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Luka Doncic est-il (déjà) trop seul ?

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La NBA a rouvert ses portes avec une nuit d’ouverture copieuse et un CQFR qui a fait le grand écart : overtime épique entre OKC et Houston d’un côté, victoire maîtrisée des Warriors face aux Lakers de l’autre. Et dans ce deuxième match, une question s’est imposée au fil des minutes : Luka Doncic peut-il tout faire tout seul très longtemps ?

Un one-man show… dès la première

Physiquement affûté, « Slim » plutôt que « Skinny » comme Shaï l’a glissé à l’antenne - « je préfère dire Slim que Skinny » - Doncic a posé une ligne de stats quasi irréelle pour une reprise : 43 points, 12 rebonds, 9 passes à 17/27. Il a même signé plusieurs séquences défensives propres. Un rappel immédiat de son plafond… et du plancher autour. « C’était un one man show de Luka », a résumé Shaï, avant d'enfoncer le clou : « c’était Luka contre le reste du monde ».

Au scoring, au playmaking, au tempo : le Slovène a tout porté. À lui seul, il totalise 9 passes, autant qu’Austin Reaves. Soit 18 des 23 caviars des Lakers à eux deux.

Le supporting cast n’a pas suivi

Le contraste était saisissant lorsque Golden State a accéléré après la pause, notamment sous l’impulsion d’un Jonathan Kuminga hyperactif et d’un Buddy Hield incandescent à trois points. Côté Lakers, quelques éclaircies : Austin Reaves relance l’équipe en fin de match, Rui Hachimura sanctionne quelques tirs ouverts. Mais trop peu d’impact global.

« Ils m’ont semblé pas assez athlétiques », constate Antoine. « T’as toujours ce truc de cet effectif où tu as soit des mecs défensifs, soit des mecs qui attaquent, mais pas vraiment les deux profils en même temps ».

Gabe Vincent dans le cinq n’a pas pesé, Jarred Vanderbilt reste difficile à intégrer sans spacing robuste autour, et Marcus Smart a souffert dans l’adresse longue distance malgré des séquences utiles. Résultat : quand les Warriors haussent le rythme, les Lakers peinent à répondre en chaîne et retombent sur la même béquille : du Luka-ball à haute dose.

Un problème structurel plus qu’un simple soir sans

On peut relativiser : ce n’était « qu’un » match d’ouverture, en face Draymond Green a tenu la baraque, Kuminga a changé l’énergie du troisième quart, Hield a planté ses cinq bombes, et Stephen Curry n’a même pas eu besoin d’être clinique très longtemps pour sceller l’affaire.

Mais le fond de tableau des Lakers rappelle la preview : profondeur irrégulière, création trop concentrée et profils two-way encore trop rares pour soulager Luka Doncic sur 82 matchs.

LeBron James était en civil, « il va peut-être mettre un petit peu de temps à revenir », rappelle Shaï. Son retour rebattra des cartes, mais la mécanique vue ici - une attaque qui vit ou meurt des inspirations de Luka et d’Austin Reaves - ne disparaîtra pas d’un claquement de doigts.

Quel plan pour éviter l’usure ?

On connaît la musique hollywoodienne : si le schéma perdure d’ici février, difficile d’imaginer Rob Pelinka rester sans rien faire. « Je me disais déjà : quel type de joueurs ils vont pouvoir faire venir ? C’est un peu prématuré peut-être parce que LeBron n’est pas là, mais on est obligé de se poser déjà des questions », assure Shaï.

L’idée n’est pas de sur-réagir, mais multiplier les relais (un porteur secondaire fiable, un ailier 3-and-D qui tienne à haut volume, un grand vertical pour dynamiser le court et les rebonds) s’imposera vite si la charge de Luka Doncic reste aussi déraisonnable.

En attendant, les Lakers doivent apprendre à sanctionner. C’est ce que les Warriors ont fait dans le troisième quart, quand le rythme a basculé. Aux Lakers d’apprendre à imposer le leur sans brûler leur moteur slovène. Parce que oui, Luka est assez fort pour tenir la baraque… mais la question n’est pas là. La vraie, dès le match 1, est tombée : combien de temps peut-il le faire sans casse ni dégoût ?

Prochain jalon vendredi face aux Wolves. Premier test pour savoir si ce soir n’était qu’un accident de rentrée… ou le signe avant-coureur d’une dépendance dont personne à LA ne veut vraiment.

Retrouvez l'intégralité du CQFR sur notre chaîne YT et sur toutes les plateformes audio :

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