Cinq choses à savoir sur le FootGolf, un sport qui vient de faire étape au golf de Vichy Montpensier
Un parcours de dix-huit trous, des drives, des coups d’approche, des putts, des birdies, des bogeys… Une journée ordinaire sur les greens du golf de Vichy Montpensier, nous direz-vous ?Pas tout à fait. Samedi, les ballons de football ont remplacé les balles de golf sur le site de Serbannes arrosé par une pluie froide. Pas de quoi doucher l’enthousiasme, toutefois, des 47 joueurs venus participer à la 25e journée du championnat de France de FootGolf.1. Le golf de Vichy Montpensier, l'un des 52 parcours de FootGolf en France
Le parcours de golf de Vichy Forêt de Montpensier a été aménagé, à la fin de l’année dernière, pour accueillir les adeptes de cette discipline en plein développement depuis 2013, année de création de l’association française de FootGolf (AFFG). Les 18 trous permanents de FootGolf sont répartis sur 9 trous seulement.
Car les frappes de balle sont moins efficaces et donc moins longues que les drives réalisés à l’aide d’un club. « Un par 3 fait entre 50 et 100 mètres. Un par 5 jusqu’à 300 mètres, même si certains, comme à Dreux, peuvent aller jusqu’à 500 mètres », précise Benoit Joaquim.
Les trous, de 55 cm de diamètre et 30 cm de profondeur, sont creusés en dehors des greens et bouchés par un couvercle en gazon synthétique afin de ne pas gêner les golfeurs.
2. Un sport qui se développe
« Nous avons dépassé les 5.000 licenciés. Il existe désormais 52 parcours en France, contre 5 seulement en 2014 », indique Benoit Joaquim directeur de la communication au sein de l’AFFG.Avec une licence loisir de 10€ à l’année et l’achat d’un droit d’accès aux terrains (green-fee) le jour J, chacun peut donc s’initier à la pratique de ce sport qui combine foot et golf.
3. Comme le golf, mais avec un ballon de foot
Le principe est simple : il s’agit de compléter un parcours de 18 trous avec un ballon de foot de taille 5 au lieu de la petite balle, et avec ses pieds en guise de clubs de golf. Les obstacles (arbres, plans d’eau, bunkers) ainsi que les pénalités sont identiques à ceux du golf.
À chacun sa technique pour s’approcher du trou. Frappe du coup de pied, du plat du pied, le ballon placé sur un tee… Idem pour les putts. « Certains font un pointu. Moi je préfère le plat du pied en bloquant bien ma cheville, comme un putter de golf », explique Quentin Lebranchu, licencié au Touraine FootGolf club.
5. Un code vestimentaire à respecter
S’ils ont le choix de la technique à employer, les joueurs ont moins de latitude quant à leur tenue. Chacun doit respecter un code vestimentaire bien précis. Bermuda, chaussettes hautes, polo, chaussures stabilisées ou de sport sans crampons : on se doit d’être présentable au moment de fouler les parcours de FootGolf ! Un temps obligatoire, le béret n’est plus indispensable.
5. Les anciens footballeurs pros s'y sont mis
L’ancien international français Camel Meriem (Bordeaux, Marseille, Monaco), Ludovic Obraniac (Lille, Bordeaux) ou encore Florent Sinama-Pangolle (Le Havre, Liverpool, Atletico Madrid), nouvel ambassadeur de l’AFFG, ont été séduits par ce sport qui nécessite certaines qualités techniques et mentales.« Il faut avoir une bonne lecture de jeu, trouver les bonnes zones, rester concentré et accepter l’échec », résume Quentin Lebranchu, tombé amoureux de cette discipline dès sa première expérience, en 2015. Addictif le FootGlolf ? Sans aucun doute, à en croire ses pratiquants.
Olivier Rezel