« Je m’appelle Lambert, pas Harry Potter », la punchline folle d’un coach français
Sébastien Lambert n’a décidément pas de chance cette saison, mais il conserve au moins le sens de la formule. Le coach du club vendéen de Challans, pensionnaire d’Elite 2, voit son effectif mis à rude épreuve depuis le début de la saison, entre blessures graves et recrues qui peinent à trouver leur place. L’ancien entraîneur de Pro B doit composer avec un contexte particulièrement compliqué, où chaque match ressemble à un casse-tête tactique pour aligner un cinq compétitif.
La dernière mauvaise nouvelle est tombée cette semaine : Randy Haynes, l’Américain récemment arrivé dans les rangs vendéens, souffre d’une blessure au pied jugée sérieuse. Une épreuve supplémentaire pour Lambert, déjà privé de son joueur-clé Nikolic. Avant de recevoir Saint-Chamond vendredi soir, le coach n’a pas caché sa frustration dans les colonnes de Ouest France.
« On va jouer sans Nikolic, sans Haynes. Il faut être réaliste à un moment… Il ne faut pas vouloir gagner le Grand Prix d’Amérique avec un poney. Et je ne dis pas que nous sommes un poney. Je ne suis pas un magicien… Je m’appelle Lambert, pas Harry Potter », a-t-il lancé.
Il est clair que Challans, lanterne rouge pour le moment avec 5 défaites en 5 matches ne disputera pas le titre en Elite 2 cette saison, mais dans ce contexte éprouvant, Lambert démontre qu’il sait garder la tête haute et la répartie vive. Et si le trophée de la meilleure punchline de la saison existait, il serait certainement en bonne position pour le remporter. Entre gestion de crise et humour, le coach vendéen continue de naviguer à vue, espérant trouver la lumière au bout d’un parcours semé d’obstacles.
Will Hardy sort la punchline de la nuit.... contre sa propre équipe