Paul Pierce ose la comparaison SGA–Kobe
Paul Pierce a franchi un cap dans les louanges autour de Shai Gilgeous-Alexander. Le Hall of Famer voit chez le MVP en titre d’OKC des accents de Kobe Bryant dans le maniement du ballon, le footwork et l’obsession du shoot à mi-distance. Le contexte rend l’analogie encore plus forte puisqu'Oklahoma City sort d’un premier titre de franchise et SGA affiche publiquement ses ambitions, individuellement et collectivement.
Pierce, qui a longtemps croisé Bryant au sommet, assume pleinement sa “hot take” :
« Il est un peu comme Kobe. Je sais que ça paraît dingue, mais… il est fuyant, il va chercher ce shoot à mi-distance. Il a le footwork, les feintes. Je te le dis, y'a du Kobe en lui. »
Pour un scoreur complet comme Gilgeous-Alexander, la comparaison s’appuie sur la propreté technique et la capacité à dicter le tempo dans les zones “à l’ancienne”, là où l’art du tir contesté fait la différence en playoffs.
La franchise et le joueur nourrissent d’ailleurs un récit cohérent. OKC vise un doublé après le sacre 2025, pendant que SGA verbalise sa quête de très haut.
"Si tu me demandes si je veux être meilleur que Kobe, bien sûr que oui." - SGA
« Quand je prends un ballon de basket, c’est pour être le meilleur. Si tu me demandes si je veux être meilleur que Kobe, bien sûr que oui. Est-ce que j’y parviendrai ? On verra. » Confession rare à ce niveau. L’objectif est posé, sans détour, avec une lucidité sur l’ampleur de la marche.
Autre signal intéressant sur sa trajectoire, la priorité au pic de performance, pas à la longévité extrême.
« Je ne veux pas rater autant de moments de la vie de mon fils… son premier match de basket chaque année, son premier match de foot, son cours de piano, d’échecs, peu importe. »
SGA a même laissé entendre qu’il ne jouera pas “jusqu’à 40 ans”, préférant comprimer sa carrière autour de saisons maximales en densité, ce qui colle bien à l’énergie dépensée par son jeu et à la compétition féroce pour rester MVP.
Wembanyama choisit entre Kobe et Duncan... ou pas ????
Reste la portée de la comparaison. “Être comme Kobe” ne se résume pas à quelques moves, c’est un niveau d’exigence, un style mental. Sur ce plan, Gilgeous-Alexander coche de plus en plus de cases : lecture clinique des aides, maîtrise du rythme, précision du shoot à mi-distance, capacité à s’approprier les fins de match.
Si Pierce appuie si fort, c’est aussi parce que le Canadien a déjà transformé son esthétique en résultats, avec un titre et une étiquette de visage de la NBA qui s’affirme. La saison à venir dira si ce parallèle reste flatteur… ou s’il devient une borne crédible pour la suite.