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Golf: Céline Boutier, l'astre français en quête de médaille

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Golf: Céline Boutier, l'astre français en quête de médaille

La révélation pour le grand public est encore fraîche. A peine un an. Mais elle a été retentissante. Cela faisait vingt ans que le France attendait une victoire en Majeur, et une victoire tout court à Evian.

Et tout destinait à ce que la discrète native de Montrouge (Hauts-de-Seine), ancienne N.1 mondiale chez les amateurs, soit celle qui succède à 29 ans à Patricia Meunier-Lebouc (victorieuse au Chevron championship en 2003).

Cette victoire a non seulement fait connaître le nom de Céline Boutier au grand public de cette golfeuse au talent hors pair, qui avait déjà remporté trois tournois sur le circuit LPGA avant cela. Mais elle a également débridé la joueuse. Dans la foulée de sa victoire, elle a remporté une semaine plus tard l'Open d'Ecosse, atteignant ensuite le 3e rang mondial.

"J'ai appris à gagner avec Evian", avait elle confié en avril, "un moment qui restera spécial pour moi".

"Vraiment cool de voir ça"

Ces succès et la régularité dont elle a ensuite fait preuve ont inévitablement fait naître des espoirs de médailles aux JO, sur l'Albatros, le parcours du Golf National, un parcours qu'elle connaît bien.

La saison 2024 n'a pas été du même acabit, la golfeuse alternant le bon et le moins bon, mais jamais le très mauvais. Elle n'a jamais quitté le gratin mondial, toujours placée, pointant au 7e rang mondial avant ce rendez-vous olympique qu'elle a coché depuis longtemps à son agenda.

Avant ces JO, pour son retour à Evian il y a quelques semaines, elle a signé son cinquième top 20 de la saison (19e). Un brin de confiance plutôt bienvenu.

Mais les Jeux sont bien autre chose. Et elle a pu prendre le pouls de ce qui l'attend en regardant le tournoi hommes qui s'est achevé dimanche. Un public français digne d'une foule de Ryder Cup, et les deux trajectoires dissonantes de Victor Perez et de Matthieu Pavon.

Si le premier a enflammé le public, à deux doigts de réaliser l'un des plus beaux come-back de l'histoire avec un incroyable -8 signé dimanche, pour finalement échouer au pied du podium (4e), le deuxième, très attendu, a lui coulé sur les greens du Golf National de Guyancourt (58e).

Deux chemins totalement inverses qui démontrent l'importance d'aborder ce tournoi avec humilité. Mais c'est surtout l'ambiance qui a entouré les fairways de l'Albatros qui a marqué la Française, loin d'imaginer une telle folie.

"J'ai été au départ de Victor dimanche au Tee 1 pour chanter la +Marseillaise+, je voulais la chanter parce que normalement personne ne chante au départ. J'ai été un peu surprise. Mais c'était vraiment cool de voir ça et de le vivre. On n'entend jamais ça à Evian", a-t-elle confié lundi.

"Plus extrême ici"

"J'ai entendu la foule plusieurs fois du practice. Je savais qu'il se passait quelque chose et j'ai pu regarder. C'était cool de voir ce que Victor a fait et la foule devenir folle. Espérons que nous aussi nous aurons du monde", a-t-elle dit.

De ce qu'elle a pu observer, l'ambiance et la pression sont difficilement comparables à ce qu'elle a connu à Evian.

"Je pense que le public à Evian supporte énormément les Françaises, mais ici, de ce que j'ai vu avec les hommes, c'est bien plus patriote, avec encore plus d'amour. C'est un peu plus extrême ici", assure-t-elle.

La Française en tout cas se sent prête à vivre sa deuxième expérience aux JO après celle de Tokyo il y a trois ans, où elle avait terminé 34e.

"Je suis clairement prête. C'était super de vivre plusieurs évènements aux JO, de voir l'atmosphère, le village olympique et le tournoi des hommes. Mais là c'est le moment d'y aller", a-t-elle lancé.

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