Michael Jordan reste old school et défonce le load management
Michael Jordan n’a jamais été du genre à se ménager, et il ne comprend pas ceux qui le font, même si c'est devenu monnaie courante en 2025. Dans le programme de NBC "Insights to Excellence", la légende des Bulls a donné son avis très tranché sur la pratique du load management.
« Ça ne devrait même pas exister, d’abord et avant tout », a lâché Jordan. « Je n’ai jamais voulu rater un match, parce que chaque rencontre était une opportunité de prouver quelque chose. Les fans paient pour nous voir jouer. Je voulais impressionner ce gars tout en haut des tribunes qui a bossé dur pour se payer sa place. »
Et pour Jordan, l’exigence ne s’arrête pas une fois le buzzer final passé :
« Tu joues au basket pendant deux heures et demie ou trois heures par jour. C’est ton travail. C’est pour ça que tu es payé en tant que joueur NBA. Mais que fais-tu des 21 autres heures ? Pour moi, c’est à ce moment-là que tu dois te préparer pour le lendemain, pour ton prochain défi. Je voulais jouer pour les fans qui avaient payé leur place, et je devais m’assurer de rester affûté et en rythme avec l’équipe. »
Une philosophie simple : jouer, s’entraîner, se préparer, sans pause ni calcul, même si on sait que MJ était aussi de ceux qui dorment très peu avec une activité nocturne discutable. Jordan a d’ailleurs rappelé qu’il avait joué blessé ou malade à plusieurs reprises.
Dans une NBA où la gestion de la charge de travail est devenue une stratégie assumée, Michael Jordan reste fidèle à son credo : le basket est un métier, un devoir et un spectacle. Une mentalité d’un autre temps, sans doute, mais qui explique pourquoi il demeure, pour beaucoup, l’ultime compétiteur.

