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Ma définition d’une « culture » d’une franchise NBA

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La culture d’une franchise en NBA n’est pas un mythe, pour répondre à la question de l’auditeur du CQFR du 29 novembre.

Selon moi, la culture est la ligne de conduite pour construire ton effectif sur le long, très long terme et la ligne directrice que doit prendre une franchise.

L'équipe des Bad Boys de Détroit dans les années 80-90’s est clairement le bon exemple. Une équipe de morts de faim aux caractères à la limite de l’agressivité.

En gros, quelles valeurs veux-tu donner à tes joueurs pour atteindre le sommet ?

Si on prend l'exemple du Heat, ils ne prennent pas forcément les joueurs avec le plus haut plafond mais plutôt des joueurs durs au mal, qui se donneront à 200% sur le terrain et qui collent aux besoins de l’équipe. C’est pour cela que le Heat ne tanke pas et c’est tout à son honneur.

Si on prend les Spurs, c’est le collectif. Les Lakers, on empile les stars compétitives et très accrocheuses médiatiquement en et on y ajoute des rôles players impactant, tout en développant des joueurs “improbables” (Austin Reaves, Clarkson).

Tout cela se fait en amont avec un front office percutant et un coaching staff aligné avec les dirigeants et les joueurs.

Le Thunder est la définition même d’une culture installée dans le système NBA. Le but a été de tout casser, repartir de zéro, développer des joueurs, ajuster l’effectif en tradant des jeunes à potentiel mais qui collait moins à leurs besoins (ex : Giddey contre Caruso), récupérer des TDD, développer des jeunes, les échanger contre des TDD,… En soi, si le Thunder continue à ne pas faire de grosses erreurs dans ses choix, il pourrait régner sur la NBA sur les prochaines décennies car leur système s’auto-alimente tout en restant très performant. Il y a imite encore pas mal de jeunes talents qu’ils ne pourront pas éternellement garder, car il faudra les payer à un moment ou un autre (ex : Wallace, Topic…) et ils pourront les échanger contre des TDD s’ils ne peuvent pas proposer le salaire demandé par les joueurs.

Selon moi, la culture est différente selon chaque franchise, car plusieurs facteurs sont pris en compte : taille du marché de la franchise, attrait des joueurs pour la franchise, construction du front office pour aller chercher des jeunes talents et les développer, identité de l’effectif (offensif ou défensif), coaching staff… Et surtout, surtout la culture d’une équipe n’est pas à un instant T, mais bien une manière de faire à moyen-long-très long terme selon les moyens qu’elles ont.

Un exemple de 2 franchises aux antipodes l’une de l’autre. Les Knicks et le Jazz des années 2000-2010. Les Knicks ont la puissance financière que n’ont pas le Jazz. Pourtant, les Knicks de Isiah Thomas ont empilé des stars sans vraiment structurer leur effectif, en mode “on prend ces stars et on verra après” (c’est plus compliqué que ça, mais l’idée est grossièrement celle-ci). Depuis l’arrivée de Leon Rose, changement de culture, on reprend tout à la base et on construit un collectif digne de ce nom avec des joueurs qui se complètent.

Quant au Jazz, il n’est pas possible d’attirer les stars. Donc on prend des joueurs efficaces, capables de coller à un effectif, on drafte intelligemment sans passer par le tanking et on récupère les joueurs avec des trades non ronflants mais efficaces. Résultat : Les campagnes de play-off du Jazz étaient plus fréquentes que celles des Knicks.

Depuis ce revirement des Knicks, les Knicks se donnent les mêmes moyens qu’une équipe de petit marché, en y mettant les moyens financiers que ne peuvent pas se permettre les petits marchés.

Si on regarde les champions de ces dernières années, on voit autant des petits marchés triompher (Nuggets, Bucks, Thunder, Raptors) que de gros (Lakers, Warriors, Celtics…). Certes il y a des Superstars dans chacune de ces équipes, mais toutes n’en ont pas plusieurs. Hormis le pari des Raptors de 2018-2019, il y a une construction logique dans chacun des champions et une culture plus ou moins prononcée.

Bien sûr on pourrait débattre sur le fait que ça ne retourne pas en finale de conf’, mais les effectifs n’étaient pas structurés de la même manière.

A côté de ça, les franchises qui n’ont pas de culture clairement définie (ou de lignes directrices), ça peut rester dans les bas-fond de la NBA un moment. Sans jugement, je pense aux Hornets et aux Kings.

LA culture vient forcément après avoir trouver la ligne directrice et les bons éléments qui vont avec. D’une certaine manière, une franchise débarquant en NBA n’aura pas forcément une culture, une identité. Cela viendra avec le temps.

Selon vous, quelle est la culture de votre franchise préférée ?

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