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JO-2022 - Réapparition de Peng Shuai et du ski alpin

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Accompagné de l'ancienne nageuse Kirsty Coventry, membre du CIO, Thomas Bach a rencontré la joueuse samedi, en précisant que la Chinoise allait assister à plusieurs épreuves des JO-2022 après avoir déjà suivi une rencontre du tournoi de double mixte de curling.

C'est Peng Shuai elle-même qui a révélé l'organisation d'un dîner avec M. Bach samedi dans la bulle olympique de Pékin, dans un entretien au journal L'Equipe.

Elle en profite pour réaffirmer qu'elle n'avait jamais "disparu".

"Simplement, beaucoup de gens, comme mes amis y compris du CIO, m'ont envoyé des messages, et il était tout à fait impossible de répondre à tant de messages. Mais, avec mes amis proches, je suis toujours restée en contact étroit, j'ai discuté avec eux, répondu à leurs emails, j'ai aussi discuté avec la WTA...", explique-t-elle.

La situation personnelle de l'ex-joueuse de tennis inquiète le monde depuis qu'elle a accusé début novembre un ancien dirigeant chinois de l'avoir contrainte à un rapport sexuel.

Après ces propos tenus sur un réseau social et vite effacés de l'internet chinois, l'ancienne N.1 mondiale en double avait disparu, pendant près de deux semaines, jusqu'à ce qu'elle s'entretienne en visioconférence avec Thomas Bach, le 21 novembre.
Worley au contact, Shiffrin sortie
Plus loin dans les montagnes, les projecteurs seront braqués sur les pentes de Yanqing, à 75 km au nord-ouest de Pékin, pour les premières épreuves de ski alpin et un programme dense puisque la descente, à 12h00 locales, est intercalée entre les deux manches du géant (la 2e à 13h45).

Et la première grosse surprise a eu lieu dès la 1re manche avec l'élimination de l'une des favorites, Mikaela Shiffrin. L'Américaine, triple médaillée et double championne olympique (slalom en 2014 et géant en 2018), est sortie dès les premières portes.

Elle aura l'occasion de se rattraper de sa bévue puisqu'elle prévoit de s'aligner sur cinq disciplines individuelles (descente, super-G, géant, slalom, combiné).

L'élimination de cette prétendante au podium fait le jeu de ses adversaires et notamment de Tessa Worley.

La porte-drapeau française est au contact des meilleures à l'issue du premier passage - 7e à 1 sec 37 de la meilleure la Suédoise Sara Hector - et peut croire au podium après lequel elle skie depuis douze ans. La double championne du monde de géant (2013 et 2017) a déjà eu deux occasions, manquées, à Vancouver en 2010 (16e) et Pyeongchang en 2018 (7e).

Mais avant cela, la "Rock", ruban de neige artificielle déroulé dans un massif aride, rocailleux, aura révélé son roi de la vitesse.

La descente, rendez-vous phare des JO, aurait dû se dérouler dimanche mais le vent a empêché la course, et les organisateurs hésitants ont finalement décidé de la reporter de 24h.

Mais cette fois-ci, ils ont prévenu, ce sera midi ou rien pour aujourd'hui. Pas question de repousser à plusieurs reprises et de jouer avec les nerfs des skieurs.

Dimanche ou lundi, les données seront les mêmes: le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde et le Suisse Marco Odermatt devront maîtriser le vent, une piste inédite et une neige 100% artificielle.

Beaucoup s'attendent à une loterie en raison du vent très instable et irrégulier.

Cela pourrait donc sourire aux outsiders comme Johan Clarey. A 41 ans, le Français a récemment montré sa forme en étant fin janvier le plus vieux skieur sur un podium de Coupe du monde (2e à Kitzbühel).
Espoirs en biathlon
Pour les médailles, la France va encore compter sur ses biathlètes, deux jours après l'argent du relais mixte samedi, et toujours unique médaille du clan français.

Anaïs Chevalier-Bouchet, Julia Simon, Justine Braisaz-Bouchet et Anaïs Bescond s'élancent pour la première épreuve individuelle: l'individuel (15 km). Les Françaises ne sont pas les plus régulières sur le circuit mais leurs podiums fréquents font d'elles de crédibles prétendantes, à l'image de Justine Braisaz-Bouchet, victorieuse à Anterselva fin janvier, devant Julia Simon, très à l'aise samedi en relais.

Tess Ledeux, autre chance de médaille française, est aussi de sortie avec les qualifications de la spectaculaire épreuve du big air, qui fait son entrée au programme olympique pour les freestyleurs.

Il s'agit de s'élancer d'une plateforme de 60 m de haut, sur le site d'une ancienne aciérie au coeur de Pékin, et d'effectuer le saut le plus spectaculaire possible.

La freestyleuse de 20 ans se lance dans la première de ses deux chances de médailles - l'autre étant le slopestyle - avec un atout: fin janvier, elle a réussi un "double cork 1620°" (4 tours et demi) encore jamais réussi par une femme en compétition. Exploit qu'elle a réédité à l'entraînement à Pékin.

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