Coupe du monde à Poznan : tous en finale

Engagés en coupe du monde à Poznan dans l’optique de préparer les championnats d’Europe et du monde seniors et de paracanoë, les sociétaires de l’ASL Canoë-Kayak Grand Arras qui couraient sous différentes tuniques (France, Pays-Bas et Réfugiés) ont globalement enregistré de bonnes performances.

Les résultats permettent en tout cas de tirer des enseignements en vue de cette saison 2025 qui débute. Saison de transition en vue des échéances de qualifications 2028. Les athlètes de l’ASL sont dans le coup ! Les Néerlandaises de l’ASL ont en tout cas réalisé des performances de très haut niveau : Selma Konijn est médaillée d’argent en Kayak monoplace 500 m puis, associée à Ruth Vorsselman, elle a fini 9^e du K2 dame 500 m.

Être en finale
Être dans les finales ( top 9) est un indicateur important. En canoë homme le duo Loïc Léonard et Lucas Laroche y est parvenu. En réalisant des courses qui font référence, les dux Arrageois ont obtenu le précieux sésame pour la finale où ils ont pris la 9^e  place ; Loic se classant également au 11^e rang sur C1 500 m.
Enfin, pour être complet chez les valides il faut encore mentionner, pour l’équipe des réfugiés, la 17^e position sur le Kayak monoplace 1000 m de Saman Soltani qui poursuit sa progression. Et pour terminer, le Néerlandais Albert Flier a été éliminé en série du kayak monoplace 1000 m : 7^e de sa série mais 28^e au général.
En paracanoë, c’est 100 % d’accès en finale. En kayak monoplace KL3 20 m (handicap membres inférieurs), Gabin Keirel monte son niveau d’un cran. Sa 8^e place finale montre ses progrès, lui qui était 26^e sur cette épreuve il y a un an ! A 19 ans le plan de carrière s’affine.
Quant à Gervais Auméran, en pirogue monoplace VL3 200 m (handicap membres inférieurs), il  été prodigieux. Malgré le décalage horaire, une pirogue nouvelle, une météo très différente de l’île de Tubai, la préparation plus poussée sur 200 m lui permet de décrocher une 8^e place en finale pleine d’espérance. Gervais a pris ses repères : de pagaies, de préparation, d’échauffement, de départ dans les sabots automatiques. Autant de pistes de progrès pour gommer les secondes qui le séparent du podium.