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Trois jours de hockey subaquatique à la Loue à Saint-Victor : "Un sport plutôt physique"

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Trois jours de hockey subaquatique à la Loue à Saint-Victor :

Le hockey subaquatique. Un sport qui peut paraître, mais qui, finalement, ne l’est pas tant que cela localement. Car depuis plusieurs années déjà, les compétitions de hockey subaquatique ont trouvé leur place dans les bassins du centre aqualudique de la Loue à Saint-Victor (Allier).

Plus de 300 personnes sur trois jours

"On vient tous les ans", confirme Pascal Blanc, commissaire de la compétition de ce week-end, qui se poursuit aujourd’hui. "Là, il s’agit de la troisième et dernière manche du championnat de France D1. Nous étions venus pour la première manche en novembre. Nous reviendrons également fin juin pour une autre compétition."

Alors forcément, les plus de 300 passionnés réunis depuis samedi à la Loue pour cette dernière manche se sentent un peu comme chez eux.

"Le bassin de Saint-Victor est très beau, très agréable pour nos compétitions. Il y a tout ce qu’il faut en termes d’équipements. On pourrait même y organiser des compétitions internationales si la ville était mieux desservie au niveau des transports."

Mais en attendant, le bassin de la Loue devra se contenter d’accueillir les meilleures équipes de France, masculines et féminines. Avec du très haut niveau. "Sur trois jours, on peut voir huit équipes féminines et seize masculines", précise Gazi Harar, co-commissaire. "Ce sont les meilleures avec, parmi elles, des personnes qui ont par exemple déjà été championnes du monde !"

Photo : Cécile Champagnat

La France : "une place forte du hockey subaquatique"

Pascal Blanc ajoute : "La France est une place forte du hockey subaquatique. C’est un sport qui est arrivé en 1978 et qui se développe un peu partout." Jusqu’à compter aujourd’hui près de 5.000 licenciés.

Mais concrètement, comment se pratique le hockey subaquatique ? Au fond d’une piscine, deux équipes, composées de six joueurs dans l’eau et quatre remplaçants maximum, s’affrontent lors de deux périodes de quinze minutes (pour ces trois jours, les périodes étaient de onze minutes) avec l’objectif de faire progresser, en apnée, un palet à l’aide d’une crosse et marquer un but.

"C’est un sport de contact", explique Pascal Blanc. "Mais ce n’est pas du tout l’esprit du hockey sur glace. On ne se donne pas de coups, ce n’est pas violent ! Dans l’eau, on n’a le droit d’agir que sur le palet."

Et en observant un match, force est de constater la difficulté de ce sport aquatique. Gazi Harar souligne, avec un sourire : "C’est sûr que c’est plutôt physique. Cela demande d’abord de l’aisance dans l’eau. Il y a ensuite la difficulté de la privation d’oxygène. On fait généralement des apnées de 10 à 15 secondes. Alors, pendant tout un match, on ne fait que descendre et remonter à la surface."

Environ 280 joueurs de hockey subaquatique réunis au centre aqualudique de la Loue à Saint-Victor [février 2019]

Photo : Rémy GILLET - FFESSM

Comment on arrive à ce sport ?

À côté de Gazi Harar, Olivier Martinez, arbitre, note également : "Dans ce sport, il y a énormément d’anciens nageurs, des personnes qui ont fait de la natation synchronisée, de la plongée… On a tous été attirés par ce sport d’équipe."

Et Camille Deimat, responsable d’arbitrage et surtout capitaine de l’équipe de France féminine, ne dira pas le contraire : "Comment on en vient au hockey subaquatique ? Pour plein de raisons. Moi, mon histoire est un peu tragique. J’ai eu une fracture des vertèbres et j’ai dû commencer à nager. Mon père m’a alors dit : “viens faire du hockey avec nous !”"

À 24 ans, la Bretonne pratique donc depuis douze ans. "J’ai rejoint le groupe France depuis 2016. J’ai eu ma première sélection en 2019… Là, ce week-end, j’arbitre… Cela demande un vrai investissement personnel." Mais elle l’assure : "On est toujours contents d’être là. Montluçon, c’est la maison maintenant."

La compétition se termine ce lundi 20 mai. Le public peut y assister toute la journée. Gratuit.Il est également possible de suivre la compétition D1 masculine et D1 féminine en direct.

Laura Morel

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