eau. Nous évoluons dans des boyeaux tantôt debout, courbé, à genoux, en mode ver de terre voir plus.

Nous pouvons découvrir des chauves-souris et leur amas de déjections, les différents niveaux de planché érodé par l’eau et des insectes exogènes arrivés dans les profondeurs au fil de l’eau.

La sortie se fait de la même façon que l’entrée, les pieds, les mollets, les genoux….. La culotte !

Mais attention, l’aventure ne s’arrête pas là, il faut encore se déshabiller et se rhabiller le tout sous le porche d’une église à la vue des occupants du cimetière ! il faudra 45 min pour que tout le monde soit au sec.

Nous poursuivons notre week-end par le pique-nique très apprécié. Pour la suite , un GPS qui ne veut pas démarrer, le sens de l’orientation des encadrants et quelques panneaux nous font découvrir les coins les plus isolés !

Mot des jeunes

Guillaume : Super bon week-end, l’expérience de ce matin dans l’eau était génial et l’hôtel très bien.  Voili voilou.

Estéban :  c’était cool ce week-end, j’aimerait trop en refaire et merci Alex d’avoir participé

Alice : c’est trop bien la spéléo. C’est mon plat préféré hier soir c’est de ouf, j’ai tout mangé

Mathilde : J’était un peu fatiguée hier soir, j’ai aimé la spéléo dans le noir parce que j’avais peur et puis j’ai aimé l’entrée, le plat et le dessert. J’ai eu mal au ventre

Thomas : Ca roule, pour moi c'est trop cool, pendant le week-end c'est trop super et je préfert le plus c'est la spéléo et l'escalade sous terre. Aussi pour la promenade dans l'eau sous tere et la vue est magnifique avec de la neige et le repas carrémennet très bon. et aussi dire merci pour Alex

Baptiste : je suis sage comme une image et j’ai bien aimé la spéléo et c’est bon

A bientôt pour de nouvelles aventures 

Yann et Alex

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