Les Wolves ont drafté Edwards parce que LaMelo voulait devenir président des Etats-Unis
Décidément, le déplacement de Zach Lowe dans le Minnesota pour son podcast a généré son lot de punchlines, anecdotes et informations. Après le troll de JJ Redick et Chris Finch qui nous dit ce qu’il pense de Rudy Gobert, on a eu le droit à une autre pépite. On sait désormais pourquoi les Wolves ont drafté Anthony Edwards avec le 1st pick en 2020, et non pas LaMelo Ball. En tout cas, une des raisons.
Dans le podcast, le journaliste Jon Krawczynski a raconté une scène pour le moins surprenante issue des entretiens pré-draft. Les Wolves avaient bien sûr auditionné plusieurs candidats, dont LaMelo Ball, alors considéré comme l’un des favoris pour le top 3.
C’est lors de cet entretien que les dirigeants de Minnesota ont compris que le profil du meneur n’était peut-être pas fait pour eux. Non pas sur le terrain, mais… en dehors. Krawczynski explique ainsi :
« Une des questions qu’ils lui ont posées, c’était: “LaMelo, après ta carrière, qu’est-ce que tu veux faire ? Quelles ambitions tu as ?” Et LaMelo a répondu : “Je veux devenir président des États-Unis.” »
On imagine le petit flottement qu’il y a dû y avoir dans la salle. Certes, il y avait de l’ambition, mais elle a sans doute illustré, aux yeux de la franchise, une certaine déconnexion entre les attentes du vestiaire et la personnalité du joueur. Et surtout sur la lucidité de LaMelo Ball. Ceci dit, les Etats-Unis ont depuis prouvé qu’ils pouvaient sans aucun souci amener à la Maison-Blanche un candidat au profil… atypique.
En tout cas, cette raison, et bien d’autres évidemment, ont poussé les Wolves à conclure qu’il leur fallait un profil différent pour structurer le projet autour de Karl-Anthony Towns.
La suite appartient désormais à l’histoire : Minnesota a sélectionné Anthony Edwards, devenu la superstar actuelle de la franchise et l’un des visages de la NBA, tandis que LaMelo Ball a rejoint Charlotte qui reste toujours à l’état de projet en construction.
En tout cas, rares sont les prospects qui annoncent une ambition présidentielle pendant leur entretien avec une franchise NBA. Et cette petite anecdote rappelle que les drafts se jouent parfois… à une réponse près.

