TOP 50 DES MEILLEURS JOUEURS NBA
NIKOLA JOKICDenver Nuggets28,9 points, 12 rebonds, 10,9 passes
Shai Gilgeous-AlexanderOklahoma City Thunder32,5 points, 4,8 rebonds, 6,6 passes
Giannis AntetokounmpoMilwaukee Bucks28,9 points, 10,1 rebonds, 6,1 passes
Luka DoncicLos Angeles Lakers34,1 points, 8,6 rebonds, 8,8 passes
Ils ont peut-être créé un monstre. En piquant Luka Doncic dans son orgueil en le transférant aux Los Angeles Lakers, Nico Harrison et les Dallas Mavericks ont poussé le prodige slovène à se remettre en partie en question au sujet de sa préparation physique. Toujours aussi brillant pour disséquer les défenses adverses, le nouveau visage des « Purple and Gold » est désormais plus affûté et mieux préparé à tenir le choc d’une longue saison (une longue carrière, aussi) en NBA.
Victor WembanyamaSan Antonio Spurs23,7 points, 11,8 rebonds, 3,6 passes
La licorne, la vraie. Les promesses ne sont plus juste des promesses : elles se matérialisent soir après soir, semaine après semaine, mois après mois, et ce malgré la thrombose veineuse détectée en février. Plus serein, plus puissant, plus costaud, de plus en plus en contrôle de son corps et de ses super pouvoirs, Victor Wembanyama est en train de révolutionner son sport. Et c’est tout le reste de la ligue (et du monde !) qui flippe. Parce qu’un homme de 2,24 mètres qui bouge aussi bien, avec autant de touché, d’adresse, d’intelligence et d’envie, c’est du jamais vu. D’où son étiquette d’OVNI. Son impact est déjà immense des deux côtés du terrain et la marge de progression est effrayante. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il gratte encore quelques places dans le classement.
Stephen CurryGolden State Warriors28,7 points, 4,2 rebonds, 4,3 passes
Papy qui fait de la résistance. Considéré à juste titre comme le meilleur shooteur de tous les temps, Stephen Curry ne se résume pourtant pas seulement à sa capacité irréelle à mettre de tirs de n’importe quelle zone du terrain. C’est presque tout le reste de son jeu qui le rend si spécial. Le fait qu’il soit constamment en mouvement, même encore aujourd’hui à 37 ans. Sa science du basket. Et surtout son rayonnement, de par l’attention qu’il provoque auprès de la défense ou son leadership plein de bienveillance. Une icône.
Anthony EdwardsMinnesota Timberwolves28,7 points, 5 rebonds, 3,8 passes
La superstar dans toute sa splendeur. Le charisme, l’élégance, la grâce, l’esthétique. Le sourire de la mort avant de planter le panier pour la gagne. Le cri rageur après un poster dunk spectaculaire. Un arrière extrêmement athlétique qui polit son jeu saison après saison, s’affirmant même de facto comme le playmaker en chef des Minnesota Timberwolves. Un poil plus de régularité dans la justesse de ses choix et Anthony Edwards sera un candidat durable au MVP.
Jalen BrunsonNew York Knicks29,1 points, 3,4 rebonds, 6,6 passes
Spécialiste des petits espaces. Un meneur sous-dimensionné par les centimètres mais au grand cœur de battant et aux appuis solides. Son désavantage de taille ne se fait pas ressentir quand il manœuvre des picks-and-rolls ou pénètre dans la raquette, que ce soit via un drive ou en postant ses vis-à-vis. Accessoirement l’un des joueurs les plus « clutch » de la ligue. Le héros du Madison Square Garden et du peuple new-yorkais, celui qui peut ramener Gotham en finales NBA pour la première fois depuis 1999.
Donovan MitchellCleveland Cavaliers30,6 points, 4,5 rebonds, 5,4 passes
Un scoreur incroyablement polyvalent. Flotteurs, jump shots, drives, layups acrobatiques avec ou sans contact, bombes longues distances en sortie de dribbles ou en « spot up », bref, l’arsenal complet. Une attaque à lui tout seul concentrée dans un petit corps. Donovan Mitchell est un All-Star indiscutable et pourtant encore sans doute sous-coté. La prochaine étape pour valider tout ça : atteindre les finales de Conférence pour la première fois de sa carrière.
Cade CunninghamDetroit Pistons26,4 points, 6,4 rebonds, 9,4 passes
Le moteur des Detroit Pistons. Sa confirmation au plus haut niveau est le premier facteur du retour au premier plan de la franchise du Michigan. Grand pour son poste, costaud, dominant balle en main, Cade Cunningham est le général en chef de son équipe et il se parfait dans son rôle. Il peut manquer d’efficacité certains soirs mais il reste dangereux sur chaque pick-and-roll, surtout depuis qu’il s’est offert un petit tir en tête de raquette. Il a le mérite de mettre aussi son corps au service de la défense. C’est aussi ce qui lui donne l’avantage par rapport à d’autres combo guard scoreur/créateur classés derrière lui.
Kevin DurantHouston Rockets25,2 points, 5 rebonds, 4 passes
L’un des meilleurs attaquants de tous les temps. Et encore une machine à scorer à 37 ans. Sa taille et son adresse lui permette de rester efficace et donc important pour une franchise NBA, même s’il n’a plus tout à fait les mêmes jambes quand il s’agit de créer pour les autres ou de défendre. Il reste un joueur d’élite aux portes du top-10 du gratin NBA et il est parti pour y rester encore un petit moment.
Alperen SengunHouston Rockets23 points, 9,3 rebonds, 6,9 passes
Il est le joueur le plus productif des Rockets statistiquement parlant et nous avons hésité à le classer devant Kevin Durant mais il est peut-être encore un peu tôt pour rapprocher le Turc à ce point du top-10. Mix de puissance et d’altruisme, machine à rebonds, Alperen Sengun n’est pas juste un « Baby Jokic. » C’est un homme fort qui gagne en maturité et qui continue de progresser, notamment à trois-points. Son manque d’efficacité (relatif) près du cercle lors des contacts l’empêche pour l’instant de grimper plus haut mais il est clairement en phase d’ascension.
Jaylen BrownBoston Celtics29,4 points, 6,4 rebonds, 4,9 passes
Il montre cette saison qu’il est bel et bien taillé pour assumer un rôle de première option offensive, même si son équipe n’est du coup plus candidate au titre. Jaylen Brown est un vrai « two way player » capable à la fois de scorer 30 points et de défendre sur le meilleur attaquant adverse. Finalement, son jeu offensif est presque sous-estimé. Oui, sa main gauche fait jaser mais l’arrière des Celtics est bon au cercle, bon à mi-distance et bon de loin.
Devin BookerPhoenix Suns25,4 points, 4,1 rebonds, 6,6 passes
Un joueur sans grande faiblesse même si ce n’est pas un tireur d’élite à trois-points ni un stoppeur défensif. Tout le reste, il sait faire. Bien faire. Mieux faire que la plupart des joueurs au même poste. Devin Booker est un meilleur scoreur et créateur que Jaylen Brown et Jalen Williams. Est-ce que ça suffit réellement à le classer devant ces deux arrières ? C’est parfois difficile de comparer les joueurs dans des contextes différents, tant bien même quand ils évoluent sur la même position. Williams et Brown sont des champions NBA mais sur le plan strictement individuel, Booker garde peut-être une petite longueur d’avance. Plus pour longtemps ?
Anthony DavisDallas Mavericks21,7 points, 11,4 rebonds, 3 passes
Un cas épineux. Parce que si souvent blessé. Comment jauger réellement Anthony Davis ? Faut-il se concentrer uniquement sur ses qualités sur le terrain ou prendre en compte le fait qu’il n’y sera présent que deux-tiers (presque dans le meilleur des cas) du temps ? Sur le papier, même en ayant passé la trentaine et avec un corps usé, l’intérieur reste un joueur assez spécial. Une équipe peut articuler sa défense autour de lui, enfin quand il est en forme. Il est long, il protège le cercle, prend des rebonds tout en contribuant à une vingtaine de points en attaque. L’avantage, c’est qu’il sait jouer avec d’autres stars et peut se greffer à de nombreux systèmes de jeu différent. Et à ce stade du classement, ce sont finalement surtout des deuxièmes options. AD peut encore apporter dans ce rôle.
Jalen WilliamsOklahoma City Thunder18,1 points, 5,3 rebonds, 5,3 passes
Dans l’ombre de Shai Gilgeous-Alexander, Jalen Williams est le chef d’orchestre qui pourrait probablement mener une franchise en playoffs en patron. Son absence lors du début de saison canon du Thunder ne doit absolument pas faire oublier son impact primordial sur la meilleure équipe de la ligue. Il a été le deuxième artisan majeur d’Oklahoma City de par sa capacité à attaquer balle en main, notamment après un premier décalage, planter derrière l’arc et évidemment défendre fort. Une vraie star, qui a encore de la marge.
Kawhi LeonardLos Angeles Clippers26,1 points, 6,2 rebonds, 3,3 passes
Une énigme. Mérite-t-il vraiment d’être encore considéré aussi haut dans la hiérarchie NBA ? Entre les absences, la baisse de régime défensif… mais toujours est-il que Kawhi Leonard reste un scoreur qui est bon à chaque fois qu’il est sur le terrain. La différence, et elle est extrêmement importante, c’est que ça ne semble plus suffire pour faire gagner les Clippers. Ça, c’est nouveau. Ce n’est évidemment pas que de sa faute mais ça peut donner des indices sur l’influence moindre qu’il a sur le jeu cette saison.
Tyrese MaxeyPhiladelphia 76ers31 points, 4,5 rebonds, 6,9 passes
Le nouveau visage des Sixers. Un condensé de vitesse et d’adresse qui terrorise toutes les défenses NBA. Tyrese Maxey manque peut-être encore un peu d’expérience pour vraiment guider une franchise en tant que première option et c’est ce qui le sépare de certains scoreurs mieux classés que lui sans forcément être aussi prolifiques que le meneur de Philadelphia. Mais son ascension est loin d’être terminée, surtout avec l’évolution du basket, de plus en plus moderne et porté sur les espaces.
Karl-Anthony TownsNew York Knicks22,3 points, 11,7 rebonds, 3 passes
Un grand talentueux mal-aimé et souvent moqué mais finalement déterminant dans tout ce qui se passe à New York. Il n’est pas la pierre angulaire du projet mais les Knicks ne pourraient pas croire en leurs chances de jouer les finales NBA sans compter Karl-Anthony Towns dans leurs rangs. Il est costaud, il est grand, il est technique, il est bon de loin, bon de près, il va aux rebonds… sur le papier, KAT avait tout pour devenir un très grand joueur. Le leadership lui fait défaut, tout comme la compréhension de certaines situations importantes et une proportion démesurée à faire des fautes évitables (pour ne pas dire stupides). Mais à force d’avoir été raillé, il est peut-être devenu sous-estimé.
Evan MobleyCleveland Cavaliers19,1 points, 9,3 rebonds, 4,1 passes
C’est un classement des joueurs à l’instant présent et non pas en fonction de ce qu’ils donneront dans deux ou trois ans. Le projet Evan Mobley est parfois frustrant. Mais pour l’instant, il garde le bénéfice du doute. Parce que malgré une absence de franche évolution offensive, l’intérieur des Cavaliers reste un intérieur dominant défensivement et aux nombreuses facettes. Il est long et mobile. Performant aux rebonds. En progression à la passe et aux tirs. Il lui manque sans doute un brin d’agressivité et de constance, et peut-être même simplement de talent, pour vraiment aller plus haut.
Franz WagnerOrlando Magic22,7 points, 6,1 rebonds, 3,7 passes
Sacré pari que de classer aussi haut un joueur qui n’a jamais été All-Star. Même si la principale raison de son absence de distinction s’explique d’abord par des blessures dans le mauvais timing. Le renouveau du Magic a souvent été corrélé avec l’arrivée de Paolo Banchero, premier choix de la draft 2022. Et c’est logique vu son statut. Mais les amateurs de statistiques avancées s’empresseront de noter que c’est bien Franz Wagner qui mène Orlando aux « win shares » et dans une partie des analyses majeures en mesure d’expliquer le succès de la franchise floridienne. L’Allemand sait tout faire ou presque mais il est surtout plus efficace que son coéquipier dans quasiment tous les aspects du jeu, allant du scoring à la création. Progresser à trois-points pourrait lui permettre de vraiment franchir un cap mais c’est intéressant de souligner que même dans ce domaine, il est plus adroit que Banchero et Desmond Bane.
Paolo BancheroOrlando Magic20,5 points, 8,5 rebonds, 4,5 passes
Sur la seule production, Paolo Banchero est l’un des meilleurs joueurs de la ligue. Sa place dans les rankings dépend finalement de l’œil de celui qui les établit et de sa tendance à donner plus ou moins de valeur aux statistiques avancées et à l’efficacité. Il s’en retrouve surcoté ou sous-coté selon l’extrême choisi. En essayant de nuancer, ça donne un basketteur doué et polyvalent mais qui peine encore à assembler les différentes pièces d’un grand puzzle. Un peu à l’image de sa franchise finalement.
Jalen JohnsonAtlanta Hawks23,8 points, 10,5 rebonds, 8,5 passes
Un joueur qui monte. Et qui va peut-être encore grimper de quelques places lors de la prochaine mise à jour de notre top-50. Pour l’instant, nous n’avons pas osé le mettre devant certains joueurs comme Towns, Wagner, etc. Qu’une simple question de temps ? Jalen Johnson a montré en l’absence de Trae Young qu’il pouvait tenir la baraque pour les Hawks au point de devenir le joueur le plus important de la franchise. Une nouvelle machine à triple-double, signe de son évolution au playmaking et au scoring. Un athlète, un défenseur et décidément un joueur complet.
LeBron JamesLos Angeles Lakers20,4 points, 5,3 rebonds, 7 passes
En être encore là, à bientôt 41 ans, est absolument irréel. Quelque part, LeBron James n’est même plus en concurrence avec ses contemporains qui ont l’âge de son fils (et jouent contre son fils). Il lutte directement contre l’Histoire. Quoique, même là, sa place y est déjà enterrée depuis longtemps. Il est un GOAT parmi les GOATs. Mais en 2025-2026, malgré un déclin visible et une évolution de son rôle en attaque, il reste un basketteur de génie capable de trouver ses coéquipiers à merveille, de marquer 25 points quand la situation l’exige ou même de postériser méchamment des athlètes en pleine possession de leurs moyens.
Jimmy ButlerGolden State Warriors19,9 points, 5,5 rebonds, 4,7 passes
L’idée hypothétique d’un « playoffs Jimmy » lui donne accès au top-30 mais, aujourd’hui, l’ancienne star des Bulls, Timberwolves, Sixers et du Heat est un brin décevant. Ses statistiques sont propres. En apparence. Mais dans les faits, Jimmy Butler peine à élever son niveau de jeu au moment où les Warriors ont besoin de lui en ce début de saison compliqué. Il reste évidemment un vrai bon joueur mais plus forcément un mâle alpha à même de porter une franchise.
Jamal MurrayDenver Nuggets25,1 points, 4,4 rebonds, 6,9 passes
Ce n’est jamais simple de classer un joueur qui évolue avec le meilleur au monde. Comment quantifier à quel point Jamal Murray profite de la présence de Nikola Jokic ? Austin Reaves, Trae Young, De’Aaron Fox ou d’autres combo guards ne feraient-ils pas aussi bien s’ils jouaient aux Nuggets ? Le Canadien a tout de même plusieurs arguments en sa faveur. Déjà parce qu’il comprend comment il doit jouer au côté de Jokic, comment s’adapter, comment se mettre en retrait par moments et prendre le jeu à son compte à d’autres. Il est clutch et adroit de loin. Petite cerise sur le gâteau, il est même de plus en plus régulier.
James HardenLos Angeles Clippers26 points, 5,1 rebonds, 8,1 passes
Il faut lui donner du crédit. James Harden a bien mieux vieilli que ce que beaucoup l’imaginait. Même en étant moins explosif, il a su garder sa science de la création d’espace, la maîtrise de son corps, de ses gestes, sa capacité à créer dans des petits espaces et à conclure dans différentes positions. Tout en étant accessoirement un vrai playmaker. Ça fait bien longtemps que l’on sait qu’il ne mènera pas une franchise au sommet mais le barbu reste un joueur à part, même à 36 ans.
Austin ReavesLos Angeles Lakers27,3 points, 5,4 rebonds, 6,5 passes
Un énorme cap franchi année après année au point de devenir le joueur à 28 points par match le plus improbable de ces trois dernières décennies. Sur le plan purement offensif, Austin Reaves est clairement l’un des meilleurs joueurs de la ligue. Il a l’arsenal complet du scoreur moderne : une vraie capacité de driver et à provoquer des fautes, du touché sur ses finitions dans la raquette, le mid-range, le trois-points, la création par la passe en prime… un vrai All-Star inattendu.
De’Aaron FoxSan Antonio Spurs21,6 points, 3,8 rebonds, 6,2 passes
Un renard rusé qui maîtrise son art à ce stade de sa carrière. De’Aaron Fox s’intègre pleinement à un nouveau rôle aux San Antonio Spurs où il alterne entre le costume de super héros et celui de joueur de complément capable de se mettre en retrait pour laisser briller Victor Wembanyama ou même Stephon Castle, Devin Vassell, etc. De plus en plus précis derrière l’arc, toujours véloce balle en main, plus mûr et plus intelligent, il est aujourd’hui l’une des meilleures deuxièmes options en NBA.
Lauri MarkkanenUtah Jazz27,8 points, 7,1 rebonds, 2,1 passes
Un joueur trop fort pour végéter toute la saison au Jazz alors qu’il est en plein dans son prime. Lauri Markkanen est le scoreur d’élite qui pourrait aider de nombreuses équipes ambitieuses (coucou, les Pistons !) à viser encore plus haut. Le Finlandais est une première option NBA fiable depuis plusieurs années mais, mieux encore, il est surtout un joueur capable de se greffer dans un autre rôle si nécessaire grâce à son aptitude à mettre des points en réception tir arrêté ou après une coupe ou une sortie d’écran.
Bam AdebayoMiami Heat18 points, 9,5 rebonds, 2,4 passes
Homme à tout bien faire du Heat, Bam Adebayo n’est jamais vraiment devenu le « monsieur franchise » que certains espéraient voir mais il est tout de même un pilier défensif unique qui a ajouté de nombreux éléments à son jeu offensif. Capable de distribuer au poste haut, de driver, de poser des écrans, il est finalement un attaquant assez complet à défaut d’être un scoreur de premier plan. En voilà un qui aurait tout a gagné à jouer avec de nombreuses stars, ce qui n’est plus le cas en Floride.
Trae YoungAtlanta Hawks19,3 points, 1,6 rebond, 9,1 passes
Une attaque NBA à lui tout seul, par la force de son playmaking et de son adresse extérieure. Mais entre son manque d’efficacité par moments et la faille qu’il représente pour son équipe en défense, Trae Young n’est peut-être plus le point d’ancrage des Hawks. La franchise est désormais celle de Jalen Johnson et qui sait si le meneur poursuivra l’aventure à Atlanta une fois son contrat arrivé à expiration cet été. Peut-être même qu’il changera de tunique avant la fin février.
Chet HolmgrenOklahoma City Thunder18,2 points, 7,6 rebonds, 1,6 passe
Un grand avec très peu d’expérience mais déjà un impact certain sur la gagne en NBA. Alors, il peut être un peu difficile de juger Chet Holmgren dans le contexte d’Oklahoma City : est-ce que ça ne le rend plus fort qu’il ne l’est vraiment, notamment sur le plan purement individuel ? Dans le même temps, le fait qu’il contribue autant au succès d’une machine à gagner aussi puissante que le Thunder n’est-elle pas la meilleure preuve de son rayonnement défensif et offensif ?
Zion WilliamsonNew Orleans Pelicans21,8 points, 5,7 rebonds, 3,5 passes
Le talent est indéniable, incommensurable. Mais Zion Williamson est tellement souvent absent qu’il en finit par être oublié. Même sa propre franchise semble être prête à tourner la page et préfère désormais mixer sur Derik Queen et Jeremiah Fears. Pourtant, quand il est sur le terrain, l’ancien All-Star reste un TGV lancé pleine vitesse sur des défenses incapables de l’arrêter. Sa défense est problématique, tout comme son absence de tir extérieur. Mais ça n’a jamais empêché le prodige de mettre des points.
Pascal SiakamIndiana Pacers23,5 points, 6,8 rebonds, 3,5 passes
Les déboires des Pacers ne doivent pas faire oublier l’impact mémorable de Pascal Siakam lors du dernier run de playoffs de sa franchise. Il était finalement en quelque sorte le meilleur joueur (ou en tout cas le go-to-guy) d’une équipe finaliste à la surprise générale. Le Camerounais est moins athlétique que Scottie Barnes, classé juste derrière lui, mais il est plus mûr à ce stade de sa carrière, tout en apportant lui aussi un peu de tout sur un parquet.
Scottie BarnesToronto Raptors19,3 points, 8 rebonds, 5 passes
Ce n’est pas le joueur le plus facile à lire parce que son style est atypique mais Scottie Barnes sait à peu près tout faire et il contribue chaque soir au succès d’une équipe de Toronto finalement plus forte que prévue. Un all-around player par excellence, sans vrai gros point fort mais sans lacune non plus et dont le tir est en progression. La question, c’est de de savoir désormais s’il peut vraiment passer de nouveaux caps.
Aaron GordonDenver Nuggets18,8 points, 5,9 rebonds, 1,3 passe
Un nouveau palier de progression passé sur la deuxième partie de sa carrière et voilà qu’Aaron Gordon, déjà une valeur sûre et un facteur X des Nuggets, se morphe en joueur quasi All-Star. Il est toujours dans la force de l’âge physiquement mais c’est aussi un basketteur plus expérimenté et intelligent que jamais et surtout un vrai shooteur en évolution derrière l’arc. Le parfait complément de Nikola Jokic.
Deni AvdijaPortland TrailBlazers25,5 points, 7,1 rebonds, 6,6 passes
Une évolution spectaculaire dans la peau d’une première option offensive avec tout ce que ça implique en termes de scoring et de création. Deni Avdija est l’un des meilleurs joueurs NBA quand il s’agit de driver et de provoquer des fautes grâce à sa taille, sa puissance et sa technique. Si son adresse était plus constante, il pourrait même prétendre à encore plus.
Tyler HerroMiami Heat23,2 points, 5 rebonds, 2,3 passes
Un scoreur de grande qualité mais dont le style de jeu ne correspond peut-être plus tout à fait avec ce que sa franchise essaye de produire en termes de basket. Tyler Herro reste un maître du pick-and-roll et de l’isolation alors que le Heat cherche à développer du pace-and-space en misant sur des drives de n’importe lequel de ses ailiers. C’est intrigant de noter que les déboires de Miami cette saison ont d’ailleurs débuté au retour de l’arrière All-Star, à nouveau blessé depuis.
Amen ThompsonHouston Rockets17,6 points, 7,3 rebonds, 5,3 passes
Un OVNI athlétique qui commence à prendre ses aises en tant que manieur de ballon. L’absence de Fred VanVleet pénalise les chances de titre des Rockets mais elle donne à Amen Thompson l’occasion d’ajouter vraiment un atout primordial à son arsenal pour la suite de sa carrière. Excellent en transition, solide rebondeur, défenseur d’élite et maintenant playmaker en formation, le jeune homme peut même prétendre grimper au classement dans les prochaines semaines.
Ja MorantMemphis Grizzlies17,7 points, 3,5 rebonds, 7,5 passes
Destiné à être classé beaucoup plus haut, Ja Morant s’est lui-même plombé sa carrière en jouant avec des armes à feu, heureusement sans jamais tirer. Gros caractère, jeune mais plus si jeune et malheureusement toujours pas si mature, le meneur régresse depuis quelques années. Il n’a jamais été aussi peu souvent au cercle et il y est de moins en moins efficace tout en continuant à balancer brique sur brique de loin. La philosophie de son coach ne lui plaît pas et il ne s’en cache pas. Mais derrière tout ça se cache tout de même un joueur très talentueux qui a besoin d’être relancé, que ce soit à Memphis avec Tuomas Iisalo ou ailleurs.
Julius RandleMinnesota Timberwolves22,6 points, 7,2 rebonds, 5,5 passes
Valeur sûre sur le plan statistique, Julius Randle n’a jamais fait l’unanimité partout où il est passé et même Chris Finch a fini par le laisser sur le banc lors des fins de match serrées en playoffs la saison dernière. Mais pendant la saison régulière, l’intérieur va assurer points, rebonds et même passes sans jamais broncher. Ce n’est pas nécessairement un joueur d’impact mais ce n’est certainement pas une arnaque non plus.
Jalen DurenDetroit Pistons18,5 points, 11,1 rebonds, 1,8 passe
Un rock. Un intérieur taillé dans le marbre qui domine les raquettes en taille et en puissance. Jalen Duren est la deuxième pierre angulaire du projet des Pistons et il est le penchant de Cade Cunningham, son partenaire d’élite sur pick-and-roll. Il dispose aussi d’une vision du jeu assez rare pour un joueur de ce profil.
Domantas SabonisSacramento Kings17,2 points, 12,3 rebonds, 3,7 passes
Parfois accusé de faire des stats dans le vide, Domantas Sabonis n’est peut-être pas le plus impactant des joueurs NBA mais ça reste un pivot qui apporte de la taille et du rebond tout en provoquant des prises-à-deux chaque soir. Il a la vision du jeu et la qualité de passe nécessaires pour punir les défenses adverses en ressortant sur les shooteurs démarqués tout étant lui-même un bon finisseur de près. Sa défense est problématique, tout comme sa maladresse extérieure, mais, dans l’ensemble, le Lituanien reste un joueur intéressant.
Mikal BridgesNew York Knicks17 points, 4,6 rebonds, 4,1 passes
Couteau-suisse new-yorkais qui peut servir dans tous un tas d’occasions différentes. Mikal Bridges semble profiter de l’arrivée de Mike Brown sur le banc puisqu’il a retrouvé de la régularité en attaque. Sur le papier, il est la troisième option presque parfaite, capable de défendre sur le meilleur attaquant adverse, d’étirer les lignes ou de driver. Ce n’est finalement pas un All-Star, parce qu’il n’est pas assez fort sur ses points forts, mais un homme important dans le projet de sa franchise.
Darius GarlandCleveland Cavaliers17,1 points, 2,9 rebonds, 6,9 passes
Shooteur-organisateur de qualité mais au profil physique qui suscite les interrogations. Darius Garland peut être un difference maker pour Cleveland, que ce soit en faisant enfin une belle campagne de playoffs sans blessure ou en étant… tradé.
Derrick WhiteBoston Celtics18,3 points, 4,2 rebonds, 5,1 passes
Un joueur parfaitement adapté au basket moderne et à la philosophie de son coach Joe Mazzulla. Scoreur micro-onde, capable de prendre feu rapidement, Derrick White est l’un des joueurs capables de faire basculer une rencontre à lui tout seul. C’est aussi un bon défenseur sur l’homme et un basketteur intelligent à même de faire les bonnes lectures.
Desmond BaneOrlando Magic19,1 points, 4,4 rebonds, 4,6 passes
Un supplément d’âme pour chaque équipe qui l’emploie mais aussi un arrière costaud et bagarreur, bon créateur, slasheur honnête et shooteur émérite derrière l’arc. L’arrivée de Desmond Bane n’a pas fait basculer le Magic dans la catégorie voulue par ses dirigeants mais il prend peu à peu ses marques à Orlando et la franchise floridienne ne sera pas facile à manœuvrer en playoffs.
Brandon IngramToronto Raptors21,7 points, 5,8 rebonds, 3,8 passes
Il renaît à Toronto. Scoreur longiligne, Brandon Ingram n’est pas devenu le all-around espéré mais il est capable de mettre 25 points les yeux entre-ouverts. Son renouveau coïncide avec la belle saison des Raptors, une équipe surprise à l’Est.
Norman PowellMiami Heat23,7 points, 3,9 rebonds, 2,6 passes
Un presque All-Star que plus personne ne voyait venir. Norman Powell semblait destiné à s’affirmer comme un excellent role player et il est finalement maintenant une option majeure de l’une des meilleures attaques du début de saison. Le Heat cale sans ses cartons d’ailleurs.

