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"Heureusement que je n'ai pas que ma boîte de nuit pour vivre" : Hugo Kasperski, patron de l'Usine à Clermont témoigne

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Sonné debout par les annonces gouvernementales de fermeture, Hugo Kasperski a accusé le coup. « C’est un mélange de souffrance psychologique et d’impuissance. On se sent complètement oublié. » Une mise sur la touche que la star des rings a bien du mal à digérer. « On a l’impression de ne pas faire partie de l’économie, alors que l’on distrait les gens, on les fait se rencontrer. » Incapable de rester les poings liés, le Clermontois a trouvé son salut ailleurs.

« C’est clairement mon activité commerciale à côté qui m’a sauvée. Heureusement que je n'ai pas que ma boîte de nuit pour vivre. Ça m’évite d’être dépressif. Franchement, je comprends ceux qui sont au bord du suicide ! ».

Associé dans le magasin « Destock lot », au Brézet, Hugo Kasperski s’est lancé dans la vente de produits destockés destinés à l’apéritif : vins, saucissons, conserves…Ce travail lui a permis de tenir le choc et de gagner quelques euros. « Pendant le confinement, on a ouvert, ça m’a vidé la tête. » Également gérant de « D’griff moto» à Aubière, Hugo Kasperski s’est lancé le défi d’ouvrir un point de vente à Saint-Étienne. Un succès qui lui a redonné le moral. « Pour le premier week-end, on a eu beaucoup de monde. Ça redonne le sourire. »

S’il a profité de la crise sanitaire pour multiplier ses activités, le patron de l’Usine attend la réouverture avec beaucoup d’impatience. « Quand le virus est arrivé, la boîte de nuit cartonnait. On faisait des soirées étudiantes, des séminaires, de la location de salle. On avait bien relancé la machine. Alors, on a hâte de pouvoir repartir. 

Carole Eon

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