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"Ici, c'est beaucoup plus qu'un travail !" : l'espace VIP de Lovely Brive Festival est la deuxième piste de danse de Morgane

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Elle a vécu ses deux grossesses, dont la seconde l'an dernier, au rythme de Lovely Brive Festival (Corrèze). Il n'y a donc pas de hasard. Ses deux garçons ont, eux aussi, la musique et le sourire dans les gènes.

Nous avons rencontré Morgane Couturier sur le site des Trois Provinces, ce jeudi 11 juillet dans l'après-midi, juste au moment où un certain Sting, entouré de ses musiciens, était sur scène pour faire ses balances. Elle a dû donc élever sa voix pour se faire entendre. 

"L'idée, c'est que ça reste à hauteur d'hommes et de femmes"

Dans la vraie vie, son métier n'a rien à avoir avec la restauration. Pourtant, dans l'espace VIP dont elle est la responsable, cette professeure de danse contemporaine au Conservatoire de Brive est aussi dans son élément, comme un poisson dans l'eau. "J'aime le contact avec les gens. Même si on accueille de plus en plus de spectatrices et de spectateurs, l'idée, c'est que ça reste à hauteur d'hommes et de femmes, que chacun se reconnaisse dans le festival."Morgane pilote aujourd'hui, une équipe de vingt personnes. Photo : Stéphanie Para

Fidèle à la manifestation depuis douze ans, Morgane Couturier a grandi avec Lovely Brive Festival. Elle est passée par différents postes (frites, sandwichs, accueil, loges)  pour piloter, aujourd'hui, une équipe de vingt personnes et des relations avec plusieurs prestataires et partenaires. "À mes débuts, Brive plage durait quinze jours. Il y avait beaucoup d'animations auxquelles, même nous les plagistes, nous participions. Il fallait être polyvalent. À l'époque, la surface du festival était égale à celle de l'espace VIP aujourd'hui." (empty)

L'ambiance était déjà très familiale et ça n'a pas changé. "Ici, c'est beaucoup plus qu'un travail ! On se retrouve entre les anciens. D'une manière générale, il y a beaucoup de bienveillance et d'entraide. Ce n'est vraiment pas le cas partout."

Une mini-déprime après chaque festival

Ceux qui travaillent au festival le savent bien. Il y a une dépression post-partem et une autre post-Brive Festival. "Mon conjoint le sait, c'est quatre jours intenses de festival et puis une période post-festival un peu triste, parce que c'est dur de se séparer avec tous ces gens, raconte Morgane. Entre nous, on ne se voit pas forcément pendant l'année. Et puis arrive ce point de rendez-vous et c'est comme si on s'était vu la veille. Ça me fait penser à une grande colonie de vacances. Nous avons tous un fort esprit d'équipe et envie de faire plaisir. Ça permet d'être serein, mais, très engagé.  Stéphane (Canarias, directeur du festival, NDLR) a un mot pour tout le monde. Et s'il voit trainer par terre un gobelet, il va le ramasser."

Les Chedid, une soirée déguisée et la grande scène 

Quels sont ses plus beaux souvenirs du festival ? "Pour les artistes, je dirai, la famille Chedid. Je ne les connaissais pas. C'était juste fabuleux. Je me rappelle aussi d'une soirée déguisée des festivaliers avec tous ceux qui travaillent sur l'organisation du festival. On a fini à pas d'heure et c'était génial."

"L'an dernier, on a pu tous monter sur scène, par dizaines, pour voir en direct live, Martin Solveig, ajoute-t-elle. C'était dingue, hors du temps.  Quand ils viennent ici, les gens sont transcendés, c'est une bulle, ils sont en vacances. 

Penser à mille et un détails

Pendant quatre jours, Morgane Couturier doit penser à mille et une choses, avoir "trois cerveaux"'.

"Tous les ans, durant le festival, je perds un truc (mes clés de voiture, mon sac à mains), confie-t-elle. La fatigue et l'ambiance y sont pour quelque chose. Je l'ai dit, ce matin, aux filles avec lesquelles je travaille : "Si dans le feu de l'action, j'oublie de vous dire "s'il te plaît" et "merci", je m'en excuse par avance."     

Dans l'espace bar, il faut parfois gérer ceux qui ont un peu abusé de liquides divers et variés : "On essaye d'être diplomate. Brive, c'est petit, tout le monde se connaît. Heureusement, il y a les transats, le talus. On les place sur le côté, on leur fait boire de l'eau. Mais, ils ne sont pas toujours coopératifs. Ça fait partie du jeu."

Dragan Perovic 

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