Chorale vs Antibes : la preview
La Chorale Roanne Basket reçoit les Sharks Antibes vendredi 24 janvier à 20h à la Halle André-Vacheresse lors de la 21e journée de ProB. Deux équipes en quête d’un succès pour stopper une mauvaise série. Les Choraliens pourront néanmoins s’appuyer sur les certitudes bâties lors d’une première moitié de saison très positive, mais ils se souviennent que leur première rencontre avec les coéquipiers d’Antoine Eito s’était soldée par une défaite.
La forme du moment
Un match est fait de temps forts et de temps faibles, c’est également valable pour une saison. La Chorale traverse une période plus délicate après une phase aller en tous points réussie (dix-sept victoires en vingt-trois matchs officiels). Les absences, les pépins physiques, une perte de confiance passagère et voilà cette équipe moins fournie pour aller au combat et plus sensibles aux aléas.
La qualité des joueurs ne s’est toutefois pas volatilisée, ni leur orgueil ou leurs ambitions élevées. Après avoir concédé deux défaites de rang mi-décembre, ils avaient su réagir à Vacheresse et déployer une intensité défensive admirable pour renouer avec la victoire lors des Journées de Noël. Face à Antibes, ce sera le premier ingrédient à dégainer pour déclencher la révolte avec l’appui du public roannais.
L’adversaire
Les Sharks ont concédé huit défaites lors des neuf dernières journées, les plongeant de la première à la 11e place, aux portes de la zone play-in. A l’extérieur, ils restent sur quatre revers, eux qui avaient su l’emporter dans des salles difficiles comme à Boulazac ou à Caen durant l’automne. Le collectif d’attaque peine à s’exprimer et le déficit au rebond est similaire à celui dont souffrent les Choraliens.
Et pourtant, Antibes ne manque pas de talents. Antoine Eito (11,8 points et 6,4 passes décisives en moyenne) est une valeur sûre, et il forme avec Abdoulaye Loum (7,8 points, 6 rebonds par match) un solide axe 1-5. L’ailier US Garlon Green (12,5 points à 39% à 3-pts) est également un scoreur à ne surtout pas laisser prendre feu. J.D. Jackson peut s’appuyer sur une profondeur de banc qui rivalise avec celle dont dispose Thomas Andrieux, d’ailleurs les Sharks l’avaient emporté à l’aller (87-79) le 11 octobre dernier.