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Tour et sommet des Rouies (3589m)

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Comme tous les ans depuis presque une décennie, nous nous sommes retrouvés à la mi-juillet avec Delphine, Gregory et Gadjo pour quelques jours de montagne. Cette année, le massif des Ecrins, entre Valgaudemar et Vénéon, a été choisi pour célébrer nos retrouvailles.

Ci-dessous le lac des Rouies et le lac de la Muande dominés par la cime du Vallon (3418m) :

L’idée des 4 jours passés ensemble était de gravir le sommet des Rouies puis d’en faire le tour anti-horaire en essayant de passer par la tête des Fétoules (3459m).

L’après-midi du premier jour a été dédié à la vérification du matériel, la préparation minutieuse  des sacs puis la montée en refuge. Le premier de notre petit voyage fût celui du Pigeonnier. Nous ne sommes pas prêts d’en oublier l’excellente qualité et l’étonnante originalité de son accueil.

Le second jour nous sommes entrés dans le vif de sujet. La première partie de la journée fût dédiée à l’ascension du sommet des Rouies (3589m) par sa voie normale. Grégory non loin du col des Rouies :

Deux alpinistes plus rapides nous dépassent à la vue du sommet des Rouies :

Delphine, Mathieu et Gregory s’apprêtent à gravir la pente neigeuse finale en excellentes conditions. Derrière eux les trois silhouettes imposantes de la barre des Ecrins (4102m), de l’Ailefroide Occidentale (3953m) et des Bancs (3669m) :

Sommet immortalisé :

En contre bas du sommet coté Ouest, nous observions déjà les conditions de notre itinéraire de retour. La rebascule sauvage sur le Valgaudemar de notre dernier jour passera par le lac de la Muande, le glacier du Fond le glacier de la Muande, le col de la Muande ou la brèche des Saffres :

Le col de la Muande correspond à l’échancrure bien visible au centre de ce grossissement :

La brèche des Saffres (non cartographiée) se situe sur la droite de l’aiguille ensoleillée des Saffres (3175m), au débouché du petit couloir à l’enneigement discontinu et à la rimaye pour le moins interrogative :

Après le sommet des Rouies, nous sommes redescendus par la rive gauche du glacier des Rouies en direction du vallon du Chardon qui débouche sur le refuge du Carrelet dans le Vénéon :

Il est de coutume de quitter le glacier par sa riche gauche au niveau du passage de l’Âne (3015m), bosse d’éboulis parsemée de névés au centre de la photo :

Sur les conseils bien avisés du gardien du Pigeonnier, nous avons coupé plus haut, à flanc main gauche, pour franchir une petite crète sous le point côté 3235m :

Cette petite astuce nous a permis de faire l’économie de 150m de D+ ce qui, pour nos petites jambes, s’est avéré bien appréciable. La remontée au col de la Lavey (3309m) s’en est d’autant mieux passée :

Le col de la Lavey sur fond de pointe du vallon des Etages pour Gadjo, Gregory et Delphine (3564m) :

Nous nous sommes ensuite laissés glisser dans les névés en rive droite des glaciers de la Lavey, face à la cime du Vallon (3406m) et à l’Olan (3564m), jusqu’au magnifique lac des Rouies :

La pointe du vallon des Etages et le col de la Lavey à gauche d’une petite partie du vaste versant Nord-Ouest des Rouies :

A partir du lac des Rouies, nous avons récupéré le très (très) long sentier menant au refuge de la Lavey. Les paysages nous ont beaucoup plu. Une autre petite partie du versant Nord-Ouest des Rouies et son couloir en « S » :

Le long vallon de la Lavey prend sa source dans le secteur de la Muande pour se jeter dans le Vénéon au niveau de Champhorent, les premiers stigmates des récentes crues dévastatrices apparaissent :

Près de 10h après notre départ du refuge du Pigeonnier, un casse croûte digne de ce nom s’est imposé sur la terrasse du refuge de la Lavey (1797m, du fait des récentes inondations et de la fermeture de la vallée du Vénéon, celui-ci est non-gardé cet été) :

Le lendemain, le réveil fût un peu difficile. Néanmoins motivés, nous nous sommes lancés, les jambes bien lourdes, sur les pentes de la voie normale de la tête des Fétoules (3459m) :

La météo a finalement eu pitié de nous en nous imposant un demi-tour sous l’orage au niveau du joli petit lac des Fétoules. Tant pis pour le tête des Fétoules, il faudra revenir :

Après un après-midi de repos forcé et une bonne nuit dans les dortoirs du refuge de la Lavey, le temps est venu pour nous de rebasculer côté Valgaudemar. Après la longue remontée du vallon de la Lavey, nous sommes passés au petit matin en rive droite du lac de la Muande. Un paysage lunaire :

S’en est suivi les remontées successives du glacier du Fond et du glacier de la Muande :

Rapide coup d’œil à la rimaye du petit couloir issu de la brèche des Saffres. Le doute levé, la rebascule côté Valgaudemar ne se fera pas par là, dommage pour l’aiguille des Saffres (3135m) :

Nous avons donc emprunté le col de la Muande (3040m). Lui était en excellentes conditions compte tenu de la quantité de neige exceptionnelle encore présente en cette mi-juillet :

L’équipe au pied du col de la Muande versant Valgaudemar avec l’aiguille des Saffres (3135m) à gauche et l’antécime Ouest de la pointe de la Muande (3315m) à droite :

La redescente sur le hameau du Rif du Sap dans le Valgaudemar fût des plus verdoyantes :

Après avoir quitté le sommet des Rouies, et ce pendant près de trois jours, nous n’avons croisé que deux de nos congénères, les bergères du hameau de la Lavey. Cette solitude relative, qui plus est sans réseau, au cœur de montagnes habituellement fréquemment parcourues, a été très appréciée par tous.

Bravo Delphine, Grégory et Mathieu pour ce tour des Rouies particulièrement sauvage cette année !

 

 

 

 

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