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Le club de boxe française de Guéret plonge dans ses souvenirs pour ses 30 ans

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Le club de boxe française de Guéret plonge dans ses souvenirs pour ses 30 ans

Il y avait de l’émotion et de la fierté dans la voix de Christian Laurance, le président actuel, au moment de commencer son discours. Les trente ans du club de boxe française avaient réuni des anciens du club mais aussi des licenciés actuels ainsi que des sympathisants. Une exposition très documentée (articles de presse et photos) a servi de fil rouge au retour dans l’histoire, une histoire riche, pleine de bons moments au milieu d’une montagne de souvenirs.

Tout est parti en 1992, du club de boxe anglaise qui a tutoré celui de boxe française afin qu’il prenne son envol. Les licenciés passaient de l’un à l’autre pour un échange de pratiques. Christian Laurance, déjà, et Philippe Merigaud sont à l’origine de cette création.De belles et de beaux champions sont venus à Guéret : José Grégorio, Sophie Roulaud ou Mohamed Zitouni. Des championnats ont été organisés, dont l’un, celui des France Minimes, a donné lieu à une belle anecdote. Le président de la Ligue du Limousin de l’époque avait mis des bâtons dans les roues des Guérétois en disant qu’ils n’étaient pas capables d’organiser un événement de cette envergure. Résultats : gros succès du championnat et président viré !De nombreux galas ont également ravi les amateurs de boxe. Et Christian Laurance n’a pas oublié de faire remarquer que l’histoire de la savate était intimement liée à celle des Maçons de la Creuse qui l’ont beaucoup pratiquée.

"La savate c’est la meilleure école, on y apprend la rigueur"

Parmi les invités, on notait la présence de Samuel Petit qui a connu les premières années du club : « Je suis très content d’être là ! Ce sont des amis, ils m’ont mis le pied à l’étrier et ils m’ont donné le goût à ce sport. C’était pédagogique, progressif et il y avait une super ambiance. J’ai rencontré des instructeurs intelligents. » Aujourd’hui dans le MMA après être passé par d’autres sports de combat, il n’a pas oublié : « La savate c’est la meilleure école, on y apprend la rigueur : celle du travail, celle de la gestuelle, celle de l’opposition, de la stratégie et de la détermination des cibles, de la mobilité et de la précision, dans le respect. »Club chaleureux et accueillant, la boxe française guérétoise a un beau passé mais aussi de beaux jours devant elle. 

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