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Vincent Llorca, hockeyeur auvergnat : « Un rêve pour tout sportif d'aller aux Jeux Olympiques »

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Vincent Llorca, hockeyeur auvergnat : « Un rêve pour tout sportif d'aller aux Jeux Olympiques »

L'histoire entre Vincent Llorca et le hockey ne date pas d'aujourd'hui. Le natif du Mont-Dore, dont le père est Canadien, a été mis sur des patins dès l'âge de deux ans. Le défenseur prépare en ce moment le tournoi qualificatif (26 au 30 août) aux Jeux Olympiques d'hiver de Pékin 2022, avec l'équipe de France, qu'il espère aider à se qualifier. Et y gagner sa place aussi. 

Le hockeyeur s'est construit en tant que joueur grâce à de multiples expériences. Aujourd'hui aux Ducs d'Angers, l'une des meilleures équipes en France, Vincent Llorca a fait un passage au Canada, avant de revenir dans l'Hexagone. 

Le rêve canadien

Après avoir joué en jeunes du côté de Clermont, Vincent Llorca s'est exilé au Canada, pays de son père, pour s'imprégner d'une culture bien différente du hockey sur glace. Là-bas, ce sport est roi, et les places sont chères. Une donnée qui change la façon d'appréhender ce sport pour un joueur. 

« Ca a toujours été un rêve d'aller jouer au Canada. Je suis parti à 19 ans pour pouvoir allier le haut-niveau et les études, jouer en universitaire et obtenir mon diplôme (d'ingénieur robotique, NDLR). Le hockey, c'est un autre monde là-bas, c'était une super expérience. Le jeu est différent, les patinoires sont plus petites, c'est beaucoup plus physique. Ca m'a appris une autre façon de jouer et beaucoup de compétition en interne, même dans les équipes, qui changent un peu la vision de l'équipe où ici en France, le groupe reste le même. Là-bas les joueurs viennent pendant la saison, c'était vraiment un autre monde. » 

« C'est compliqué, c'est la guerre entre les joueurs pour avoir les postes. C'est une autre façon de voir le sport. »

Une mentalité qui complique les choses, et qui oblige à de belles performances rapidement. L'ambiance de compétition dans un même club a marqué le Montdorien. 

«  À l'université, ça allait encore. Mais après, j'ai fait quelques mois pro au 3ème niveau, et il y a une équipe qui a passé 75 joueurs en une année. Sachant qu'on est vingt sur une feuille de match. C'est compliqué, c'est la guerre entre les joueurs pour avoir les postes. C'est une autre façon de voir le sport.  »

« On retrouvait moins le côté familial des sports d'équipes là-bas. Après, ça apprend aussi à jouer sous pression tout le temps. Ca marche pour eux, donc c'est peut-être la façon de faire. Il y a des jeunes chaque année qui montent et qui sont directement prêts à prendre des places.  »

Une place à gagner en équipe de France

Le défenseur d'Angers se trouve en ce moment en stage avec l'équipe de France. Souvent sélectionné, Vincent Llorca a l'objectif d'obtenir une place plus régulière chez les Bleus. Ce stage et ce tournoi qualificatif seront des moments charnières pour l'Auvergnat et pour l'équipe de France de hockey qui ne s'est pas qualifié pour les JO depuis 2002. 

« C'est un stage remise en forme, on va un peu revoir la tactique et beaucoup se faire les jambes. On est quelques uns à se battre pour des places donc dès le début ça va être intense et il va falloir être prêt pour être dans la liste finale à partir du 14 août.  »

« On est quelques uns à se battre pour des places donc dès le début ça va être intense et il va falloir être prêt pour être dans la liste finale à partir du 14 août. »

La France affrontera la Lettonie, l'Italie et la Hongrie pour une place aux Jeux. Des équipes de niveau similaire à celui des Français, il faudra donc batailler.

« Ce sont trois matchs en trois jours, il ne faut se louper sur aucun des trois matchs, il va falloir être prêt directement. Ce sont des équipes qui sont battables, mais elles aussi ont de belles armes à presenter. Donc un tournoi vraiment serré. Aux derniers JO, ça n'était pas passé pour un but donc là on peut se dire que ça peut être dans l'autre sens aussi.  »

« C'est un rêve pour tout sportif d'aller aux JO, et si tous les gros joueurs de NHL (Ligue Américaine de Hockey) sont là... on a rarement l'occasion de jouer contre ces gars, ça serait magique. »

L'Auvergne dans la peauVincent Llorca est toujours attaché à sa terre de naissance, l'Auvergne. Photo Renaud Baldassin

L'Auvergnat de 29 ans reste attaché à sa région d'origine : dès qu'il le peut, il vient se ressourcer chez lui, au Mont-Dore, avec sa famille.  « J'essaye de rentrer un peu tous les étés. Au Mont-Dore, j'y ai tout ici, la patinoire, j'arrive à m'entraîner. Cet été, j'étais un peu sur Clermont, j'avais un peu de kiné à faire. On a fait des randonnées, du VTT, j'adore la région. »

Même si sa carrière est loin d'être terminée, Vincent Llorca envisagerait de revenir entraîner dans la région après sa retraite sportive. « J'ai déjà réfléchi en fin de carrière de faire une reconversion en D1 avec un boulot à côté. Je n'y ferme pas la porte. Pour l'instant, je n'y ai pas trop réfléchi parce que je pense que j'ai encore de belles années à faire au haut-niveau, mais ça peut être un beau projet de revenir par là et de jouer pour Clermont 10-15 ans après mon départ. » 

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Le Français défend sa place lors du rassemblement de l'équipe de France depuis le week-end dernier. La liste définitive de ce tournoi qualificatif olympique sera donné le 14 août prochain, et Vincent Llorca espère bien y figurer. Bercé par le hockey depuis sa tendre enfance, l'hockeyeur de 29 ans a toujours gardé l'Auvergne dans son coeur, une terre qui l'a vu grandir. 

Jason Cotard

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