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Miami frustré par Wembanyama : la faute de Wiggins, la comparaison d’Adebayo, le hurlement de Victor

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Victor Wembanyama a beau être en NBA depuis seulement deux saisons, il provoque déjà ce mélange de fascination et de frustration qu’inspirent les phénomènes. Face au Heat cette nuit, le Français a encore livré une démonstration de puissance, d’énergie et de mental.

Et il a surtout déclenché un moment devenu viral : une faute appuyée d’Andrew Wiggins, impuissant à stopper l'intérieur des Spurs, suivie d’un hurlement rageur au sol, symbole d’un joueur impossible à contenir.

La scène résume tout ce qui fait sa différence. Sur un drive main droite, Wembanyama prend l’avantage, se fait accrocher en plein élan, s’écrase au sol, mais se redresse, bras tendus, mode flex, toujours au sol mais rugissant vers le public. L’action est revue par les arbitres pour une potentielle flagrante (finalement classée comme simple "hard foul"), mais l’image reste : on ne peut pas le stopper dans le jeu. Sur le visage de Wiggins, on lit la frustration, sur celui du Français, la rage de vaincre.

CQFR : Wembanyama dominant, les Spurs et OKC increvables

Les Spurs, eux, s’envolent vers un record historique : 5 victoires en 5 matchs, du jamais vu pour la franchise. Et au cœur de cette série, Wembanyama trône en patron.

Ses 5 contres, son activité incessante et sa présence des deux côtés du terrain ont anesthésié le Heat, notamment le jeune pivot Kel'el Ware, complètement dépassé : 0 point, 0/4 au tir, -20 de différentiel. Une soirée d’apprentissage brutale pour le sophomore, littéralement dévoré par l'intensité, la mobilité et la lecture du Français.

Face à ça, Bam Adebayo a tout tenté et souvent réussi d'ailleurs, à l'image de son gros dunk sur Victor et de ses 31 pts et 10 rbds. Mais il a aussi tenté de jouer l’apaisement, voire la minimisation. Interrogé sur l’impact visuel du géant tricolore, il a répondu, presque agacé :

« Je ne suis pas souvent le plus grand sur le terrain, donc ça ne change pas grand-chose pour moi. On a déjà eu Bol Bol, Brook Lopez… Il y a d’autres gars très grands dans la ligue. »

Manière polie de dire qu’il n’est pas impressionné, mais sur le parquet, la réalité était tout autre.

Car pour Miami, chaque séquence près du cercle tournait au cauchemar. Entre les contres, les mains qui traînent, la verticalité et cette impression de mur vivant, tout devenait difficile. Et plus la rencontre avançait, plus la frustration montait. La faute de Wiggins, dans la dernière minute, n’est que le symptôme d’une impuissance collective face à un joueur que personne ne parvient vraiment à gêner sans le bousculer.

À la fin, Victor Wembanyama résume tout avec une phrase simple : « C’est des années de travail, et maintenant, on essaye d’avoir la maturité pour que ça se traduise en vraies victoires. » Cinq sur cinq, pour l’instant. Et surtout, un sentiment clair : il n’y a pas grand-chose que les adversaires puissent faire d’autre qu’encaisser et parfois, perdre leurs nerfs.

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