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JO-2020: les Bleus du pentathlon moderne sont passés à côté

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Quatre vraies chances de médailles, quatre ambitieux en quête d'or et finalement, rien: arrivée à Tokyo avec de grandes ambitions, l'équipe de France de pentathlon moderne en repart bredouille, déçue mais convaincue d'être sur la bonne voie et de pouvoir rebondir dans trois ans à Paris.

"Je ne venais pas pour la dixième place", a résumé vendredi Marie Oteiza à l'issue d'un pentathlon où elle n'a jamais semblé en mesure de se mêler réellement à la lutte pour le podium.

La remarque vaut aussi pour Elodie Clouvel, vice-championne olympique à Rio, qui rêvait de grimper d'une marche et qui a finalement pris la sixième place, à bonne distance du podium.

Chez les garçons également, Valentin Prades avait assuré qu'il venait "pour l'or", une ambition légitimement partagée par Valentin Belaud, double champion du monde 2016 et 2019. Mais eux aussi sont restés loin des médailles samedi, avec la septième place pour Prades et la onzième pour Belaud, loin du Britannique Joseph Choong.

Très bon en natation, avec un nouveau record personnel, et en laser-run, Prades a payé le prix de son retard en escrime et surtout de la loterie de l'équitation, qui lui a réservé Ladento, un cheval de réserve vraiment pas simple à gérer.

"J'étais hyper en forme physiquement, mais les 30 points que je laisse à l'équitation, c'est trop. C'est une déception", a reconnu le vice-champion du monde 2018, qui avait pris la quatrième place à Rio.

- "Un échec" -

"J'y crois toujours, je crois toujours que je peux être champion olympique dans trois ans à la maison", a-t-il ajouté, avant de se pencher sur le bilan des Bleus.

"C'est une déception, parce qu'on avait quatre top athlètes. Mais on sait que même favoris, il faut toujours rester humbles dans notre sport. Il va falloir digérer mais on est déjà motivés", a-t-il assuré.

Gêné samedi par une douleur au dos, Belaud a pour sa part estimé que les résultats ramenés de Tokyo ne devaient pas remettre en cause la préparation des quatre sélectionnés, partagée entre la fédération et, pour lui et sa compagne Elodie Clouvel, une structure dédiée mise en place après Rio.

"On travaille beaucoup depuis cinq ans. On a tous eu de très bons résultats. Mais au pentathlon il y a beaucoup de turn-over sur les podiums", a-t-il expliqué.

"Avec Elodie on aura à cœur de revenir dans trois ans. Quand on a monté notre projet, c’était pour sortir deux médailles d'or aujourd'hui. On ne l'a pas fait. Il nous reste trois ans pour améliorer ce projet et aller plus loin mais je suis fier de mon équipe", a-t-il expliqué.

Jean-Pierre Guyomarch, l'entraîneur de l'équipe de France, a de son côté reconnu "une très grosse déception", les Bleus étant arrivés avec "beaucoup d'ambition au vu des résultats obtenus depuis deux ans."

"Il va falloir faire quand même un vrai bilan. Je ne vois pas de grandes erreurs, mais c'est un échec, bien sûr. On venait pour au moins une médaille et nos athlètes avaient le potentiel", a-t-il jugé.

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