Éditorial. Danses brunes
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Il y a eu ce « ouf » soufflé le 27 juin : le Rassemblement national a fait chou blanc aux régionales. Mais ce n’est qu’un soulagement éphémère. Sa défaite sur fond d’abstention historique ne signe pas son arrêt de mort. Chaque jour, l’espace public donne lieu à des échanges d’une rare violence. Parler de banalisation d’actes et de propos racistes s’avère désormais trop court. Peu nous importe les atermoiements et autres contradictions que pourraient connaître Marine Le Pen et les siens réunis en conclave ce week-end pour acter leur stratégie pour 2022.