Preview NBA : Enfin l’année des New York Knicks ?
New York Knicks
L’œil dans le rétroviseur
2024-2025 : 51 victoires, 31 défaites, éliminés en finales de Conférence par les Indiana Pacers (2-4).
Les New York Knicks ont confirmé leur renouveau en atteignant les finales de Conférence pour la première fois depuis 25 ans en 2025. Une très belle campagne de playoffs qui a donné raison aux dirigeants, qui ont fait venir Mikal Bridges mais aussi Karl-Anthony Towns pendant l’été 2024. KAT est même arrivé peu de temps avant le coup d’envoi de la saison, histoire de former dans Big Apple un cinq majeur surprotéiné avec Bridges, Josh Hart, OG Anunoby et Jalen Brunson.
La franchise de Manhattan n’a plus peur d’être ambitieuse et elle a bien raison. Les Knicks ont connu des joies et des peines en playoffs mais ils ont su tenir leur rang. Enfin presque. Vainqueurs des Pistons dans la douleur, ils ont ensuite éliminé les Celtics champions en titre à la faveur de quelques comebacks absolument époustouflants, toujours sous a houlette d’un Brunson en passe de devenir une icône absolue au Madison Square Garden.
Mais cette saison laisse malgré tout un goût d’inachevé. Parce que New York n’a pas su aller jusqu’en finales, en s’inclinant notamment contre des Pacers certes surprenants normalement à leur portée. D’ailleurs, la direction a considéré ça au moins en partie comme un échec puisque le coach Tom Thibodeau a pris la porte après avoir été l’un des grands acteurs de la remontée en puissance de la franchise.
Qu’est-ce qui a changé depuis ?
Et bien le chef de file sur le banc du coup. Les Knicks ont viré Thibodeau, ce qui en soit pouvait se justifier. En revanche, leur réaction dans les jours et semaines qui ont suivi laisse penser qu’il n’y avait pas forcément un plan en place pour le remplacer. Les dirigeants ont d’abord sonder plusieurs entraîneurs sous contrat (même Billy Donovan, what the fuck ?) – dont compliqués à récupérer.
C’est finalement Mike Brown, renvoyé par les Kings en cours de saison dernière, qui a hérité du poste vacant. Avec beaucoup de pression. Parc que malgré toutes ses failles, Thibodeau a su faire des Knicks des guerriers qui gagnent des matches grâce à leur talent offensif en saison régulière et leur dureté en playoffs. Brown va devoir trouver un moyen de garder une équipe efficace tout en la faisant jouer plus intelligemment, notamment quand il s’agit d’exploiter les qualités offensives de Bridges.
Vu que le coach précédent n’exploitait que très peu son banc, le front office a décidé de miser sur plusieurs remplaçants de qualité pour renforcer la rotation. Jordan Clarkson vient jouer les pyromanes en sortie de banc. Guerschon Yabusele va amener sa polyvalence et sa combativité. Sur le papier, c’est très solide. Si ça clique, les Knicks ont une vraie carte à jouer.
La rotation serrée :
Guards : Jalen Brunson, Miles McBride, Jordan Clarkson
Forwards : Mikal Bridges, OG Anunoby, Josh Hart, Guerschon Yabusele, Landry Shamet
Bigs : Karl-Anthony Towns, Mitchell Robinson
Le joueur à suivre : Karl-Anthony Towns
Souvent moqué, Karl-Anthony Towns s’est bien adapté à New York. Il n’a pas donné l’impression d’être bouleversé par le fait d’être tradé par la franchise qui l’a drafté, les Timberwolves, après 9 saisons communes. KAT s’est de suite intégré au sein du groupe mené par Jalen Brunson. Il a embrassé son rôle d’option un bis avec brio, faisant ses statistiques tout en essayant, tant que faire se peut, de comprendre comment impacter les victoires de son équipe.
Il a beau faire des fautes débiles, dans l’ensemble, l’ancien premier choix de draft a gagné en maturité et en compréhension du jeu. Il a ses limites, bien sûr, mais il reste bourré de talent. Et quand il performe, ça donne évidemment une autre dimension à l’équipe new-yorkaise.
Alors, cette grande question : est-ce enfin l'année des New York Knicks ?
27 ans après, les Knicks sont dans une position idéale pour retrouver les finales NBA. Avec un statut compètement différent de celle qui était allée aussi loin en 1999. L'Est est dégagée, le groupe a du vécu, les cadres sont dans leur prime, le banc est solide... en fait, si ce n'est pas maintenant, on se demande même quand ce sera.
L’objectif réaliste : Finales de Conférence… voire plus
Tier NBA : Outsiders crédibles pour le titre