La boxe thaï ambertoise brille à Milan

Du 11 au 13 novembre, Furkan Arisoy, Alexandre Fage et Eliot Chieze, tous trois membres du Thaï Boxing Club Ambertois, ont participé à l’open World Championship de Milan. Et tous les trois sont revenus avec de belles distinctions.

Furkan a 21 ans et fait de la boxe thaï depuis six ans. Après avoir déjà combattu et remporté la victoire en 2021 à Clermont-Ferrand, son coach lui a proposé l’Italie. Il en est revenu avec un titre de champion du monde des moins de 90 kg.

« C’est de l’art »

« Le coach m’a poussé et aidé à aller plus haut, raconte-t-il. J’aime la boxe thaï, car c’est de l’art, en fait. Ça a toujours été mon rêve de monter sur un ring. » Le jeune homme a d’autant plus savouré sa victoire qu’il l’a obtenue en présence de ses parents, qui avaient fait le déplacement.

Alexandre, lui, a 34 ans, et a toujours aimé les arts martiaux : « J’en ai pratiqué plusieurs, et je suis aussi professeur de taï-chi. Je suis arrivé à Ambert il y a un an, et c’est comme ça que j’ai commencé la boxe thaï. »

Ce qu’aime ce passionné dans cette discipline nouvelle pour lui, c’est la variété des gestes. « La boxe thaï, c’est complet, apprécie-t-il, et il y a aussi un côté traditionnel. » Il est revenu de Milan avec un titre de vice-champion du monde chez les moins de 72 kg. Enfin, Eliot, 17 ans, est venu au club pour accompagner son grand frère : « Ça m’a tout de suite plu ; d’ailleurs, j’ai ensuite amené ma petite sœur. » Pour lui aussi, l’expérience italienne a été concluante : il a remporté la médaille de vice-champion du monde des moins de 70 kg.

Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, cette discipline n’est pas si violente que ça. « On a très peu de blessures, explique Georges Ribeiro, coach du club. On se protège pour les combats. »

Quarante licenciés au club mais manque de ring

Et si la boxe thaï reste encore un peu confidentielle à Ambert, le club compte tout de même près de quarante licenciés. Ce qui leur fait cruellement défaut, c’est le matériel, et particulièrement un ring pour se mettre dans les conditions d’une compétition. « Sans ring, on n’a pas de repère », expliquent les boxeurs. Ce manque de moyens ne les empêche pas de progresser à force de volonté et d’entraînements. « Je suis fier d’eux, commente Georges. Avec le peu qu’on a, ils arrivent à avancer. »

Infos. Le club accepte les nouveaux venus (à partir de 8 ans) jusqu’à la fin de l’année et propose trois séances découverte gratuites. Infos : 06.17.29.64.41 ou thaiboxingclubambertois@outlook.fr.