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Antoine Dupont, voyage au Japon avorté, alpinisme : rencontre avec le trois-quarts centre du CA Brive Paul Pimienta

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S’il n’avait pas écrit à la quasi-totalité de son répertoire téléphonique il y a quelques mois pour trouver des contacts en vue d’un voyage au... Japon, Paul Pimienta n’aurait sans doute jamais débarqué en Corrèze. Il aurait même pu raccrocher les crampons à seulement 28 ans.

P.-H. Broncan le récupère avant un voyage au Japon

« Être joueur professionnel n’a jamais été mon but ultime quand j’ai débuté. Grâce à mes parents, je voyage depuis que je suis petit et mon contrat se terminant à Colomiers, j’avais imaginé découvrir une nouvelle culture et un nouveau monde au Japon. J’ai écrit à plusieurs entraîneurs dont Pierre-Henry Broncan qui m’a répondu et m’a d’abord conseillé de venir à Brive avant d’aller au Japon », sourit le trois-quarts centre qui avait déjà croisé à plusieurs reprises le technicien lorsqu’il était à Colomiers. Et qu’il vivait à Toulouse chez un certain Anthony Jelonch.

« Avec “Antho”, on se connaît depuis Auch. On a tout vécu ensemble et avec Antoine Dupont. Quand on était en Crabos, on n’avait pas perdu le moindre match pendant la saison avant la… finale contre le Racing. Depuis cette époque, on ne s’est plus jamais quitté. Nos relations vont bien au-delà du rugby », confie Paul Pimienta qui a donc passé trois ans en colocation avec le 3e ligne international et qui se verrait bien donner un nouvel élan à sa carrière au CAB.

« J’ai besoin de sortir de ma zone de confort, de me prouver des choses et de prouver des choses à mes potes. J’avais vraiment songé à faire autre chose que du rugby mais l’envie de gagner un titre, de soulever un bouclier et de vivre des émotions a été plus forte », glisse le natif des Hautes-Pyrénées passionné par le ski et l’alpinisme. 

Accrocher un sommet à 6.000 mètres

« Quand j’étais gamin, je rêvais d’être skieur professionnel. Jusqu’à mes 15 ans, j’ai fait beaucoup de compétitions avant finalement de choisir le rugby. Maintenant, quand j’ai le temps, j’aime partir en haute montagne faire de l’alpinisme. Mon père a longtemps eu une agence dans ce secteur d’activité en Amérique du Sud. »

Cette quête des sommets, elle a récemment conduit Paul Pimienta jusqu’en Inde avec l’objectif d’accrocher à son palmarès son premier 6.000 mètres, proche de l’Himalaya. « On s’est finalement arrêté à 5.200 mètres d’altitude, la météo était beaucoup trop incertaine. Ça commençait à devenir dangereux », poursuit le joueur aussi mélomane, après avoir notamment fait des études au lycée-musique à Marciac, dans le Gers, où il officiait au piano et à la guitare.

À Brive, Paul Pimienta essayera de gratter du temps de jeu au sein d’une ligne de trois-quarts où la concurrence s’annonce rock and roll. « C’est normal ça et ça ne m’effraye pas, bien au contraire. Je repars de zéro, dans un groupe où je ne connaissais pas grand monde en arrivant mais où l’ambiance est excellente. Tu sens que tout le monde pousse dans le même sens pour un objectif commun. » Ce fameux bouclier. La quête des sommets a déjà débuté pour Pimienta. 

Benjamin Pommier

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