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Kuminga facteur X, une faiblesse au Thunder ? Les 10 observations de la première soirée NBA

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Jonathan Kuminga, excellent dans son rôle

« Je ne sais pas quel est mon rôle. Ça ne sert à rien que je demande à Steve Kerr, je sais ce qu’il va me répondre. » Encore une fois, Jonathan Kuminga ne masquait pas sa frustration au sujet de la place qui lui est laissée aux Golden State Warriors. Sa déclaration date d’il y a quelques jours. C’est parce qu’il veut porter un plus grand costume que le jeune homme espérait d’ailleurs signer avec une autre franchise cet été. Il s’est finalement engagé pour deux ans de plus (et un peu plus de 46 millions de dollars) avec le club californien.

La réponse lunaire de Jonathan Kuminga sur son rôle aux Warriors

Surprise, il s’est retrouvé dans le cinq majeur mardi soir. Kerr avait maintenu le suspense sur l’identité de son cinquième titulaire au côté de Stephen Curry, Brandin Podziemski, Draymond Green et Jimmy Butler. Le coach évitait d’habitude d’aligner Kuminga avec les deux derniers cités. Question de fit et de spacing. Mais le Congolais s’est distingué sur ce Game 1 justement par ce rôle de « connecteur » entre les différentes pièces.

Il était constamment en mouvement sur le terrain, comme l’exige le jeu des Warriors. Comme s’il se fondait parfaitement dans le moule, parfaitement intégré dans le flow. Il posait des écrans. Il coupait. Et quand il le fallait, il jouait ses isos ou prenait ses tirs. Avec 17 points, 9 rebonds, 6 passes et une activité constante des deux côtés du terrain, Jonathan Kuminga a été le facteur X de la victoire contre les Los Angeles Lakers. Ses 13 points dans le troisième quart-temps ont même permis aux siens de creuser l’écart décisif.

Steve Kerr l’a comparé à Shawn Marion, un All-Star atypique qui a été très précieux pour de nombreux candidats au titre. C’est ce que peut incarner Kuminga à Golden State cette saison, et ça changerait beaucoup de choses.

Chet Holmgren prêt à passer un cap en attaque ?

On va le laisser sous la forme interrogative. Le Oklahoma City Thunder n’a pas bougé son effectif après le sacre décroché en juin dernier. Pourtant, les champions en titre vont devoir être encore plus forts qu’il y a quelques mois s’ils veulent réussir le doublé. La progression de cette équipe se veut interne et naturelle. Ses cadres sont encore jeunes et ils ont encore de la marge, à commencer donc par Chet Holmgren.

Déjà très précieux en défense et utile en attaque, le deuxième choix de la draft 2022 est amené à assumer de plus en plus de responsabilités en attaque. Surtout en l’absence de Jalen Williams, opéré du poignet pendant l’intersaison et encore indisponible. Holmgren a répondu présent dès les premières minutes : 15 points inscrits très rapidement à 6 sur 6 aux tirs.

Le style est le même mais l’efficacité, le touché, les instincts paraissent différents. Ou plutôt encore plus développé. Le pivot américain jouait ses un-contre-un avec plus de confiance et de précision, comme s’il savait exactement où il allait et ce qu’il faisait sur chaque move. Il a aussi planté deux paniers décisifs derrière l’arc dans le money time. Résultat, 28 points et une belle première victoire pour le Thunder.

Amen Thompson, benché en prolongations

Les Houston Rockets ont attaqué la saison avec un cinq majeur de très grande taille, ce qui n’a échappé à personne. Amen Thompson se retrouvait de facto meneur au côté de Steven Adams, Alperen Sengun, Kevin Durant et Jabari Smith Jr. Le jeune homme a poussé un peu le rythme et attaqué le cercle avec justesse en début de partie mais il est peu à peu rentré dans le rang et ce sont les stars Sengun et Durant qui ont assuré la majeure partie de la création.

Lui s’est donc retrouvé dans un corner. Complètement seul. Le Thunder n’a pas hésité à le laisser prendre ses tirs. Il en a raté 7 derrière l’arc avant qu’Ime Udoka décide d’arrêter les frais. Le coach n’a plus fait jouer Thompson dans les deux prolongations et il a préféré se tourner vers Reed Sheppard et Tari Eason. Ça n’a pas empêché l’ailier de scorer 18 points avec 5 passes décisives mais en terminant aussi avec un différentiel de -11, le moins flatteur du cinq majeur.

Luka Doncic affûté et investi

43 points, 12 rebonds, 9 passes. Le statistiques pourraient suffire. Elles parlent souvent pour Luka Doncic. Mais un carton du Slovène, ce n’est pas nouveau. C’est même devenu banal. Il excelle depuis son arrivée en NBA en 2018. Les chiffres ne mettent pas complètement en lumière l’état de forme du garçon. Il est bel et bien plus affûté que jamais. Tranchant balle en main, dominant physiquement, vif… bref, sa condition semble excellente. On l’a même vu efficace en défense sur quelques séquences. Plus concerné que d’habitude. C’est encourageant malgré la défaite de son équipe.

Les Golden State Warriors plein de rythme

Pour une équipe de « vieux », les Dubs ont su accélérer quand il le fallait et faire mal aux Lakers avec leur vitesse et leurs qualités athlétiques. Ce sont des atouts essentiels pour briller dans cette NBA actuelle, même si certaines formation jouent avec de plus en plus de grands (mais sans perdre en vitesse ou potentiel physique justement). Le cinq « small ball » de Golden State pouvait paraître à contre-courant mais il a su faire la différence.

Ajay Mitchell, nouvel homme fort du banc du Oklahoma City Thunder ?

Mené en première mi-temps, OKC a pu compter sur un Ajay Mitchell inspiré pour relancer la machine. Le Belge a planté 16 points en 15 minutes avec notamment 3 paniers primés. On était même étonné que Mark Daigneault ne l’ait pas relancé dans les prolongations face à la zone. D’ailleurs, justement…

La zone marche plutôt bien contre le Thunder

Alors, déjà, ce n’est qu’un match et les Rockets ont le personnel pour couvrir beaucoup d’espaces grâce aux bras tentaculaires de Durant, Smith et compagnie. Mais c’est vrai que ce n’est pas la première fois qu’OKC patine un peu ou peine à faire déjouer la défense de zone adverse. L’absence de Jalen Williams jouait aussi pour beaucoup puisque l’arrière All-Star tend à vite attaquer les brèches en deuxième rideau après une première attaque de Shai Gilgeous-Alexander. Au final, le Thunder a fini par trouver une solution, mais ça reste à surveiller.

Des Los Angeles Lakers un peu justes

Justes si l’on considère cette équipe comme un candidat aux finales NBA. Luka Doncic était étincelant et Austin Reaves s’est sublimé sur la fin (26 points, 9 passes). Mais autour, ça semblait des fois bien mou ou peu impactant. Les Angelenos manquent de qualités athlétiques mais aussi de shooteurs (8 sur 32 de loin sur ce premier match). Ils ont des joueurs qui font soit l’un, soit l’autre mais rarement les deux.

Draymond Green en forme

Une faute technique au bout de sept minutes, du trashtalking mais aussi évidemment de la défense et de la création. Avec même un panier à trois-points crucial. 8 points, 9 rebonds, 7 passes, +20 de différentiel. Draymond Green dans toute sa splendeur.

Alperen Sengun en mode patron

Houston, c’est son équipe. Ça s’est senti sur ce premier match. Il est le plus fort des Rockets physiquement. Peut-être même techniquement. Le Turc a carrément mis le jeu en place par moments, ce qui a cruellement manqué sur l’ensemble de la partie (21 TO). Il termine avec 39 points, 11 rebonds et 7 passes. Ses 5 paniers à trois-points demandent confirmation. Parce que s’il ajoute cette arme à sa panoplie, Alperen Sengun va vite devenir un outsider crédible pour le MVP.

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