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Première édition de la Fête de la danse à Montluçon : revivez en images la soirée !

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Il y a du classique. Des solos, des duos. Et puis, il y a ces trois petites filles, vêtues d’un tutu fushia avec un grelot vert dans les cheveux, qui interprètent, devant un public attendri, une danse de caractère. Ces danses, issues du folklore des pays de l’Est, qu’enseigne l’école Isadora.

En fait, "c’est un vrai petit gala", résume à voix basse une passante, tout sourire, qui regarde depuis plusieurs minutes ce spectacle inhabituel, place Notre-Dame. C’est que, ce samedi 6 juillet, dans la soirée, la cité médiévale tout entière s’est mise au rythme de la danse. Afin de célébrer cet art, parfois un peu oublié, la Ville organisait le première édition de la Fête de la danse ; et plusieurs écoles de Montluçone ont répondu à l'appel.

Un panel varié

Dispachées sur les différentes places de la cité médiévale, les écoles de danse ont performé dans leurs spécialités. Et on peut dire que le panel est varié. Il y a ce groupe de danseuses, G’nération Afro Prodig’s, venu montrer ce qu’était l’afro fusion, ces quatre couples de l’école Che Tango qui interprétent avec passion un West Coast Swing sur le parvis de l’église Saint-Pierre.

Il y a aussi l’école Antlia, menée par Morgane Lavoine, qui propose une chorégraphie contemporaine, ponctuée de figure de hip-hop.  Mais outre de réussir sa représentation,  il y a un autre  challenge : "réussir à capter les gens", explique cette danseuse. Et ce n’est pas chose facile.

La météo capricieuse

Le hic, comme souvent ces derniers temps, c’est que la météo n’a pas été de la partie. Un samedi ponctué par des salves de pluie et un air bien frais pour la saison. Les danseurs et danseuses ont tout de même été plutôt épargnés.

De toute façon, "on chante bien sous la pluie, pourquoi on ne pourrait pas danser", positive dans un rire Morgane Lavoine. Et puis, "j’ai déjà fait des spectacles pour Noël où il faisait trois degrés", insiste cette passionnée qui reconnaît tout de même que beaucoup d’élèves ont décommandé face au temps changeant.

Morgane Lavoine enseigne les arts de la scène à Montluçon avec son association Antlia

Pour Cindy Chapelle-Renard, avec qui elle se partage la place Michel Polnareff pour la soirée, la météo aura fait bien du tort. La trentenaire, enseignante de pole dance, a longtemps hésité avant de venir performer. "Avec l’humidité, c’est compliqué pour nous, notamment au niveau du matériel, les barres sont en métal, elles coûtent cher et peuvent s’abîmer", explique la danseuse qui a, malgré tout, tenu à être présente pour montrer sa pratique.

Mettre la danse  "en valeur"

À Montluçon, la danse est un art particulièrement ancré. Depuis des années, la Fédération française de la discipline organise d’ailleurs dans la cité des bords du Cher le festival national "Danse et l’enfant", ainsi que les Regards chorégraphiques nationaux. Alors, malgré les aléas climatiques, ce nouvel évènement est, pour les amoureux du sixième art, une aubaine.

"Je suis toujours partante pour des manifestations qui mettent en valeur notre art. La danse, souvent, c’est un peu la dernière roue du carosse", explique Alexandra Martin-Volcovici, à la tête d'Isadora. "Dans la vill,e on manque d’actions culturelles, c’est souvent du sport", acquiesce Anli Foundi, animateur socio-culturel et coach du groupe d’afro fusion. Et puis, "les écoles se retrouvent et on peut échanger". 

Texte : Camille Gagne Chabrol 

Photos : Florian Salesse 

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