La Saine : « Je vais prendre un bon bain chaud, je me les gèle moi, rien qu’à penser à toute cette glace… »
Les données étaient formelles, de la pluie était annoncée . Mais dans quelle proportion … mystère et boule de gomme ???
Il n’en fallait pas plus pour mobiliser la team « j’en peux plus il me faut une sortie kayak ».
Échange de mails : comment, qui, où, pourquoi se jeter dans de l’eau alors qu’il fait 5°C max et que l’on serait mieux au chaud sur le canapé sous un plaide … bref toutes les questions furent abordées, traitées et aboutirent à la conclusion : direction le jura, la Saine (https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/saine)
La journée a regroupé Anna, Raph, PY, Géraud, Stéphane.
RDV à 09h30 au CKTSV pour être sur place à 12H00 (à l’embarquement) au plus tard (oui pas folle la guêpe : arriver plutôt tôt c’était s’exposer à des températures proches de 0°C … ce qui aurait attaqué la motivation de certains participants ^^).
Malheureusement, Anna ne put naviguer (blessure au genoux droit) et gentiment nous a fait la navette (merci à elle).
C’est parti mon kiki pour la Saine avec un niveau d’eau proche de 11 m3 = niveau moyen bas … mais correct pour une première (les ¾ des participants). L’ambiance était bonne mais froide : la neige, le verglas sur les berges annonçaient le délire.
Un petit km de plat calme ouvert, bucolique pour s’échauffer (ou se réchauffer), … puis vient le premier rapide (IV). Entre le chemin escarpé en pseudo dévers, la présence de plaques de verglas, le repérage pris un temps de ouf : une ligne droite de 200m avec quelques rochers judicieusement placés pour empêcher une trajectoire rectiligne qui enchaîne avec un seuil latéral de 1,5m/2m. Un peu le choix entre la peste et Choléra : le portage aurait été scabreux … nous décidâmes de franchir le rapide.
Lors de la préparation de la sortie, il était convenu que l’on porterait El Mikado (the rapid V). Le ré-embarquement fut des plus intéressant car la zone traditionnelle pour ré-embarquer était une grande flaque verglacée (toujours et encore). Histoire de rendre amusant le ré-embarquement, celui-ci devait obligatoirement se réaliser dans un rapide ; celui-ci formait une sorte d’étroiture qui enchaine avec un seuil (1,5m) pas tout à fait à 90° : le tout à passer à gauche.
2 techniques furent utilisées : embarquer très légèrement en amont du rapide (et donc le passer avec 0 vitesse ^^) ou embarquer à l’américaine entre l’étroiture et le seuil.
Cette rivière a été comparée à la combe de l’ange gardien du Guil : des rapides techniques mais toujours espacés par un planiol donc cévenole
Sur le trajet du retour, nous avons marqué un arrêt à Champagnole pour acheter du fromage (tome au vin jaune, comté)
Une bien belle journée ensoleillée pas toute à fait chaude, mais pas froide non plus. Du grand air, des émotions positives et des rires. Pas d’esquimaux ni de bains … (oui oui un peu pourri comme sorti ^^) Vivement la prochaine !
Cr rédiger par PY
Nb du publieur : vous remarquerez qu’à l’inverse de la population eponyme plus il fait frais moins les eskimo sont de la partie