Luis Enrique avait d’autres projets que d’être viré…
Eliminé dès les 8èmes de finale, Luis Enrique a été licencié, faute résultat. Une éviction loin d’être prévue à son agenda.
A la tête de la sélection espagnole depuis le 19 novembre 2019, Luis Enrique avait pour projet de briller en terres qatariennes. Si le titre était un objectif ambitieux, la Roja ne pensait pas être éliminée aussi tôt dans la compétition, au stade des 8èmes de finale de la Coupe du monde. Une élimination précoce qui lui aura coûté sa tête. Remplacé par Luis de la Fuente, il a adressé, via un communiqué publié sur ses réseaux, un message d’adieu à ses supporters.
“En mon nom et celui de nous tous qui composons le staff : Tout a commencé il y a 4 ans et à quelle vitesse le temps a passé. Je ne peux qu’être très reconnaissant envers ceux qui m’ont signé deux fois (président Rubiales et directeur sportif Molina). À tous les collaborateurs de la RFEF avec qui nous partageons des expériences en tous genres. Bien sûr, aux joueurs qui ont été exemplaires dans leur comportement et fidèles à l’idée soulevée. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage. Aussi aux assistants (médecins, physios, intendants, sécurité, audiovisuel, personnel de voyage avec Limones en charge, le chef d’équipe Nuria et les nutritionnistes, etc, etc) qui travaillent sans relâche pour aider les joueurs et le personnel technique dans tout ce dont nous avons besoin . Cela a été très spécial d’en faire partie. Enfin et surtout, aux fans qui nous ont unanimement transmis leur soutien à tout moment et surtout dans les plus délicats. Il est temps de dire au revoir et dans ces cas juste un peu de réflexion… ce dont l’équipe a besoin c’est du SOUTIEN dans toute sa signification pour que Luis de la Fuente réalise tout ce qu’il veut. Allez l’Espagne ! Pour toujours. Merci !”
Pour autant, selon les informations de la Cadena SER, Luis Enrique n’avait pas du tout prévu un tel scénario. Si son contrat prenait fin à l’issue de ce mois de décembre, le technicien espagnol comptait bien poursuivre son mandat à la tête de la Roja en obtenant une prolongation. Des ambitions brisées par la Fédération espagnole qui a vu les choses autrement. Son piètre parcours, ponctué d’une seule victoire en 4 rencontres disputées et d’une élimination précoce, lui aura été fatal.