CHRISTOPHE GALTIER (ENTRAÎNEUR DU LOSC)

« On a été très mauvais dans les deux surfaces. À partir de ce moment là, vous ne pouvez rien espérer. Lorsque vous êtes absents sur les centres, dans la surface de réparation, vous donnez la possibilité aux Marseillais d’être efficaces. Ils l’ont été durant les 35 premières minutes. Après, quand vous êtes menés par 2 buts face à Marseille – qui est dans une dynamique incroyable, c’est difficile. On a craqué trop facilement sur un plan défensif. Chacun a voulu jouer sa partition, sans garder l’équilibre de l’équipe. »
 
« Au début du match, on s’est laissé à croire que ça allait être agréable et qu’on aurait beaucoup d’opportunité après de bonnes premières minutes. On reproduit souvent les mêmes erreurs. Ce qui m’interpelle, c’est que nos joueurs ne ressemblent pas à la jeunesse. Ils manquent de sacrifice pour le partenaire. Beaucoup trop de joueurs s’effacent parce qu’on pense que le football n’est que lorsqu’on a le ballon dans les pieds, à son rythme et à sa manière. C’est une très grosse erreur. »
 
« C’est très difficile. Je garde la foi. Il faudra battre Metz et on sera toujours en vie. Il y aura des choix à faire. Je les ferai dans l’intérêt de l’équipe et du club. Il faudra être fort mentalement. À chaud je ne pense pas que ce soit une question de mauvais esprit, plutôt de manque de détermination. »
 

Yassine Benzia (Milieu de terrain du LOSC)

« Bien sûr qu’il y a de l’espoir. On est encore à égalité avec Troyes. Maintenant, il reste quatre matchs contre des concurrents et la vraie bataille va commencer. On a bien débuté le match et on a bien respecté les consignes mais à partir du but on s’est liquéfié. Il faut vite oublier ce match, il n’y a rien à retenir... On doit maintenant se préparer pour la semaine prochaine. À la mi-temps, le coach nous a dit que l’on devait avoir de la fierté, que l’on ne prenne plus aucun but en deuxième mi-temps et qu’on la gagne. On aurait pu mettre le deuxième but : à 4-2, on aurait peut-être pu les faire un peu douter. »
 
« On est égalité avec le 18^ème donc oui, on y croit. S’il y avait 10 points d’écart, je vous aurais dit que l’on n’y croit pas. On est à égalité, personne ne lâchera tant que c’est mathématiquement possible. Il y a forcément une crainte de descendre, mais c’est le cas dans tout club qui joue le maintien : c’est humain, c’est normal. Il faut passer au-dessus de ça et prendre des points. »