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A un an des élections municipales, quelles sont les forces en présence à Riom ?

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A un an des élections municipales, quelles sont les forces en présence à Riom ?

Pierre Pécoul devrait être candidat

La position du maire de Riom ne change pas : "Je prendrai ma décision en fonction de mon état de santé, répète Pierre Pécoul. Pour l’heure, la situation est plutôt favorable, mais je prendrai une décision fin juin." Le maire, non encarté mais soutenu par la droite et le centre lors de son élection en 2014, a également commencé à sonder son équipe pour savoir quels élus souhaiteraient repartir.

Un renouvellement important à gauche

Parti socialiste (PS), Europe écologie les Verts (EELV) et Parti communiste (PC) : ils avaient fait liste commune, en 2014, derrière Pierrette Chiesa (PS). Si la défaite au second tour leur imposait déjà de se reconstruire, le chantier pourrait être plus important que prévu.

Car après la démission au conseil municipal de Pierrette Chiesa, une deuxième figure de la gauche riomoise ne sera pas au rendez-vous en 2020 : Agnès Mollon (EELV). "J’ai fait mon temps, explique l’élue d’opposition, grande militante de l’environnement. Après 19 ans de mandat municipal, j’en ai fait le tour, j’en ai épuisé les bonheurs."

Alors que le PS et EELV se cherchent donc de nouvelles têtes, le PCF avance, derrière Boris Bouchet : le conseiller municipal d’opposition, également conseiller régional, se propose depuis décembre pour "incarner la gauche". Ces dernières semaines, il a distribué une lettre imprimée à 8.000 exemplaires dans les boîtes aux lettres des Riomois afin d’expliquer sa démarche. Il ambitionne de "rassembler les Riomois autour des valeurs de la gauche" et veut pour cela "aller à la rencontre des autres forces de gauche. Nos visions et nos projets ne sont pas irréconciliables." 

Pour bâtir son programme, Boris Bouchet souhaite aussi s’appuyer sur les idées des Riomois. Une démarche similaire a été lancée par Riom et Territoires 2030 : cette nouvelle association, composée en grande majorité de novices en politique mais aussi du conseiller municipal d’opposition Bruno Ressouche (PS), a déjà mené deux réunions publiques en un mois. Ses membres ne cachent pas aussi une sensibilité proche du mouvement Place Publique, dont le candidat aux élections européennes Raphaël Glucksmann est soutenu par le Parti socialiste.

Un PS discret actuellement à Riom : "Nous avons des groupes de réflexion", avance Christian Grangeon, secrétaire de la section socialiste de Riom, qui exprime aussi l’envie de "prendre en compte la société civile. Il y a un besoin de renouvellement de la classe politique, notre objectif est de préparer une nouvelle génération et de nouvelles têtes."

Quelle sera la position d’En Marche??

Difficile à dire à l’heure actuelle, même si "Riom fait partie des dix villes du Puy-de-Dôme où nous serons vraisemblablement présents", affirme Guy Lavocat, référent départemental de La République en Marche (LREM). "Il y a d’autres échéances avant, entre le grand débat et les européennes, répond Maryse Servol, animatrice de LREM à Riom. On travaille sur un projet, rien ne sera décidé avant septembre."

Seule certitude : "Si on fait une liste, ce sera avec plusieurs sensibilités, à l’exception des extrêmes, comme ce qui se fait à l’échelle nationale à LREM", poursuit Maryse Servol. Elle affirme en revanche qu’il n’y a "aucun contact avec Pierre Pécoul", alors que Guy Lavocat laissait la porte ouverte à un soutien au maire sortant. Une éventualité dont certains membres de l’équipe de Pierre Pécoul, les plus à droite, ne veulent de toute manière pas entendre parler. À l’inverse, Maryse Servol ne cache pas "des relations amicales" avec l’ancien maire Jean-Claude Zicola. "On partage certaines valeurs."

Le mystère Zicola

Depuis son retour au conseil municipal en février, l’ancien maire de Riom (1998-2014) entretient le suspense. "J’ai toujours été un observateur attentif et intéressé de la vie locale, répond l’ancien socialiste. Je suis actuellement un élu d’opposition et tout ceci est fort prématuré." Reste que son expérience et sa connaissance du territoire expliquent ses échanges avec LREM, encore en construction localement. "Mais je parle avec tout le monde?!", balaie de son côté Jean-Claude Zicola.

Les Insoumis en pleine réflexion

Du côté des Insoumis, une certitude : ils ne veulent pas se lancer au dernier moment dans la course à la mairie de Riom, comme en 2014. Leur bon score à l’époque (9,34 %) leur donne aussi des idées. Mais l’heure reste à la consultation, afin de définir un projet. "On va voir ce qu’on peut faire et avec qui, note Michel Bages, tête de liste en 2014. Le PCF, les associations, les Gilets jaunes, Générations… On est prêt à discuter avec tout le monde." Sauf avec le PS. Et avec quelle tête de liste?? "Je suis libre, tout dépendra avec qui on part, répond Michel Bages. Mais on aimerait une femme tête de liste."

Le Rassemblement national veut en être

Stanislas Chavelet (Rassemblement national) n’y va pas par quatre chemins : le conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui habite Riom, veut être au rendez-vous en 2020 à Riom. "Il y a de fortes probabilités que je sois tête de liste, note-t-il. C’est dans les tuyaux. Je pense qu’il y a un gros potentiel pour nous sur Riom." Reste un défi de taille : réussir à constituer une liste complète. Stanislas Chavelet avait été candidat aux élections législatives, en 2017 : il avait alors obtenu 8,47 % des voix à Riom.

Arthur Cesbron

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