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Mondiaux de biathlon: Premier sacre pour Davidova, les Bleues hors du coup

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La Tchèque Marketa Davidova, l'une des rares biathlètes à avoir signé un 20/20 au tir, a remporté mardi son premier titre mondial lors de l'Individuel, alors que les Françaises sont totalement passées à côté après un bon début de compétition.

A 24 ans, Davidova, qui ne comptait qu'une seule victoire sur le circuit jusque-là (sprint d'Anterselva au cours de la saison 2018-2019), a profité de sa réussite exceptionnelle derrière la carabine pour s'emparer de l'or et ainsi surprendre toutes les favorites.

Dans une épreuve où la moindre erreur se paye cash (une minute de pénalité), il fallait savoir maîtriser ses nerfs tout en faisant preuve sur la piste d'une solide résistance physique durant les 15 km de cette course hyper exigeante. Davidova, qui a connu des hauts et des bas cet hiver, n'a flanché à aucun moment et a été l'une des deux seules concurrentes à sortir du pas de tir sans aucune erreur.

"J'étais très heureuse après mon dernier tir mais j'ai vite perdu mon sourire parce qu'il y a une grosse montée. J'étais un peu tendue sur l'ultime balle mais j'ai dû faire le vide dans ma tête. Le dernier tour a été très dur pour moi", a expliqué la Tchèque, qui a devancé la Suédoise Hanna Oeberg, championne olympique de la spécialité (2018), et la Norvégienne Ingrid Tandrevold.

L'Italienne Dorothea Wierer, tenante du titre, n'a fini que 9e mais s'est consolée avec le petit globe de l'Individuel.

- "Une course de merde" -

Du côté français, la course a été un calvaire après une entame prometteuse, marquée par les deux médailles d'Anaïs Chevalier-Bouchet (argent du sprint, bronze de la poursuite). Il faut ainsi descendre jusqu'à la 18e place pour retrouver la première représentante tricolore, Anaïs Bescond.

Avec un 18/20 à la carabine, Anaïs Chevalier-Bouchet a elle dû se contenter de la 27e position et Julia Simon, qui a commis 7 fautes au tir, n'a même pas franchi la ligne d'arrivée puisque l'encadrement des Bleues lui a demandé de couper son effort afin de la préserver pour la fin des Mondiaux.

De quoi agacer Frédéric Jean, l'entraîneur français.

"J'ai aussi mal aux jambes que mal à la tête après cette course où on est carrément passé à côté, a déclaré le technicien, qui avait honoré la veille son pari de courir un marathon en cas de double podium chez les dames. Il n'y a pas besoin d'avoir fait St Cyr pour se rendre compte que l'on a fait une course de merde. Il y a peu de choses positives. Cela gâche le début des Mondiaux."

En grande difficulté sur les skis, Anaïs Chevalier-Bouchet a de son côté avoué avoir payé "l'enchaînement" des courses.

"Je n'avais clairement pas les jambes, j'ai été sollicitée ce week-end, je l'avais déjà sentie dimanche (lors de la poursuite, ndlr) où j'étais sur la corde raide. Avec une seule journée de repos, c’était trop juste pour moi. Hier j'ai passé ma journée à dormir, j'étais vraiment fatiguée. Je n'ai même pas pu profiter de mes médailles et c'est frustrant."

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