Comment Stephen Curry a poussé Steve Nash à la retraite
Invité du dernier épisode de Mind the Game, le podcast co-animé par LeBron James et Steve Nash, Stephen Curry a eu droit à une confidence aussi drôle qu’émouvante de la part de l’ancien meneur des Suns. Nash y raconte comment un simple match de pré-saison face aux Warriors lui a fait comprendre que son corps avait dit stop.
« Ce n’est pas quelque chose dont j’aime beaucoup parler en public (rires). Quand Steph est arrivé en NBA, je me sentais encore un peu comme un grand frère, avec un avantage sur lui. Puis il a commencé à devenir celui qu’il est aujourd’hui et ça a changé », confie-t-il. À ce moment-là, Nash portait le maillot des Lakers, miné par des douleurs au dos après deux saisons de lutte.
Comment Stephen Curry s’est rendu compte de son influence sur les nouvelles générations
Tout s’est joué lors d’un affrontement amical contre Golden State. « Je défendais sur lui. Ils nous ont mis genre 50 points dans le 1er quart-temps. Il courait partout, mon dos était flingué, tout était de travers, je me traînais et Steve Kerr les faisait tout jouer sur moi. » Trois ou quatre jours plus tard, la décision était prise : « J’ai appelé Mitch Kupchak pour lui dire ma décision. Steph, tu m’as éjecté du basket (rires). »
Nash et Curry se sont retrouvés après
Une confession sincère et pleine d’autodérision, qui illustre mieux que n’importe quelle statistique la bascule entre deux générations : celle du meneur-artiste des années 2000, et celle du tireur qui allait bouleverser la NBA. Les deux hommes ont finalement collaboré peu après la retraite de Steve Nash, puisque ce dernier est devenu consultant
Après sa retraite en 2015, Steve Nash a occupé un rôle de consultant pour le développement des joueurs) de 2015 à 2020. Dans ce poste, il ne faisait pas partie du staff à plein temps, mais intervenait régulièrement auprès des joueurs, notamment des meneurs et arrières. Stephen Curry a souvent mentionné l’influence de Nash sur son jeu, en particulier sur la lecture du tempo, le jeu sans ballon et la maîtrise du corps. Le Canadien servait un peu de mentor technique et mental pour Curry et d’autres cadres de l’équipe.

