Luka Doncic et la ligne des lancers, une vraie romance
Luka Doncic est en train de signer l’une des saisons les plus agressives de l’histoire moderne au niveau des lancers. Avec 12.2 lancers francs tentés par match, le meneur des Mavs s’installe à un rythme qu’aucun arrière n’a tenu depuis… Jerry West en 1966. Il ferait même mieux que James Harden version 2019-20 (11.8), pourtant référence en matière de foul-drawing ces dernières années.
Et ça ne ralentit pas : cette nuit encore, lors de la victoire 119-95 contre Milwaukee, Luka Doncic a tiré 20 lancers (il en a mis 18), confirmant qu’il vit littéralement sur la ligne en ce moment.
Pour mesurer l’ampleur de ce qu’il réalise, il suffit de jeter un œil au classement all-time : seuls des intérieurs mythiques comme Wilt Chamberlain ou Bob Pettit ont flirté avec des moyennes supérieures à 15 tentatives par match. Voir un arrière se faufiler aussi haut dans les charts est exceptionnel.
Ce volume n’est pas qu’une anomalie statistique : il dit tout de la manière dont Luka dicte le tempo d’un match et fait ce qu'il veut des défenses, coincées entre le laisser attaquer le cercle ou l’envoyer sur la ligne, où il est au-dessus des 75% d'efficacité.
Si son rythme se maintient, Luka Doncic pourrait signer la plus grosse saison aux lancers pour un guard depuis les années 60. Une performance qui, ajoutée à son scoring XXL et à son impact total sur l’attaque des Lakers, renforcera ses prétentions pour le titre de MVP, où il semble pour le moment un tout petit cran derrière Nikola Jokic et Shai Gilgeous-Alexander.

