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Samuel Ezeala (ASM) : « Le plus dur est derrière moi »

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Samuel Ezeala (ASM) : « Le plus dur est derrière moi »

Une mi-temps à Nevers en amical il y a huit jours et là, un match plein, sans douleur, dans une rencontre de rattrapage du championnat Espoirs. Sam Ezeala avait ce dimanche des fourmis dans les jambes.

Le jeune ailier (21 ans) a confirmé en tout cas qu'il était sur la bonne voie pour un retour, sans doute pas avant janvier maintenant, avec les pros.

Quelles sont vos sensations après ce premier véritable match, plus d'un an après votre blessure ?

J'ai joué une mi-temps à Nevers la semaine dernière mais je ne me sentais pas encore super bien. Le genou avait un peu gonflé avant le match, du coup je n'étais pas complètement à l'aise. Par contre, la semaine s'est ensuite très bien passée, je n'ai pas eu de douleur. Franchement, ça fait plaisir de jouer quatre-vingts minutes, de retrouver les appuis.Un premier match plein un an après sa grave blessure au genou : Sam Ezeala avait forcément des fourmis dans les jambes, dimanche dernier contre le MHR, en Espoirs. Photo Richard Brunel

« Je suis frustré de ne pas avoir marqué »

Vous avez des manques encore ?

Sans doute un peu de vitesse par rapport à avant. J'ai besoin aussi de retrouver plus de repères sur le terrain. Je suis content du match (ndlr : face à Montpellier) mais j'aurais aimé marquer des essais.

On a pu voir que vous aviez faim de ballons...

Oui. Mais j'ai l'impression aussi que les joueurs de Montpellier m'ont un peu pisté. Je ne dis pas que j'étais ciblé, mais bon... Le plus important est la victoire, c'est mieux pour l'équipe mais pour moi c'est un peu frustrant de ne pas avoir eu plus de duels à jouer.

Au début, j'étais immobilisé, j'avais les béquilles, c'était compliqué mais tu sais qu'il faut en passer par là

Il y a un an (15 décembre), votre genou lâchait, quelle a été la période la plus difficile à vivre depuis ?

Sans aucun doute les derniers mois. Au début, j'étais immobilisé, j'avais les béquilles, c'était compliqué mais tu sais qu'il faut en passer par là. Par contre, depuis début septembre, ce n'étais pas facile à vivre, car j'avais la possibilité de jouer à nouveau. Chaque semaine, j'allais chercher la flexion du genou, chaque fois il gonflait un peu et j'en reprenais pour deux semaines de travail avec de nouvelles charges d'entraînement.

Samuel Ezeala à la lutte avec un Montpelliérain pour capter un ballon aérien. Photo Richard Brunel

« C'est à moi de prouver tous les jours »

Vous avez donc trouvé le temps long ces trois à quatre derniers mois ?

Ah oui alors ! Je m'entraînais et dès qu'il y avait une douleur, le staff me disait d'attendre. J'étais frustré même si je savais que c'était pour mon bien. En fait, le lundi j'étais apte pour la compétition, le jeudi le genou gonflait un peu et voilà, j'avais un nouveau protocole de deux semaines... Le staff médical a été très pro, c'est super car tout ce qu'ils décidaient était la bonne décision pour ma santé.

Il reste la dernière marche, votre retour en compétition chez les pros...

Oui, c'est ça. Mais Clermont a une qualité d'effectif énorme, les places vont être chères. Cela va être dur et j'espère que Franck (Azéma) me fera confiance rapidement. Mais c'est à moi de prouver tous les jours. En tout cas, je pense que le plus dur est maintenant derrière moi.

 

Recueillis par Christophe Buron

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