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Depuis le début de la saison, l'ASM ne tient pas la distance loin de ses bases

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Depuis le début de la saison, l'ASM ne tient pas la distance loin de ses bases

Un petit quiz pour commencer… Contre quelle équipe, en Top 14, l’ASM s’est-elle imposée en déplacement pour la dernière fois ? Et bien, au Stade Français. Mais ce n’était pas ce dimanche soir puisque les joueurs de Jono Gibbes se sont inclinés 22-14.

Le dernier voyage gagnant de Clermont remonte donc à plus de six mois (*), le 27 mars dernier face à Paris (34-27) sur son synthétique de Jean-Bouin. A cheval sur les deux saisons, de la fin de mandat d’Azéma au début de celui de Gibbes, les Clermontois restent sur une série de 7 défaites avec, en plus (ou en moins…), aucun bonus défensif engrangé.

Cette saison, l’ASM a échoué lors de ses trois tentatives à l’extérieur, à Lyon, à Toulouse et à Paris. Trois voyages à vide (0 point ramené) qui expliquent en partie le classement général. Le club auvergnat pointe après six journées à la 11e place avec 9 points, à égalité avec Perpignan, et un seul malheureux point de bonus (défensif contre Castres), là ou le LOU, par exemple, comptabilise déjà 5 points de bonus.

Des fins de matchs atones

Une lecture plus approfondie de ces revers en déplacement révèle aussi l’incapacité clermontoise à faire basculer les fins de matchs. A Lyon, comme à Toulouse ainsi qu’à Paris ce week-end, les hommes de Jono Gibbes n’ont jamais été largué au score à l’approche de la dernière demi-heure, ils n’ont pas été capables non plus de renverser la table.

A Gerland, face au LOU, ils étaient au contact jusqu’à la 55e minute (22-19) ; ils ont ensuite encaissé un 6-0, ce qui les a sortis du bonus défensif. Le scénario a été serré encore plus longtemps face au champion. A la 70e, Toulouse menait 17-15... Mais dix minutes et un 10-0 plus tard (27-15), les Clermontois ne ramenaient d’Ernest-Wallon que de la frustration.

Dimanche soir, à Paris, quasiment le même topo : on joue la 74e minute, l’ASM est à l’affût (16-14) derrière un Stade Français dans ses petits souliers. Mais deux fautes vont plomber les actions auvergnates (0-6), Segonds ne tremblera pas, voilà comment d’un « hold-up » à portée de mains (surtout celles de Lavanini...), la soirée tourne à un nouveau voyage à vide.

Clermont voit 36 chandelles...

Mais, pour en finir avec l’analyse de cet échec face au Stade Français, les Clermontois ont surtout montré des (grandes) limites dans le jeu aérien, dont les Parisiens se sont nourris pour les mettre sous pression. Très peu performants sous les chandelles, ils ont également fait preuve d’un manque de maîtrise dans les zones d’impacts, où les pertes de balles ont été légions.

Et comme la conquête a été brinquebalante l’essentiel du match, on comprend mieux pourquoi, finalement, la victoire parisienne ne souffre guère de contestation. 

(*) En 8e de finale de la Champions Cup, l’ASM l’avait emporté aux Wasps le 3 avril.

 

Christophe Buron

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