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3ème WE du Cycle-Ô-Noisette

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3ème WE du Cycle Ô noisette

Sites de grimpe: Oppède-Becugne et Orgon.

Réveil samedi matin 6h, ça pique, on descend le vélo, on monte les sacoches dessus et direction Lyon Part-Dieu pour acheter son billet et rejoindre la team noisette. On s'installe dans un TER confortable avec le wagon compartimenté à l'ancienne et réaménagé en full vélo (20 places environ). En nous racontant une anecdote sur un mouvement étrange, Arnaud découvre sur doctissimo qu'il s'est sub-luxé l'épaule il y a 3j, pendant qu'on appréhende la potentielle pluie sur la partie vélo qui nous attends...

Arrivée à Avignon vers 10h, chacun remonte ses sacoches sur son vélo, et c'est parti pour 40km de vélo jusqu'au gite (situé à Maubec). Le trajet est majoritairement sur une vélo-route bien confortable et sécurisée, et le must, c'est qu'il n'y a pas une goutte de pluie! Arrivée au gite à 13h : pique nique, jeu des prénoms et ça repart sans Articulaire Arnaud, qui préfère garder son épaule au repos.

Après une belle côte,

un passage par un village magnifique (Oppède le vieux)

et une approche hasardeuse (signée Joueur Jacob), on arrive au site d'Oppède-Brécugne.

Le site est dans un petit vallon très nature, orienté plein sud, légèrement en pente, avec de très belles voies du 5a au 7c. On grimpe jusqu'à 17h, on revoit le nœud de baudet (de mule, pas encore terminé sur la photo)

puis on rejoint les vélos à la nuit tombée, non sans une sortie d'approche paumatoire pour Joueur Jacob et Wild Walter qui se sont fait une belle frayeur lorsqu'un coup de feu a retentit lorsqu'il étaient sur une sente de sanglier, sans lampes, au crépuscule, et qu'ils sont passés à 10m du chasseur 2 min après...

On récupère les vélos, on s'éclaire, et on fonce au gite, puis on repart au Biocoop le plus proche (5km) faire les courses. Après une hypoglycémie et un dévalisage en règle, on repart au gite afin de préparer un fameux gratin de ravioles (merci Magic Max). Le repas est prêt, et on attend désormais communiste Coline, qui a fait le trajet by night, en solo, avec une trace aléatoire pour nous rejoindre au gite à 21h. Une fois les retrouvailles terminées: miam et dodo.

Dimanche réveil 7h, petit déj, départ 8h15 (15min de retard, ce qui représente un retard incommensurable pour clément Clément, qui ne l'est pas tant).
On admire au passage le soleil qui perce à travers les dernières couches de brumes non dispersées.

Arrivé sur le site, on prend la bonne approche et on a cette fois ci la journée devant nous pour grimper, faire des projets, voir la manip de réchappe ou la différence entre le machard japonais ou le noeud nazi (oui Karl Prusik était un nazi), pendant qu'articulaire Arnaud lit un livre sur les amérindiens et la colonisation et bronze au soleil.

Sur ce site de très belle qualité, on découvre une portion de rocher de type tafoni, mais en calcaire.

Ni une ni deux, on y va, quand l'équipeur local nous aide à nous trouver une voie dispo, et nous explique que le rocher blanc ne tient rien. On observe un panneau qu'il a posé sur le caillou disant qu'il faut mettre un casque, mais lui n'en porte pas. Ces anciens alors... On se lance dans un 6a avec un gros toit sans pied. Reta sur talon obligatoire. Le mouv est affreux, on ne reviendra pas sur cette voie.

La plupart des voies sont très belles, certaines sur-cotées, mais cela permet de passer "facilement" une belle 6c à vue.

Ce dimanche de beau temps le soleil tape, on grimpe en T-shirt et on se faufile entre tous les groupes de grimpistes (oui c'est un mode inclusif expérimental pour ce mot), sur le coup de 16h, on organise le départ. On rentre de jour et on admire un paysage magnifique.

Retour au gite, gouter, apéro (sans pause entre les deux), douches, préparation d'un Dahl de lentille corail monstrueux (merci Charismatique Caro) qui nous fera pique nique du dimanche, et de deux tartes aux poires amandine (avec Nice Nassim, Magic Max, Charline la coquine et Canaillou Cyprien).

Wild Walter tombe de fatigue et après avoir englouti son cari de canard carniste, va se coucher. On présente les propositions de sortie pour le printemps, on mange la fameuse tarte de Magic max aux parts inégales (2π/9 c'est chiant à couper), on prends une titi et au lit.

Dimanche réveil 6h30, imposé par la dictateam des lèves tôt un peu rigide sur les horaires afin de décoller à 8h (pour l'an prochain on pousse pour un Cycle-ô-glandouille avec réveil 9h au plus tôt), après avoir récupérer les reste de crème fraiche, beurre, fromage, courges etc... (oui on a pris un peu large). On fait route jusqu'à Cavaillon où Wild Walter et Articulaire Arnaud nous abandonnent pour prendre un train plus tôt (fatigue pour l'un, blessure pour l'autre). On continue la route jusqu'à Orgon, et on vise initialement un secteur à l'ombre, et plein vent sur préconisation de Joueur Jacob (qui pour le coup, porte bien son qualificatif). Après consultation des troupes, on se rabat sur le secteur plein sud, sans vent, non sans un petit détour lors de la marche d'approche, impulsé par Joueur Jacob qui aime bien jouer avec les chemins qui n'en sont pas.

Début de la grimpe à 10h30, pour un départ à 14h30 du site. On découvre un secteur parfois très patiné (notamment pour la voie de (dé)chauffe de Charismatique Caro et Communiste Coline. On grimpe selon l'énergie des gens jusqu'à 14h, presque seuls sur le secteur, pique nique, et départ pour la gare d'Orgon.

Là Charline la coquine et moi même (Canaillou Cyprien), on se rends compte avec horreur qu'on ne peut plus acheter de billets de TER pour faire Avignon - Lyon aujourd'hui. Tout est complet sur l'app sncf-connect et sur le site TER Aura. On a un changement de 11 min à Avignon, notre seul salut repose dans l'achat d'un billet aux bornes TER de la gare (ajoutez à cela des vélos, des sacoches et des cordes à trimballer, et vous aurez un petit niveau de stress chez nos 2 compères). On débrief le WE dans le train Orgon-Avigon. Arrivé a la gare, l'opération se déroule sans accroc, sauf qu'on ne peut pas prendre de billet pour Lyon au Guichet (aucun TGV ne circule ce WE sur cette ligne, donc les TER sont blindés, et donc ils ne vendent plus de ticket, youhou). On doit donc payer un billet plein tarif aux bornes TER (oui en PACA, les bornes ne délivrent pas de billet avec les réductions Aura, les guichets si). Après être monté dans le train et avoir ravalé notre seum, on s'encastre sur les strapontins dispos face aux toilettes (yeah), et on papote en attendant notre arrivée à Lyon. Pendant ce temps là, je (Cyp la canaille), écrit le récit de ce WE.

  • Bilan carbone : Aucune idée, on s'en cogne, lâchez vos bagnoles, prenez vos vélos, et baissez les radiateurs du local à corde.
  • Bilan financier: idem, mais au doigt mouillé, moins cher qu'un WE du cycle SUV.
  • Gite: bien mais pas donné (30€/personne/nuit)

Cyprien pour le cycle Escalade en mobilité douce, aka Cycle-Ô-noisette

Le mot de la fin (par le respo de la dictateam):

Troisième article pour la troisième sortie de la troisième saison du cycle escalade en mobilité douce. Le cycle prend une pause hivernale avant trois nouvelles sorties au printemps, que les participants organiseront pour progresser en autonomie. Les sorties automnales ont permis d'améliorer largement l'efficacité collective sur les temps de transition train / vélo / escalade / logement (l'inertie de groupe est presque vaincue !)

Il nous reste à améliorer :

  • la recherche d'itinéraire sur les marches d'approche !
  • gérer des temps pour souffler dans la journée et sur les trajets : c'était la remarque principale suite à la première sortie de la première saison, mais on finit par oublier.
  • trouver plus de moments pour pratiquer les manips de sécurité, pas facile avec les jours qui raccourcissent

Jacob

Les participant.e.s:

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