Un bain pour tous, tous pour un bain

Récit : Clément C

Participant : Clément, Mélanie, Killyan, Agathe, Sébastien, Thomas, PY, Jérôme

Jour 1 : Le Drac P1 Forest Saint-Julien au pont de la 215 > P2 débarquement à Guinguette – Niveau : 1,35m au Pont de Chabottes et 2m affiché sous le pont de la Guinguette. 

Jour 2 : Le Drac P2 (Embarquement a Guinguette- Cl 3) > P3 (Cl 3 – débarquement au Hameau de la Trinité) – Niveau : ça aurait un peu baissé (d’après les experts)

Départ pour le Drac à 8h31, presque à l’heure ! Seb lâche un bateau pendant l’arrimage, ça commence bien. En même temps, il avait une soirée cumbia la veille qui s’est terminée un peu tard. Agathe prend le volant à sa place dans une voiture électrique high tech qui tourne toute seule et qui bipe pour pleins de raisons, notamment quand on s’approche trop près de la ligne blanche. Dites, vous n’auriez pas le même modèle pour les kayaks ? Ça aiderait bien pour détecter et éviter les rochers.

Arrivés vers le Drac, on a un doute sur l’embarquement. On est allé trop loin. Ce n’est pas comme si on avait une voiture électrique à charger. Y aura-t-il assez de charge pour revenir au camping ? Ce n’est pas sûr… Le suspens est à son comble et ce sera le fil rouge de notre week-end.

Temps splendide, parfait pour embarquer. Seb nous régale d’un premier bain. Puis Clément accompagne Seb dans son 2^ème bain, histoire de goûter l’eau hein. Sauf que le sauvetage ne se passe pas comme prévu. Agathe tente de rattraper le kayak de Clément, chavire et fait 2 tentatives ratées d’esquimautage. Mélanie s’élance à son tour, elle en sera quitte également pour un bain. PY voit un baigneur passer, relève la tête, en vois un 2^nd. Ça rappelle un certain carnage rapide du début de la saison. PY, Jérôme et Killyan récupèrent les 4 embarcations. Petite randonnée le long des berges pour Agathe et Clément. Celui-ci n’est pas sur la bonne rive. Faut se remettre à l’eau. Cela vaudra un très beau lancer de corde de la part de Kiki.

Un peu plus tard, Killyan s’embranche entre deux bras de la rivière. Il était parti du mauvais côté. Cela vaudra un 3^èmebain à Seb et la fin de sa descente. 

S’ensuivront 2 autres bains pour Clément avant le débarquement. 8 bains, joli score pour une première journée !

On récupère Sébastien qui fait la sieste sur la route. La totalité des kayaks sont chargés sur les 2 voitures à moteurs thermiques, afin de limiter la consommation de la voiture électrique. Cette dernière est préposée aux courses, avec Seb et Agathe, ce qui permettra de la recharger partiellement…

Retour au camp pour les 2 premières voitures. La vue sur le lac du Sautet avec la montagne en arrière-plan est magnifique. C’est bien beau mais qu’est-ce qu’ils foutent avec les courses ? Ça fait trois plombes qu’ils sont partis. On commence à monter la tente d’Agathe, eu égard aux nombreux services rendus pour le club et ses adhérents. Mais elle n’a pas une tente 2 secondes Agathe ? Ah merde, ça doit être celle de Seb. Bon, on la démonte du coup ? Seb et Agathe reviennent. La tente d’Agathe n’est pas montée… et elle n’avait pas une 2 secondes. Par contre, sa tente a 1 porte à l’avant, et 1 à l’arrière. On ne sait pas à quoi ça sert mais ça semble innovant.

On dévore les pizzas commandées pendant le rechargement de la voiture électrique, ce qui fait qu’on met un peu tard les pâtes à l’eau. Petit conseil du jour : les coquillettes c’est toujours plus simple pour les grands groupes, et il y en a toujours plus que les autres pâtes. Ah tiens, et vous l’expliquez comment ? Aucune idée mais c’est un fait. Du coup, est-ce que 100g crues de coquillettes cuites font plus de grammes que 100g crues de torsades cuites ? Nous n’avons pas la réponse mais on est preneur si quelqu’un tente l’expérience chez lui. En tout cas, les pâtes complètes, ça met vachement du temps à cuire…

De son côté Jérôme apprend l’existence de Pumbaa, et nous révèle qu’il n’a jamais vu le roi lion. Pas la même génération visiblement. Mélanie embraye (ce week-end est un week-end voiture au cas où vous ne l’auriez pas remarqué) sur les animaux de la savane. Dans la nuit, si tu vois des yeux verts, tout va bien, c’est un herbivore. Si c’est des yeux rouges, c’est un carnivore, t’es mal. Il y en a aussi qui ont les yeux jaunes (omnivores ?). Dans le doute, cours ! 

Jour 2

Le plan consiste à refaire le P2 et de prolonger sur le P3.

Un premier bain pour Seb, puis un autre pour Clément qui tombe dans un trou d’eau. Jérôme se marre et compte les points : 1 partout les mecs ! Qui va gagner ? Ça se termine finalement par un 2 partout, match très serré mais Sébastien s’arrête à la fin du P2. 

Le P3 est plus calme. L’aventure se termine par un portage galère entre la pente bien trop raide et la végétation bien trop dense. Franchement, ça mériterait un peu de goudron tout ça.

On retrouve les voitures près de la maison d’Hansel et Gretel, tenue par une petite vieille acariâtre qui avait déjà engueulé notre club lors de la sortie dans les hautes alpes. Elle remet le couvert du haut de sa terrasse : « vous êtes sur l’emplacement de la voiture de mon mari, il ne faut pas rester là, je l’ai déjà dit à vos collègues il y a 2 semaines ! » Killyan, innocemment, lui répond que c’était eux il y a 2 semaines. « Mais tais-toi » lui dit discrètement Jérôme.

On charge à nouveau la totalité des kayaks sur les 2 voitures thermiques, pour économiser la voiture électrique qui va devoir faire un arrêt pour recharger sur l’autoroute et histoire de faire gagner du temps à ses passagers. Coup de change, on trouve une borne pile à l’endroit où l’on pique-nique, ça permet de recharger un peu. Est-ce que cela suffira ? Suspens…

On repart. A 45 minutes de Lyon, un signal de risque casse moteur apparaît sur la diesel nous obligeant à nous arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute. Par solidarité, la voiture électrique s’arrête également. Il semble qu’il n’y ait plus de liquide de refroidissement, il suffit d’attendre que le moteur refroidisse, d’ajouter de l’eau et de repartir. Du coup, on décide de laisser les kayaks sur la diesel et la voiture électrique repart. Merde, le liquide de refroidissement est plein à rabord, c’est les injecteurs qui sont foutus. Thomas et Killyan sont émus, c’est la première fois qu’ils vont monter dans une dépanneuse. 

« – Ah bon ? » s’étonne Clément. « J’y suis monté plusieurs fois, il m’arrive souvent des galères avec mes voitures… 

– Tu ne pouvais pas le dire avant ? 

– … »

Pendant ce temps, dans la voiture électrique : « Si tu peux éviter de baigner sur une aire d’autoroute, ça nous arrange. Avec 5 bains et une bagnole sur 2 jours, il a mis la barre assez haute ! » Ladite voiture électrique reviendra au club sans avoir à recharger. Voiture électrique 1 – Diesel 0.

Les winners sont débarqués à la Tour du pin où Jérôme vient les récupérer avec les kayaks (apparemment les taxis ne prennent pas ce genre de matos). Retour au club vers 20h30, on s’aperçoit que les copains sont devant pour attendre les retardataires. Belle solidarité au CKTSV ! Et ils en ont profité pour s’ouvrir la dernière bière. 

  Les winners

Deux salles, deux ambiances