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Le coup d’état de Trump du 6 janvier : les preuves s’accumulent (21)

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Aujourd’hui, on va parler golf. Le spectre de Donald rode toujours à ce point, allez-vous me dire ? Eh bien pas exactement : on va parler voiturettes de golf, ces petits engins électriques (certains, plus puissants sont thermiques, et roulent au gaz) qui ont souvent été aperçus durant le 6 janvier et la veille également tout autour du Capitole. Mais on va beaucoup s’intéresser aussi à un de leurs conducteurs, un tatoueur de son métier, qui a aussi été le garde du corps du général Flynn, avant de devenir le 5 janvier celui de Roger Stone et de mettre sa tenue de combat d’Oath Keeper pour envahir le bâtiment non sans s’être battu et avoir copieusement arrosé de spray incapacitant des policiers. Autrement dit un cas… exemplaire dans cette affaire !!! .

Des voiturettes qui mènent au saccage

Le groupe descendu lourdement armé à son hôtel décrit dans notre épisode précédent ne se retrouvera vite pas seul devant le Capitole. Il sera rejoint en effet le 6 janvier par un autre homme ayant eu une autre fonction la veille, en début d’après-midi  : l’Oath Keeper Roberto Minuta, et son collègue Joshua James, celui qui baladait en effet Roger Stone en petite voiture de golf (ici à gauche, on va y revenir) pour le mener du Willard Hotel à la scène du Freedom Plaza, avec Joshua James, à savoir à quelques hectomètres seulement… selon l’acte d’accusation en effet « le voyage rapide en voiturette de golf s’est produit vers 14 h 30, selon l’acte d’accusation, après plusieurs appels téléphoniques entre Minuta et le chef de Oath Keepers Stewart Rhodes – appelé « Personne 1 » – et James, et quelqu’un appelé « Personne 10 ». La photo de leur trajet on la connaît  (comme on connait aussi ce qu’à fait ensuite James, ce qu’on étudiera plus en détail très bientôt).

 

Les voiturettes électriques qui ont été utilisées par Stone étaient des « National », à savoir des EZ-GO de chez Textron louées mises en location par une société qui avait démarré en 1988 à Longwood en Floride avec 10 voiturettes  et après avoir beaucoup grossi avait racheté en 2017 Mid Florida Golf Cars et Virginia Golf Cars, le tout formant la marque National Carts, désormais à Orlando, qui s’est ensuite payé la Golf Car Company de Columbus, en Ohio. Chose à noter,  National n’a en effet pas de concessionnaire à Washington… !!!

A Mar-a-Lago, Trump roulait en Club Car, plutôt (cf ici droite), société d’origine texane, ex Ingersoll Rand corporation (en 1995)  et aujourd’hui Platinum Equity. C’est en fait une société qui avait été rachetée en 1978 par 8 dirigeants d’EZ-GO ! Mais que faisaient donc là ces machines gérées par une société de Floride ? Est-ce encore-là une des influences du machiavélique Roger ?

Elles roulaient en tout cas  le long d’un circuit bien déterminé, pour rejoindre par exemple le Willard à l’entrée de L’Ellipse, celle des VIPs. On en voit une ici au niveau de l’entrée de l’Ellipse (sur la droite), avec comme repère le bâtiment en forme de petite maison étroite à droite (une guérite de gardien) après le feu est à l’angle de la E St NW  et de la 17 St NW, au nord-ouest de l’Ellipse, comme on peut le comparer ici à droite sur Google Earth. Car leur circuit les dirige aussi sur la 18 th street, devant le bâtiment de l’American Red Cross – National Headquarters qui a servi de point de ralliement à différents groupes d’invités… et d’émeutiers, dont Alex Jones, photographié ci-dessus à droite, devant, avec sa femme et ses sbires. Le bâtiment dispose d’une piste d’entrée arrondie (ici à gauche) permettant aux petites voitures d’effectuer un demi-tour tranquille, très pratique, car en dehors de l’Avenue principale. Ici à droite, Alex Jones à son arrivée devant la Croix-Rouge, lun document filmé par… un Proud Boy, en l’occurrence Eddie Block, handicapé et circulant dans son fauteuil électrique motorisé. On y distingue sa femme, ses mercenaires, dont un fort reconnaissable avec sa veste beige et dans la séquence Tim Enlow, l’inséparable garde du corps de Jones. Block s’était rendu le 5 janvier sur Freedom Plaza, pour y découvrir des choses intéressantes dont on va reparler ici très bientôt ou croiser en arrière-scène Jennifer Lawrence (à gauche) ou bien encore retomber sur le bus de Stockton, garé devant Le Willard, et même voir le meeting du soir. Comme emplacements pour ke circuit des invités et de leurs voiturettes, ça donne ça comme plan (extrait du plan officiel fourni à la police de Washington :

Cindy Chafian, reine des voiturettes, du yoga et du Reiki

Le site Sedition Hunters a fait un remarquable travail d’indentification des assaillants du 6 janvier, et, parmi eux, il a repéré dans la foule une femme, Cindy Chafian, en fait la grande responsable de l’événement (après celles de la Maison Blanche !), ou plutôt de tout un manège… de petites voiturettes de golf, car c’est elle qui les a mises en place, elle qui se targuait de faire dans le Reiki à ses heures, et dont la présence incongrue a beaucoup fait penser aux Mini-Mokes qui figuraient dans le célèbre feuilleton anglais Le Prisonnier. Avec Donald Trump en N°1 d’un univers orwellien… mais sans N°6 !!!

Chez Stone ce sera d’abord pour faire le trajet l’après midi du 5 janvier,  de son hôtel (Willard) au parvis devant la Cour Suprème (cf l’image ci-dessus, on rappelle qu’il a affirmé à la police ne pas avoir mis le nez dehors après, semble-t-il écarté de discours après une fâcherie avec Steve Bannon, car les deux sont rivaux depuis longtemps); un endroit  où il souhaitait déposer une motion pour invalider l’élection, et transformer l’événement en show tout à sa gloire comme d’habitude. Je reviendrais plus loin sur sa prestation, ou plutôt sur son public… bien particulier ! Une image de ces mini-taxis siglés Stop The Steal est plus parlante que d’autres. C’est celle du duo Roger Stone – Robert Minuta environnés de gars des Oath Keepers ou de ceux portant les T-shirts des 1st Amendment Praetorian (et leur slogan Molon Labe aperçu aussi sur des épaules d’Oath Keepers en tenue militaire).  Ils étaient omniprésents autour de l’Ellipse… puis autour du Capitole  (et étaient aussi les plus dissimulés sous des cagoules (baklava), des masques, ou des lunettes : nota c’est le même « Praetorian » par exemple qui a accueilli Stone, toujours flanqué lui-même, en plus, de son garde du corps attitré (ici à gauche, ils font donc ce jour-là double usage) :

D’ou vient l’idée des voiturettes électriques ?

Des engins pareils en pleine ville, ça semble incongru en en effet. Leur présence en ces lieux fait débat depuis un bout de temps, comme en Floride où les retraités ne jurent que par elle, y compris pour manifester comme on l’a vu avec des petits vieux ayant fait le signe d’extrême droite où ayant carrément crié « White Power » devant des opposants, ou ayant fait des doigts d »honneur : tout le tact des trumpistes :

… des propos de révolutionnaires grabataires de salon  (repris en tweet par Donald en personne !!!) !!!  Il faut savoir en effet que depuis le 8 mars 2010, les voiturettes de golf avaient obtenu le droit de circuler sur la route, par exemple,  dans l’Etat de Washington (attention, c’est à l’autre bout du pays, à l’ouest et à la frontière canadienne !). Via un vote à 44 contre 1, les sénateurs en avaient décidé ainsi dans cet état. D’autres ont suivi (parmi les derniers l’Utah en 2020), tous avec peu de restrictions, à part de ne pas dépasser 15 miles/h en vitesse (25 km/h) et avoir plus de 16 ans pour les conduire. En janvier 2017, à Washington même, la capitale c’est Central Parks qui s’était équipé de 52 voiturettes destinées à arpenter le parc pour ramasser les ordures (ici à gauche). Trump on le sait, a passé la majeure partie de son mandat sur les terrains de golf (285 jours, un jour sur quatre et ça a coûté bonbon au contribuable car les services secrets (ici à droite à Mar-A-Lago), pour le protéger, ont dû louer les mêmes engins pour le suivre. La plupart du temps donc aussi au volant d’une voiturette électrique !!!

En avril 2018, pour se rendre de la zone d’atterrissage des deux hélicos présidents débarqués à Mount Vernon, Trump, Melania Brigitte et Manuel Macron avaient emprunté eux aussi des voiturettes de golf (ci-dessous à droite). En 2017, pour l’inauguration de Donald, le Trump Hotel avait déjà fait comme le prestigieux hôtel St Régis : « nouvelle administration, nouvelles relations, nouvelles visites, nouvelles affaires », explique Doug Camp, directeur marketing du St. Regis. Vétéran de trois inaugurations, Camp a un plan ambitieux pour 2017. L’hôtel est en train de terminer un spa de luxe ; maintenant, il travaille sur des équipements uniques – majordomes, personal shoppers, thés, un partenariat avec City Center pour des cadeaux patriotiques – pour chaque invité. Des voiturettes de golf sont commandées pour faire circuler les gens si l’hôtel, qui se trouve au 16e et au K Street NW, s’avère être à l’intérieur du périmètre de sécurité étendu ». Tout le monde aura retenu la leçon de la dernière phrase. Les voiturettes s’avérant fort pratiques ce 6 janvier, car autorisées par la police à passer également  la ligne jaune indiquée ci-dessous délimitant la zone à ne pas franchir par les émeutiers !

On a vu dans un épisode précédent que l’idée aurait aussi pu provenir des frasques des meetings sur-armés de l’héritier de la secte Moon. L’idée était en l’air en tout cas, et on remarque Trump dispose pas loin de là d’un terrain de golf de 800 acres bien muni en ce genre de moyens de transports forts particulier en pleine ville (photo ici à gauche, datant de 2010). Sur ce golf, les voiturettes sont noires. Ce ne sont donc pas celles aperçues à Washington, qui étaient de deux couleurs, le blanc et le vert. Un modèle peint en vert sera photographié en train de transporter Mike Lyndell et le père de Jennifer Lawrence (ici à gauchen ce sont deux noms fondamentaux dans l’édification de ce coup d’Etat, Lyndell ayant déjà été surpris à vouloir encore demander à Trump le 15 janvier de mettre en action l’armée pour retrouver le pouvoir, en déclarant la loi martiale) !

Le nid des voiturettes : le Willard Hotel

Un cliché plus intéressant nous montre où on les avait regroupées pour venir chercher ou déposer les VIPs de l’événement… Ne cherchez pas trop longtemps, c’était….devant le Willard Hotel bien sûr, dans sa cour intérieure donnant sur Pensylvannia Avenue (comparaison ici à gauche). Elle démarraient juste après en se faufilant à l’arrière du bus March For Trump de Stockton qui venait alorstout juste  d’arriver (et de Women for America First de Kremer), il venait juste de se garer le long du trottoir. Il venait de traverser les USA d’Ouest en Est, en 16 étapes, du 27 décembre au 6 janvier (en fait il est arrivé le le 5). Avec un slogan le précédent  : « be there, will be wild ».. Quand la cour intérieure n’était pas disponible, elle se rangeaient sagement  le long du trottoir devant l’entrée (ici à gauche), puis une fois la foule compacte arrivée sur l’Ellipse circulaient par de larges voies de secours pour ambulances ou pompiers fendant la foule ici à droite). Evidemment, le déferlement de la foule vers le Capitole rendra leur circulation plus difficile.

Les invités VIPs venus de l’extérieur entrant du côté ouest de l’Ellipse, viaun accès réservé bien surveillé (ici à gauche : c’est par là que passera le cortège des grosses limousines blindées emmenant Trump vers la scène du jour (et par où il repartira, cf ci-dessous).

En tout cas, beaucoup de  monde en a profité, de ces engins : le pasteur David Harris Jr et sa femme Jennifer (ici à gauche je suppose, car elle fait jeune, alors que leur mariage date de 27 ans, et n’est pas du tout rassurée à l’arrière du véhicule), et d’autres encore. Parmi ceux-là, des invités ayant même le droit de conduire eux-même ce genre de véhicule, à savoir donc l’importance qu’il avait : il s’agissait d’Oliver Jeremy, à croire que dans les places VIP réservées il n’a que des gens de la pire espèce (Jones et Alexander y étaient), lui travaille chez  One America News Network et c’est le producteur du Rick Amato Show  : un coup de zoom sur son couvre-chef nous apprend qu’il promotionne le Project Veritas de l’infâme James O’Keefe, un Roger Stone aux petits pieds, un cuistre et un démagogue ayant alimenté les mensonges sur les réseaux. On note que le même Jeremy semblait être alors dans une file d’attente, dans laquelle on trouvait… notre impayable Doug Mastriano et madame !

Des voiturettes pour VIPs dont l’idée au moins n’a pas été perdue pour tout le monde, avec cette annonce plutôt maladroite du directeur (français) du Trump Hotel,  Michael Damelincourt, qui annonçait juste après les événements, le 19 janvier exactement ) avoir recruté la première du genre paru son hôtel, un modèle Club Car, présenté en compagnie de ses enfants (apprentis footballeurs)… le directeur de la sécurité de l’hôtel s’appelant « Ernie » (ici à gauche) de son vrai nom Ernst Wojciech, originaire  de Bluffton, en Caroline du Sud. L’hôtel a été vendu le 14 novembre dernier pour 375 milions de dollars. Il y perd son nom dans l’opération, étant rebaptisé le Waldord Astoria. Exactement le genre de choses que ne supporte pas Donald !Nous reviendrons plus loin ici sur le rôle exact de ces moyens de transport inattendus durant ce 6 janvier, notamment celui joué dans le fait d’avoir aidé à alimenter la violence sur l’aile ouest du Capitole…

Le cas Minuta, tatoueur de son patron ! 

Encore une fois, ils travaillaient aux ordres d’un maître d’œuvre, ces hommes déguisés en militaires ou en gardes du corps, ou faisant office de chauffeursde voiturettes,  un homme qui aura l’intelligence de rester à part… en deus ex machina plutôt pervers; laissant ses hommes se faire pincer… mais pas lui. Un maître d’œuvre obligatoirement, lui-même en liaison avec une des organisatrice, ne serait-ce que pour obtenir le fameux badge VIP ou sécurité de l’événement !!! Et resté en contact constant avec ces hommes, tous  équipés de la même radio !!!

 

Dans l’affidavit (déposition sous serment) d’un policier du FBI, un cliché souligné d’encadrés rouges révèle en effet qu’après ça, Minuta, muni d’un spray irritant à la ceinture, de lunettes de ski pour évier les jets de gaz lacrymogènes, de gants « tactiques » (renforcés) et de l’indispensable radio, (ici sur un autre émeutier un modèle UV-5RE Plus) permettant notamment d’entrer en communication avec son chef mais aussi avec un autre groupe muni du même équipement (celui des autres casseurs des Proud Boys ! (lire ici et suivre aussi cet individu, voire son propre chef, hors-la-loi ce jour-là et interdit de séjour à Washington) pour ordonner leurs attaques, est présenté alors qu’il rejoint le groupe d’Oath Keepers cité pour aller s’en prendre à la police et casser  ce que note une autre déposition de policier : « entré et resté dans un bâtiment et un terrain restreints sans autorisation légale, et sciemment, et avec l’intention d’entraver et de perturber la conduite ordonnée des affaires du gouvernement et des fonctions officielles, engagé dans une conduite désordonnée et perturbatrice, en violation de 18 U.S.C. §§ 1752(a)(1) ; et a corrompu, détruit, mutilé ou dissimulé un enregistrement, un document ou un autre objet, et tenté de le faire, dans l’intention de porter atteinte à l’intégrité de l’objet ou à sa disponibilité pour une utilisation dans une procédure officielle, en violation de l’article 1  U.S.C. § 1512(c)(1). »

Profession tatoueur

Ces gens-là sont d’une bêtise insondable. Roberto Minuta exerce effectivement la profession de tatoueur, à Newburgh (dans l’Etat deNew-York). Quand le maire de sa ville a créé le lockdown, il a ostensiblement laissé ouvert son salon, sur lequel aussi il était marqué « ici pon peut apporter ses armes » ! Devant son salon, resté ouvert par pure provocation pendant les décisions de lockdown locales, Minuta s’est affiché avec un drapeau suprémaciste sur lequel avait été ajouté « Liberty or Death ». C’est tout dire. Sa spécialité après le tatouage était plutôt la provocation.

Il s’était pris en selfie dans ce même salon le 30 mai 2020 exposant alors ces biscotos aux tatouages d’inspiration chinoise (ci-dessus à droite). Or le voici se baladant en ville, le 13 novembre 2020 à Washington veille de la manifestation de « rôdage » de l’intrusion, avec en prime sur le torse un badge signé… Alex Jones (« ideas are bulletproof ») : ses tatouages sont bien visibles faciles à reconnaître.

 

Et quand les deux frères Flynn descendent vers Freedom Plaza le 12 décembre pour  y tenir un discours, en passant devant le Capitole, un gros bras tatoué apparaît aussi comme garde du corps… C’est Minuta bien sûr ! Plus un gars en chapeau qui prend grand soin de pas entrer dans le champ des caméras : Stewart Rhodes bien sûr, lui aussi !! L’homme est constamment dans l’ombre de Flynn !!

Il existe aussi avec eux ce jour-là un homme en veste de jean bleue, un barbu âgé, mais celui-là, si vous le voulez bien, on va se  le réserver… car il va beaucoup nous apporter sur le fonctionnement global de tout le système mis en place ! Pour le repérer, Rhodes, c’est pareil : il suffit de lui regarder le bras gauche, ou plus exactement l’avant-bras. Celui-là, il est très fier de l’exhiber en effet, puisqu’on y distingue une reproduction du début de la rédaction de la Constitution US qui commence par comme on le sait, « We The People »… (cf ici à droite (1)). Ne cherchez pas trop loin qui lui a fait : c’est Roberto Minuta bien sûr (l’opération a lieu ici à gauche) !!! Ce monde de conspirationnistes déjantés est bien petit en fait  !!!

Ci-dessous, le listing des gens repérés dans le groupe par le FBI (six hommes au moins ayant gardé Roger Stone sont ensuite allés dévaster le Capitole; selon le New-York Times (ici à gauche, Minuta est en bas à droite, James en haut à gauche; le 3eme en haut à droite Caleb Berry, un de ceux montés en « escouade » en se tenant en file indienne par l’épaule sur les marches côté Est) :

Leur entrée et leurs actions détaillées par leurs dépositions

Caleb Berry, âgé de seulement 20 ans, et venu de Floride lui aussi (on retombe sur l’influence du groupe de Roger Stone !!), arrêté depuis est l’un de ceux a avoir immédiatement plaide coupable, la déposition du policer l’ayant coffré offrant des informations intéressantes : « selon les documents judiciaires, ils se sont joints du côté est du Capitole en formation de pack, chaque co-conspirateur gardant une main sur l’épaule de la personne devant. Environ 10 minutes plus tard, Berry et certains de ses complices se trouvaient sur la place devant les portes de la rotonde est, où certains d’entre eux ont poussé contre les agents de la police du Capitole des États-Unis et les portes de la rotonde pour les forcer à s’ouvrir et à entrer dans le bâtiment du Capitole des États-Unis ». On possède une vidéo et des photos de cette phase d’attente, juste avant l’intrusion : on y distingue des noms déjà cités ici, tous des Oath Keepers :

« Berry et certains de ses complices sont entrés à l’intérieur. Berry a admis qu’il l’avait fait dans le but d’essayer d’empêcher le Congrès de certifier le vote du collège électoral en intimidant et en contraignant le personnel du gouvernement participant à la procédure du Congrès. Berry a également admis que, le lendemain de la violation du Capitole, le 7 janvier, il avait supprimé des données sur son téléphone portable, y compris des communications cryptées avec certains de ses co-conspirateurs ». Des communications sophistiquées donc, comme on l’a vu, via les fameux Baofeng, mais aussi l’aveu du but visé : réinstaller Trump, en désertifiant Biden. Ce qui constitue un coup d’Etat, tout simplement ! « intimidation », ça me paraît clair comme terme !!! Et une constatation simple permet de renforcer la thèse du complot et non d’une émeute spontanée : les Oath Keepers ne sont pas rentrés instantanément dans l’édifice ; ils ont attendu… un ordre et une heure précise pour investir les lieux, en tenant conciliabule avant, en haut des marches de l’entrée Est !!! Ils se coordonnaient alors avec les Proud Boys qui allaient eux s’en prendre à la façade Ouest !!!

Son groupe, on l’a vu, avait stocké des armes, prêtes à intervenir, en proche banlieue de Washington : « les procureurs disent que Berry et d’autres ont forcé les portes du Capitole à 14h40. Ils auraient quitté le bâtiment environ 14 minutes plus tard. Le 7 janvier, Berry « et d’autres armes à feu connues et inconnues ont récupéré de l’hôtel Comfort Inn Ballston à Arlington, en Virginie », selon les informations criminelles Ce Comfort Inn occupe une place importante dans d’autres documents judiciaires impliquant les Oath Keepers. Des membres de la soi-disant «force de réaction rapide» ou QRF, auraient séjourné dans cet hôtel et auraient comploté pour prendre d’assaut Washington, DC avec des armes à feu en bateau en passant par la rivière Potomac. Les images de surveillance de l’hôtel montrent plusieurs Oath Keepers portant des objets en forme de fusils, selon les procureurs ».

Et ci-dessous l’autre partie du groupe, comprenant le trio Walden-James-Minuta bien repéré issu du même groupe original d’Oath Keepers :

Un républicain largement mouillé dans l’affaire

Mais ce que l’on va aussi retenir, c’est lorsqu’ils se rassemblent à l’extérieur de l’aile Est, sur les marches, un autre homme s’approche d’eux pour venir leur parler. Il s’appelle Edward Durfee Jr. Ç’est aussi est un membre des Oath Keepers, originaire de Northvale, dans le New Jersey, mais il est aussi candidat républicain à la députation, un ancien U.S. Marine Corps, ce qui ne semble pas beaucoup l’inquiéter, à le voir deviser tranquillement avec ceux qui, comme Minuta, vont ensuite pénétrer par la force dans le bâtiment…

Aujourd’hui encore, il continue à fermer les yeux et sur sa présence à cet endroit, comme sur ses liens évidents (avec le leader Stewart Rhodes), comme le révèle la photo ci-dessus avec une grande partie du pack d’envahisseurs, et rejette toujours la faute sur des « antiflas » invisibles !!! « Il concède que certains membres de la foule qui se sont battus avec la police et ont forcé le vice-président Mike Pence et les membres du Congrès à se précipiter pour se mettre en sécurité « étaient peut-être des partisans de Trump ». Mais il insiste sur le fait que les vrais coupables étaient des radicaux de gauche – il les appelle antifa – qui ont attisé la foule et saccagé les salles du Congrès. » Encore un aveugle, ou un fieffé menteur ! Et le membre d’un parti devenu complètement négationniste des événements !! (remarquez, c’est ça ou reconnaître sa responsabilité et celle de son dirigeant principal !!). Durfee, pourtant élu comme meilleur représentant du GOP, s’était en fait lamentablement ramasser le 2 novembre (jour de l’élection présidentielle), battu par… deux démocrates ayant engrangé chacune le double de ses voix : les deux sièges échappant de facto aux républicains dans le district 37 !!

Le syndicat du Fraternal Order of Police qui l’avait soutenu pendant sa campagne parle désormais « d’erreur »… et pour cause : le responsable des Oath Keepers de Bergen County, dans le New-Jersey, James Breheny, ayant été lui arrêté entre temps pour avoir frappé les policiers le 6 janvier (on le voit ici à gauche à proximité de Stewart Rhodes et Durfee, vu de dos cette fois, et ci-dessous en pleine Rotonde en train de faire part de ces exploits à ses collègues !! Le même ayant été aperçu auparavant en train de faire un selfie avec Josua Macias, l’homme de main de la sénatrice Amanda Chase, alors poursuivi pour intimidations lors d’un dépouillement de vote à Denver ! Breheny est cité comme une des têtes pensantes dans l’organisation des Oath Keepers. Le républicain Durfee fricotait donc ouvertement avec les cerveaux de l’opération, ce jour-là !!

Ils  avaient bien des armes de prêtes

Il étaient prêts à intervenir, donc en s’appelant entre eux la « Quick Reaction Force » dont Rhodes nie toujours l’existence aujourd’hui encore. Ce qui n’est pas du tout l’avis de Jeffrey S. Nestler; l’avocat du gouvernement actuel : « le  ministère de la Justice a souligné à plusieurs reprises les commentaires de certains participants présumés aux émeutes qui ont discuté de faire partie d’une «force de réaction rapide» avec des réserves d’armes. Les accusés ont qualifié ces conversations de fanfaronnades. Mais lors d’une audience de détention pour Kenneth Harrelson, accusé d’avoir conspiré avec d’autres membres de la milice Oath Keepers pour empêcher la certification de la victoire électorale de Joe Biden, l’assistant américain. L’avocat Jeffrey S. Nestler (ici à gauche) a déclaré que le gouvernement disposait de preuves indiquant le contraire. « Ce n’est pas une pure conjecture », a déclaré Nestler. Dans un dossier judiciaire cette semaine, a-t-il noté, les procureurs ont obtenu des preuves par téléphone portable et vidéo de la veille de l’émeute montrant que Harrelson a interrogé quelqu’un sur la force de réaction rapide. Il s’est ensuite rendu dans un Comfort Inn du quartier Ballston à Arlington pendant environ une heure avant de se rendre à Washington, ont déclaré les procureurs. Le lendemain de l’émeute, une vidéo de surveillance de l’hôtel le montre en train de déplacer « ce qui semble être au moins un étui à fusil dans un couloir et vers l’ascenseur », selon les archives du tribunal »… Bref, il était bien prévu d’en amener, devant le Capitole des armes, et de les faire parvenir trsè rapidement si besoin se faisait sentir !!!

Des « reconnaissances » détaillées préalables, comme on va le voir bientôt ici, des hommes possédant un vrai arsenal à quelque distance de là, des armes amenées par bateau comme hypothèse d’assaut envisagée, (ou par camping-cars, celle-là réalisée); une « force rapide d’intervention » prévue disposant d’un stock d’armes à proximité, en prévision de grabuge, des hommes de la sécurité pour VIP le matin transformés en émeutiers le lendemain, des gens venus pour faire pression sur le élus et prendre en otage les récalcitrants, une organisation quasi-militaire dirigée par un complotiste de toujours, attendant le feu vert – qui ne viendra pas – de son chef suprême pour renverser l’hémicycle… Et ce ne serait pas un coup d’Etat par la force qui aurait été préparé ? Mais à qui peut-on faire avaler ça ??? Sans oublier une ultime et terrible découverte…

Le dépositaire de la pipe-bomb, guidé à vue et par téléphone ?

Car il reste le cas du poseur de bombes, qui auraient pu faire un carnage si elles avaient explosé (ou déclenché une émeute plus violente encore). Un acte provocateur, à l’évidence !!! De nouvelles vidéos de surveillance ont été révélées, le 8 septembre dernier seulement, sur celui qui a déposé les deux bombes. La personne montrée, on le sait, portait un  masque facial, un sweat-shirt gris à capuche , des gants et des chaussures de type Nike Air Max Speed ​​Turf noires bien reconnaissables, gris clair avec un logo jaune. Le gars -ou la fille- a déposé les deux engins le 5 janvier, ente 19h30 et 20h30, dans la nuit noire, déjà tombée, et même avec au sol une fine couche de neige tombée ce soir-là. D’après la démarche est son bassin, ce serait plutôt un jeune homme.

 

Une autre conclusion apparaît : la personne ne connaissait absolument pas le quartier (ce qui semble un comble !), car elle se fera guider à deux reprises par téléphone sur le trajet à suivre (via des airpods, cachés sous sa capuche, il n’y a pas de fil visible), et se trompera même de rue lors du premier dépôt de bombe vers South Capitol Street (image à gauche), au siège des démocrates, en prenant une rue adjacente l’obligeant à faire un  long détour. Et même chose pour le siège des républicains ! A moins d’être télééguidé, ou de bien savoir se repérer sur GPS, ce phénomène-là aurait très bien pu se tromper d’objectifs !!!

De plus il portait effectivement des lunettes, enlevées pour marcher au travers des flocons de neige présents ce soir-là : il les ressort en effet brièvement de son  sac pour regarder les immeubles d’en face (il s’est alors trompé de rue), au moment où un passant avec son chien le croise sur le trottoir (ici à gauche, il  les repositionne). En regardant… du côté où il n’y a aucun repère visible alentour, seulement un grand parking… mais au loin un grand bâtiment fort pratique : c’est l’énorme façade de l’United States Postal Service  !!! L’homme à l’autre bout au téléphone y aurait-il installé son QG pour la guider à distance ??? Le fait qu’il se tourne vers ce bâtiment semble une piste intéressante à creuser, surtout quand on sait qui a hérité de la direction de l’entreprise sous Donald Trump ! Etrangement, de cet endroit précis, où l’aile nord contient aussi l’US Congressional Budget Office (dirigé par le républicain Keith Hall depuis 2015, pas vraiment en odeur de sainteté chez Trump) on a une vue sur les deux emplacements où ont été déposées les bombes  (je ne sais si les enquêteurs on remarqué cette possibilité, pour moi elle est flagrante, et ce serait intéressant de se rendre tout en haut du bâtiment pour le vérifier) !!! Le bâtiment plus au nord, celui de l’U.S. Department of Health and Human Services, Assistant Secretary for Preparedness and Response semblant moins propice au suivi à distance visuellement.

La personne, en tout cas,  était vraiment perdue, à ce stade ! En tout cas, elle savait très bien ce qu’elle transportait, car à chaque arrêt elle a déposé fort précautionneusement le sac à dos contenant les deux bombes !

Personnellement, je pense qu’on ne le retrouvera jamais : les pointages trigonométriques de son téléphone ont déjà dû révéler qui téléphonait à cet endroit (ou quel téléphone avait été utilisé), sinon nous n’aurions pas eu la cartographie proposée, et pire encore, l’examen attentif d’une des vidéos dans le square enneigé, dans laquelle on aurait pu distinguer son visage – c’est le seul moment- révèle une retouche grossière effectuée à la louche (c’est ici à droite : terrible document !!!). Ce qui est plutôt très, très, inquiétant !!!

On a modifié sciemment un document vidéo pouvant servir à identifier le poseur de bombes !!! En somme, que ce terroriste était très certainement quelqu’un appartenant à un service interlope, un homme de main agissant sur commande, et en en cas au service alors, pourquoi pas… de Donald Trump en personne (la CIA enverrait-elle dans la nature un gars aussi mal dégourdi en orientation ? Je ne pense pas) !!! Les deux bombes étaient destinées à détourner la police du Capitole en  l’attirant verse elles : or qui donc que ceux cherchant à entrer dedans plus facilement pouvaient tabler sur cet espoir ? Sinon ceux  qui avaient prévu et mis en place une action… armée ou violente ?

Le timing choisi sur le minuteur semble l’indiquer; car on est passé à 20 minutes près du déclenchement des explosions, qui étaient donc bien prévues en soutien de l’opération d’envahissement. Sur le Washington Post, voila ce qu’on en dit… « Quelques minutes avant l’afflux de foule, à 12 h 45, la police a reçu le premier rapport d’une bombe artisanale derrière le siège du Comité national républicain à l’opposé, du côté sud-est des États-Unis du bâtiment du Capitole. L’appareil et un autre découverte peu de temps après au siège du Comité national démocrate comprenaient des embouts, des câbles, des minuteries et de la poudre explosive, ont déclaré les enquêteurs. Des bombes artisanales découvertes près du Capitole le 6 janvier auraient été placées la veille. Certains responsables de la police ont suggéré que les bombes artisanales pouvaient avoir été une distraction délibérée destinée à siphonner les forces de l’ordre loin du bâtiment du Capitole au moment crucial ». 

En prime, ce ne serait pas le premier Oath Keepeer ou III Percenters ou autre Boogaloo boy à en avoir fabriqué, des bombes de ce type (à gauche celles retrouvées chez Bradley Bunn, un américain de 53 ans, du Colorado, un vétéran de l’armée opposé aux restrictions liées au Covid19 … Et là ça devient un dossier fort malodorant !!! Trump (et Rhodes) auraient-il osé aller jusque là ? Qui a trafiqué les images des caméras de surveillance pour éviter la reconnaissance de l’individu  ??? Pour moi, ils en étaient bien capables en tout cas, associés dans leur folie commune !!!

La honte complète : le massacreur pardonné par Trump garde du corps de Jones !!!

L’histoire des pipe-bombs fait froid dans le dos. On croyait avoir touché le fond, mais non. Avec Trump on s’enfonce toujours plus profond, on le sait. Mais là, ça prend soudain une proportion… inadmissible et révoltante supplémentaire. C’est d’abord une photo, prise elle aussi  dans la tente VIP du Freedom Plaza au soir du 5 février, lors de la prestation scénique remarquée de Roger Stone dansant avec la chanteuse. C.Jay LeRose. Dans un, coin, un homme que peu de gens ont repéré  à côté d’un des gardes Oath Keeper de Roger Stone, en gilet noir à manches bleues. L’homme en pull et casquette couleur kaki s’appelle… Paul Slough. Si ce nom ne vous  rappelle rien, moi, si. Souvenez-vous : le dimanche 16 septembre 2007 vers 11h 50, un groupe ce mercenaires avinés débouche au Nisor Square à Bagdad, soudainement déchaînés en voyant arriver (lentement) une Kia Sedan ses mettent à tirent sur tout ce qui bouge et lancent derrière eux des grenades en quittant le lieu de leur forfait. Un massacre véritable qui se monte à 17 victimes au total, toutes civiles, (plus 20 blessés), parmi les morts un petit garçon Ali Kanini, dont l’air angélique hante toujours mes souvenirs.

L’un des deux principaux responsables de cette abominable tuerie sans raison, engagé dans l’armée de terre US en 1999, revenait de 100 missions en Bosnie, où il  avait atteint – péniblement – le rang de sergent. Une fois de retour aux USA il avait rejoint en 2002 les Texas National Guard, qu’il avait rapidement quittés pour s’inscrire chez… Blackwater, une milice privée au comportement insensé, qui lui offrait bien davantage financièrement pour jouer les gardes du corps des autorités ou des diplomates locaux. Les quatre hommes en cause, tous employés de Blackwater, la firme du frère de Betsy Devos, Erik Prince, de sinistre réputation, s’appellent (ici de gauche à droite) Dustin Heard, Evan Liberty, Nicholas Slatten et Paul Slough, celui, de retour de Bosni justement. La justice US et l’armée traîneront des pieds pour décider de leur sort. Leur mise en cause tardera. Huit ans plus tard en 2015, le juge de district américain Royce Lamberth condamnait (enfin)  Nicholas Slatten à la prison à vie et Paul Slough, Evan Liberty et Dustin Heard à 30 ans chacun pour homicide volontaire et tentative d’homicide involontaire

Mais en août 2017, alors que Trump a été élu,  trois juges de l’ U.S. Court of Appeals for the District of Columbia Circuit reviennent sur la décision, et si Slatten garde la prison à vie, ils réduisent les peines de moitié pour les 3 autres, ce qui anéantit une deuxième fois les familles des victimes. Coup de théâtre final  le 22 décembre 2020, dans une de ses dernière décisions et l’une des plus scandaleuse, Trump octroie aux quatre massacreurs et assassins son pardon présidentiel intégral et irrévocable (et octroie la même chose le lendemain à Roger Stone!) : ils se retrouvent libres le jour même, et deux semaines à peine plus tard le tueur Slough, l’assassin de Nisor Square, un massacreur de civils, se retrouve donc dans la tente des VIPs de la soirée du 5 janvier, recruté comme garde du corps par Alex Jones !! On croît rêver, vivre un mauvais cauchemar, mais non… les deux graciés par Trump sont à quelques mètres l’un de l’autre !!! Et l’on découvre dans la foulée une autre photo étonnante pour enfoncer le clou le soir même : toute l’équipe ave Slough en vedette centrale, devant leur hôtel, sous la verrière de son entrée. Celle du Willard, bien sûr !!

Une question me taraude : quelqu’un n’hésitant pas à faire d’un assassin, un massacreur, un homme libre du jour au lendemain serait-il prêt à faire exploser des bombes, blesser ou tuer des gens pour réussir son entreprise ? Celle, ce jour-là, de bloquer toute l’institution du pays par la force ? Je vous laisse faire la conclusion vous-mêmes… pour moi, c’est tout dit !

(1) il n’est pas le seul à porter ainsi ce tatouage, je vous en avais trouvé un autre similaire il y a quelques mois. C’est un des présentateurs de Fox News, lui aussi un ancien militaire; qui s’appelle Pete Hegseth. Pour le 6 janvier, il a tenu le lendemain des propos infects justifiant la terreur observée. « L’animateur de Fox News, Pete Hegseth, a défendu l’insurrection, affirmant qu’elle exposait la «gauche anti-américaine». « Ils ont l’impression que, en utilisant le COVID comme justification, les bulletins de vote par correspondance, la collecte des bulletins de vote, en dépassant les prérogatives constitutionnelles des législatures des États, cette option leur a également été enlevée! » a-t-il opiné. « Et alors à quoi s’attendent les gens ? En fin de compte, comment cela pourrait-il se manifester. C’est le résultat d’une frustration que ressentent beaucoup de gens », a-t-il fait remarquer. » On vient de retrouver des appels de ses collègues animateurs directement branchés sur Donald Trump et Mark Meadows pour que le premier arrête le massacre en cours à ce moment-là le 6 janvier. Révélant de la sorte toute la duplicité de cette chaîne infecte : pendant l’insurrection on tente de l’arrêter et le lendemain, devant les caméras… on la justifie (sur ordre, à n’en point douter). Difficile d’imaginer un présentateur impartial à voir ici ces quatre clichés le résumant ! Des serpillères, voilà ce que sont ces « journalistes » !!!  Griff Jenkins, un comble, c’est flagrant, avait parlé en direct de « mouvement pacifique » en débutant son reportage, avant d’être lui-même bousculé durant la manifestation  en s’approchant du Capitole (et de répondre par un bel uppercut du gauche) !!

Si les manifestants en voulaient à FoxNews, qu’ils avaient pourtant longtemps adulé, c’est parce que le soir du 3 novembre, la chaîne avait annoncé avant toutes les autres que l’Arizona était certainement perdu pour Trump, selon ses informations et ses projections. Cela s’avérera exact, mais sera vécu par Trump en personne comme un trahison : il lâchera ensuite ses hommes de main pour flinguer Fox News et encenser en regard OAN ou NewsMax, deux chaînes qui loin toujours encensé. En Arizona, il avait lourdement pesé pour que se fasse le recomptages des voix, dans des conditions de folie ambiante assez ridicule, faite par une organisme novice en la matière et dirigée par un adepte des complots en tous genre. Or avant hier est tombé l’analyse officielle de leur « travail » :  c’est pire encore ce qu’on avait pu en savoir jusqu’ici. Et on le rappelle, au final Trump avait bien perdu les comtés mis en balance, et Biden s’était même vu offrir une poignée de voix supplémentaires : le bide parfait !! Et l’ardoise gigantesque pour les électeurs  (elle est montée à 9 millions de dollars en pure perte) !! Et hier nouvelle déconfiture avec une amende de 50 000 dollars infligée au responsable pour ne pas avoir remis en temps les bulletins de vote examinés : « la société embauchée par le Sénat de l’Arizona pour procéder à un examen des élections du comté de Maricopa a été reconnue coupable d’outrage au tribunal jeudi et condamnée à payer des sanctions de 50 000 $ par jour jusqu’à ce qu’elle remette les dossiers publics de l’examen à la République de l’Arizona ». Quel fiasco d’illuminés  ! (sans oublier la participation exceptionnelle d’Anthony Kern, ex-élu républicain, résumée ici en trois photos la première comme participant au recomptage, la seconde su scène le 5 janvier sur Freedom Plaza, et la dernière… comme émeutier entré dans l’enceinte du Capitole)  !!!

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